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9B. GRUMPY EVIL

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 19:01
GRUMPY EVIL

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La soirée s'est passé assez simplement, les artistes ont repris un peu les repères, mais le patron va devoir probablement les briefer un par un, et donc être fatigué, c'est pour ça que tu as pris les autres tâches en main avec son autorisation. Tu lui as rendu les rênes, il a l'air d'aller mieux depuis quelques jours et il remange un peu. Tu l'as pas vu comme pour le moment donc tu te dis que c'est sur la bonne voie, même si tes pas con, ça peut pas passer comme ça. Ce soir t'as demandé a quitter le club avant la fin de service, sous prétexte d'aller chercher une bonne fois pour toute tes affaires chez ton coloc. A vrai dire, il n'y a pas grand chose. Contrairement à Tuay, tu n'as pas de famille, personne pour avoir garder 17 ans ton merdier. Ton père encore présent ne s'occupe pas de ces choses là et tout le reste a probablement été vendu par les cousins ou tu ne sais quoi, tout est en Corée de toute façon. La Thailande t'y es venu avec ton père a cinq ans. Le reste c'est accessoire, donc ça se résume à un sac de sport basique, fringues de sortie de taule, un nombre raisonnable, deux trois objets, et c'est tout. Ton père feuille. T'avais pas besoin de plus, baroudeur mortifère, solitaire et pragmatique. Ah si. Une moto, et tu tenais. Un ami l'avait gardé tout ce temps, becane de collection aujourd'hui, assez lourde et solide pour l'encaisser et dont le bruit était typique.

Le club devait probablement avoir fermé vu l'heure mais Tertrais resté bloqué un coup avec le dit pote pour le remercier, et tu es rentré quand le jour a commencé a tâcher la nuit. Ton humeur était assez lourde, froide. Voir Tuay afficher des fesses a la vie de tous ne t'as pas beaucoup plu. N'est il pas redevenu un patron digne ? Qu'est ce qu'un artiste ne doit pas faire avec son corps? Comment de ces cochons vont se parler ce soir en repensant a son corps ?

Tu laisses les moto en bas de l'immeuble, crosse les deux hommes a l'entrée que tu salles a peine et tu montes. Cette musique d'ascenseur t'adresses direct, donc tu ressors de l'ascenseur et finalement prend les escaliers.

--

L’ouverture d’une nouvelle saison, le début d’une nouvelle ère. Ils n’allaient plus simplement amuser la galerie, non. Ils allaient sublimer l’air lui-même, jusqu’à le faire étinceler. Ils allaient rendre les lettres de noblesse au genre. Et Tuay faisait partie du spectacle, bien sûr. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi ? Il avait toujours trouvé cela amusant et même, il trouvait ses performances plutôt remarquables. Même le message de Bao n’aurait pas pu le mettre de mauvaise humeur. Il était assis au bar de sa cuisine, mangeant un toast à l'avocat, toujours habillé comme s’il venait de rentrer. La chaîne autour de son nombril brillait légèrement, argent sur sa peau pâle, alors que son croc-top noir accordé à son pantalon faisait ressortir le tout. Bar lui avait dit qu’il avait l’air sérieux habillé comme ça. Bien. C’est ce qu’il veut. Avoir l’air respectable. Depuis quelque jour, il peut manger relativement normalement, sans faire d’excès pourtant, son ventre est encore instable. Mais bonne nouvelle, ce n’est pas la première chose qu’il regarde dans le miroir en se levant maintenant.
Devant lui s’étale une série de documents qu’il doit traiter avant de dormir. Il avait pour projet de rénover un peu, de redonner un autre air à son club. Et même, il songeait aussi à en changer le concept. Cette salle avait un potentiel qu’il voulait exploiter entièrement maintenant. Et puis ce carré vip à la con, il allait en faire autre chose. Deuxième étage, ce n’était pas pour faire du népotisme à la pelle. Il s’était élevé mieux que ça, quand même. Une musique à bas volume s’élevait dans le salon et la cuisine. Le jour était en train de se lever. Mais il attendait Bao.

--

Tu ne sais même pas s'il est rentré, tu ne sais pas si tes d'humeur en fait. Tu ne sais même pas si t'as envie de dormir. Ouais, indéniablement, tu es grincheux a souhait, et t'as du mal a te sortir de cet état. On donne pas cher du type qui pourrait te la faire à l'envers dans l'escalier. Comme si en plus t'avais envie de te les taper ces escaliers ! Rien ne va. Même la couleur du papier peint te déplait. Et les neons du couloir sont trop forts. Tout t'agace. Tu pousses la porte de ton double de clé et pose ton barda a l'entrée dans un soupir grave de soulagement pour voir, Tuay, dans la cuisine attablé a des papiers. Un grognement , tu calcules rien, tu passes en virant ta chemise, la gueule fatiguée et maussade. Quand t'atteins la chambre très déjà torse nu, et tu te laisses tomber le visage dans un coussin, a plat ventre dans un souffle rauque de bête abattue.

--

Il entend la porte s'ouvrir et relève les yeux, juste pour voir Bao partir vers la chambre en se dessapant. Mmh. Réaction intéressante. Il lui avait dit être grincheux et Tuay avait immédiatement visualiser le nain dans Blanche Neige. Or qu’ici, c’était pas un nain mais un géant. Prenant son assiette de toast pas encore terminée avec lui, il se leva pour rejoindre la chambre. Arrivé, il s’accoude à l’encadrement de la porte, montant son snack à sa bouche en le regardant. C’est une jolie image : Bao, torse nu, étalé dans son lit, son tatouage de croix visible à n’importe qui passerait par ici. Tuay sourit, mâchant son avocat en profitant du panorama qu’il lui offre.
Tu boudes ? demanda-t-il sans bouger de sa place, continuant de manger.


--


Ce lit est chaud, agreable, moelleux et tranquille, comme ces nuits où parfois en taule, on avait l'impression que tout le monde était mort, juste parce que les pires avaient tous finis en meme temps en isolement. Tu faisais partie des pires, mais toi, tu ne faisais pas partie des bastons générales, tu preferais observer, en hauteur, attendre que tous se foutent la misère et l'un des derniers se trouvait l'audace de venir t'en toucher deux mots, tu l'allumais et c'était réglé. Ton surnom de Banshee t'avait suivi jusque là bas, la sorcière perchée qui attendait avec sadisme que la proie soit attrapable juste avec un doigt pour mieux la trainer au fond des bois ensuite. Et la sorcière avait croisé la fée, qui montraits es fesses à tous les habitants de cette forêt psychotique. Forcément , la fée était devenu la proie , l'unique, la sienne, et jamais elle n'avait abandonné la chasse. Alors .. voir tous ces types mater Tuay, alors que lui, se retenait et finalement , avait moins de privilèges au taf qu'eux, oui ça t'avait foutu de travers. En meme temps, tout pouvait te foutre de travers aujourd'hui. Y'avait des jours comme ça.

Alors quand il rentre pour te demander si tu boudes, ça te donne envie de te marrer salement. Il t'a pris pour un mioche de cinq ans? Tu ne relèves même pas la tête, le bras pendant dans le vide.
- Va prendre une douche pour laver tous ces regards de toi... , que tu dis, étouffé dans l'oreiller.


--


L’observant, toujours du rectangle de porte, Tuay pencha la tête sur le côté. Aller se laver de tous ces regards sur lui… Avec les messages qu’ils avaient reçu de lui un peu plus tôt dans la nuit, il avait bien compris que Bao n’avait pas apprécié sa représentation. Dommage, parce qu’il avait été son public favoris. Ses yeux suivrent le corps allongé dans son lit, remarquant qu’il faisait bien masse comme ça, tel un ours dans son foyer, dormant pour éviter l’hiver. Enfin, le plus jeune se rapprocha, posant son assiette sur la table de chevet avant de s’asseoir à côté de lui, croisant les jambes en glissant l’une de ses mains dans les cheveux du plus vieux.
Tu n’as pas aimé mon spectable, de ce que j’en comprend ? qu’il demanda réthoriquement.
Délicatement, il lui caresse la tête. Il y avait des papiers qui l’attendaient dans le salon, une douche qu’il méritait certes, et il devait absolument dormir un peu avant de commencer une nouvelle session de travaille.




Tu le sens s'asseoir, te toucher et tu ne le repousses pas, grognant juste un peu.
- J'sais que c'est ton taf, j'ai préféré partir avant de trop en voir... j'aurais frapper certains qui bavaient comme des cochons en rut...
Tu tournes la tete vers lui, sous tes meches sombres, le regard sur les parties de son corps que tu voyais de là...
- T'as encore du boulot, t'occupes pas de moi, je vais aller m'doucher pour m'calmer..

--


Un léger ricanement lui échappe en visualisant la scène. C’est qu’il se joue les adorables, Bao. Ses doigts touchèrent le bout de l’oreille qu’il avait sous la main, avant de descendre sur sa joue exposée. Il ne savait pas où se perdait les yeux de Bao, mais il s’en moquait bien. Très légèrement, il se rapprocha, se penchant au-dessus de lui.
Tu veux qu’on y aille ensemble, se doucher ? demanda-t-il. Après tout, je dois me laver de tous ses regards, ce serait bien d’avoir le tien sur moi…
C’est tellement plus facile d’oublier sa paperasse et de juste rester avec lui.


--


Tu ouvres un œil un peu plus grande vers lui.
- t'es sur de toi? Jveux dire... Mon humeur n'est pas la même que dans le bain ..
Comment lui expliquer que la bête en toi était agitée et que la douche risquait de le griller. Peut être qu'après tout tuyau pensait qu'il n'était pas si effrayant que ça. Les hybridations de predateurs naturelles, il y en avait des dizaines, y compris certaines assez effrayantes comme les loups garous, ou les miniatures, certaines créatures de l'eau aussi comme les hybrides requins mais.. toi tu étais différent... Tu ne sortais pas d'un centre .. très genres étaient en quelques sorte une nouvelle souche zéro qui auraient dû être détruite... Comment une fée pouvait réaliser ce qu'elle risquait... Pourtant ton égoïsme et ta libido t'ont fait te lever et aller vers la salle de bain, détachant déjà ton jean d'une main rude.

--

Tuay hausse une épaule, sûr de lui. C’était une aussi bonne distraction qu’un bon moment à passer et puis, non, il n’avait pas peur de Bao. Même s’il était un prédateur et lui, un de ces insectes miraculeux que la plupart ne trouve pas si hideux, pourquoi devait-il s’en faire réellement ? Totalement inconscient à la menace, sans doute, ou encore sous le prisme de cette destruction qui coule dans ses veines. Sauf qu’il avait recommencé à manger normalement, à dormir normalement. Il était plus en forme, un peu mieux dans sa peau. En espérant que cela reste encore un petit moment ; il ne devait pas refaire une crise pendant la rénovation du club. Sinon, ça pourrait ralentir, voire compliquer les choses. Abandonnant la fin de son repas sur la commode pour suivre Bao, il trottine presque, les mains dans le dos.
Baooooo ! appelle-t-il alors, un grand sourire aux lèvres.

--

La boucle de la ceinture a déjà dégagé. En taule , les boxers n'étaient pas obligatoires en taule, surtout vu le départ dans lequel la plupart des détenus a la lessive les mettaient par vengeance donc tu avais cette habitude la qui avait la couenne durée. Ce soir, tu n'avais rien sous le jean assez large pour nez pas te blesser. Et puis... T'avais la peau dure, tu ne t'étais jamais blessé a cet endroit.
Ta main renvoyée en arrière très mecs que le gel ne tient plus, avant de te retourner quand il t'appelle.
- mh?
Tu t'arrêtes et le regarde te rattraper, son ventre a l'air et cette tenue noire qui te fait avoir de sales idées, même si pour le coup.. tu le trouves sexy. Il arrive à ton contact... Tu cherches pas vraiment de réponse, te baisse et le soulève dans tes bras, écartant ses cuisses pour qu'elle t'entourent les flancs et te revoilà parti vers la salle de bain.

--


Arrivé à son niveau, Tuay ne songeait qu’à lui poser sa question, mais à la place, il se sentit soulever et amener contre le corps du plus vieux. Oh wouaw… Aussitôt, il s’accrocha à lui, clignant des yeux, avant de loger contre lui, profitant de son corps pour se fondre contre le sien.
Bao… souffla-t-il doucement. Tu te souviens que tu me dois une faveur, pas vrai ? qu’il demanda tout doucement, proche de son oreille.
Il lui embrassa la joue juste après, ravi de l’avoir à sa porté pour une fois.


--


Tu le passes sur le meuble a côté de l'évier. Ton regard piquant se pose sur lui est tu soupires...

- Ok... Tu veux quoi.... Ya un problème au taf...?

Que tu lui demandes, persuadé que c'est une question qui va un peu plus te bloquer ton groove... Tu étais prèt a essayer de ne pas rester grumpy et voilà que les business débordé sur le privé...

Tu te dessapes sans pudeur, a la lumière tamisée du couloir et allumé la douche, t'en néant direct dessous , même si c'est froid, pour calmer Tes humeurs...

--

Oh non, ce n’est pas le taff… qu’il sourit, croisant les jambes sans bouger de sa position.
C’est qu’il a une vue parfaite de là où il est. Et qu’elle se révèle à lui, cette vue. C’est difficile de rester concentrer comme ça. Ses yeux se perdent un peu. Peut-être que Bao était dangereux, plus qu’il ne l’aurait pensé, mais Tuay n’était pas une petite fleur dans champ, aussi pure que fragile. Il en avait des airs pourtant. Sa lèvre inférieure se retrouve coincée sous sa dent, alors qu’un tout léger son lui échappe. Son train de pensées est soudainement disjoint.
Je t’en parlerais plus tard… finit-il par dire un peu difficilement.

--


Tu tournes un regard sur lui, entrant nu sous la douche , accusant l'eau froide dans un souffle lourd de buffle.

- tu me demandes et tu me fais poireauter ?
Un souffle , second mais montant un peu l'agacement.
Indéniablement , ce soir, ta mauvaise carte de personnalité est de sortie, tu ne l'aimes pas plus que les autres mais... Tu n'aimes pas devoir dire au m'en quand on marche sur ton territoire et lui on dirait que ça m'amuse de te torturer de la sorte....

L'eau finit par se réchauffer.
- tu comptes mater ou venir?

--


C'est pour que tu n'oublies pas. répondit-il avec un énième sourire.
Il ne bouge toujours pas de sa position, continuant de l'observer avec attention, de léger frisson dans le dos, de ses ailes tatouées qui vibrent comme si elle voulait se réveiller.
Un peu des deux. Tu permets ?
Il continue son petit jeu, descendant simplement de son perchoir, s'accoudant à ce dernier pour poursuivre son observation. Il l'avait eu sous les mains certes, mais il ne l'avait pas réellement regarder. Enfant, il lui semblait immense, énorme. Aujourd'hui, il lui semble toujours énorme et immense. Mais il n'avait jamais été le monstre effrayant que tout le monde lui racontait pour lui faire peur. Comme quoi, s'il s'approche, il le mangera. Est-ce que cela l'avait arrêté à l'époque ? Comme à l'heure actuelle, pas du tout.

--


Tu te laisse détremper entièrement la peau, les yeux fermés, le visage levé vers le haut, renvoyant tes meches de longue crete en arrière. Il pousse ta patience à ses limites un peu , mais pas comme la fois ou il était démuni, non, là la queen abuse de son pouvoir, faisant ce qu'il veut de son vallet, chevalier ou tu ne sais quoi. Il ne le voit pas mais en toi, tes veines commencent à se remplir, et le long de ta gorge , tu sais cette chaleur sombre monter vers ton crâne. La lumière ne provient toujours que du couleur donnant une ambiance assez interessant aux reflets. Suffisamment pour tout voir mais assez sombres pour rendre les choses intimes et spéciale, bleutée , les reflets de l'eau sur ta peau n'engrangeant qu'un peu plus la teinte de ta peau tatouée.

A bout de patience, tu tournes les yeux sur le sol, tend le bras, et l'attrape par le poignet pour le tirer vers toi, habillé sous l'eau, le plaquant au mur de carrelage derrière, lui , ta main sur son ventre, l'autre main se plaquant sur le mur à coté de sa tête. Et tu le fixes dans les yeux. Pour la première fois, tes yeux se sont entièrement noircis pareil à un démon. Des veines noires partent de tes yeux pour descendent sur les cotés de ton visage, veinant tes joues, puis ta gorge. Tu ne dis rien, le visage froid. Sur tes mains, tes ongles ont poussés en griffes , progressant en taille millimètres après millimètres jusqu'aux trois centimètres bien aiguisées, tes doigts se noircissant, les veines obscurcit remontant le long de tes avant bras comme une gangrène. Tes doigts se glissent sous son top sombre? ta cuisse épaisse se logeant entre ses cuisses à lui plus bas, le bloquant.

- j'n'oublie jamais rien... ne joue pas avec moi...
Ta voix aussi a changé, lourde, caverneuse... profonde mais calme.

--

A peine eu-t-il détaché la chaîne dorée autour de son ventre, Tuay se sentit tiré par le poignet. Surpris, la bouche ouverte, un mot coincé dans le fond de la gorge, il finit sous l’eau, accolé au mur, complètement piégé. Ses yeux se levèrent vers Bao, un souffle sur le bord de la langue, alors qu’il découvrait son regard aussi noir qu’un ciel sans lune. L’eau noyait ses vêtements, les collants à son corps alors même que Bao avait ses mains sur lui. Ce n’était plus pour explorer néanmoins, mais bien pour le garder en place. Il sentit ses ongles contre son épiderme, sa cuisse entre ses jambes qui lui arrache un soupir plus fort que les autres. La même sensation de peur s’engagea dans son ventre que celle qu’il avait ressenti lorsque Bao lui avait attrapé le cou pour la première fois. Parce qu’il pouvait lui faire du mal s’il le voulait, Tuay n’était pas totalement inconscient de cette possibilité. Seulement, il ne le fera pas.
Sa voix calme lui arracha un frisson, alors qu’il baissait les yeux un court instant sur les lèvres du plus vieux. Et lorsqu’il releva son attention vers lui, il avait une folle envie de l’embrasser. Ses cils perlaient d’eau, mais ce n’était pas des larmes.

Moi ? Jouer ? Tuay fit un mouvement de hanche sur la cuisse de Bao, se satisfaisant seul d’un nouveau soupir. Je suis toujours tout à fait sérieux…
Bao est nu devant lui, offert à ses mains, qui se relève enfin pour le toucher, dessinant tatouages et courbes. Il a adoré le faire tourner en rond, le torturer un peu plus encore, sachant pertinemment qu’il n’était pas d’humeur à subir son humour. Lorsque ses doigts arrivent aux veines noircies qui transparaissent sous la peau, il les remonte jusqu’à son visage, roulant des hanches sur sa cuisse pour se rapprocher de lui, toujours plus proche.

--


- dis moi quelle est cette faveur ... ça va m'obséder plus que toi sinon... , que tu grondes en le laissant te toucher, sentant son bassin grimper contre ta cuisse, doucement.
Ta main noircie contourne la base de son haut pour se poser ensuite sur la mur derrière son flan, tu es courbé au dessus de lui, t'aimes quand il te touche et qu'il arrête d'être volatile comme il l'est dans le quotidien. Tu ne critiques pas sa manière d'être, tu le prends comme il est , mais ce soir tu avoues... tu le veux plus naturel, plus sensuel, plus ... à toi.. sans toute cette superficialité qu'il vend ailleurs, tu veux celui à qui tu as tendu la main y'a quelques jours... De ton corps tu fais un rempart de l'eau au dessus de lui, deux genres de cascades effilochés tombant de par et d'autre de ton dos et de tes épaules, alors que tes griffes pianotent sur le carrelage, de manière irrégulière. Ton souffle est lourd, ton ombre l'avale , pourtant tu vois ses yeux , cette lueur. Tes canines ont grandi mais ce n'est rien comparé à ce que tu deviens en intégralité, mais pas ce soir, pas ici. Ce soir, tu as faim, tu as envie... L'eau suit les mains de Tuay, ruisselant aussi sur le coté de ton visage par l'arrière de ton crâne.

--


Ses doigts arrivent à ses épaules, glissant sur sa peau, lui permettant de les glisser sur sa nuque pour le toucher avec toujours toute son attention. Il le regarde alors dans les yeux, souriant légèrement en comprenant qu’il possède pour lui un regard de celui qui veut l’aider. S’inquiète-il ? Que c’est mignon…
J’aurais besoin que tu m’accompagnes à une fête d’anniversaire… Sans cette faveur, je ne t’aurais pas demandé, mais j’ai envie que tu sois là… Il laisse ses ongles survoler la peau de Bao. Mais tu vas devoir t’habiller différemment de d’habitude.
Une fête de la haute, d’un ancien ami de fac, qui l’avait invité parce qu’il fallait bien faire valoir ses connaissances. Tuay aimait se présenter à ce genre d’évènement avec la plus grande des classes. Mais bien sûr, il ne sera pas sous la forme que tout le monde attend de lui. Parce que ce n’est pas une fête distinguée non. C’est une boucherie de désinvolture et de celui ou celle qui prouvera qu’il ou elle a le mieux réussi. Sauf que cette fois, il a besoin d’être accompagné, pour sa propre sécurité. Parce que Thawan devient dangereux.

--


- pourquoi ce serait une faveur ?
En lui demandant toujours de cette voix de démon, ta main griffue vient effleurant les dessous de sa gorge du revers des doigts. L'eau continue de déferler de chaque côté de ton corps , mais tu brises cette protection en te redressaant un court instant, posant un genou a terre pour te retrouver face au ventre plat... Une main se remet sur le carrelage alors que l'autre lui fait rapprocher des hanches de toi, écrasante t'as langues sur son ventre, juste en dessous du nombril. Une langue d'un bleu sombre marbré, un peu plus longue que celle humaine.

--


Ses yeux suivirent le mouvement de Bao et il n’était clairement pas prêt. Il en avait eu, des langues sur lui, mais celle de Bao, sans savoir si c’était parce que c’était lui ou autre chose, elle l’électrisa complètement. Ses tatouages se mirent à briller, prenant du reflet sur sa peau, alors qu’il glisse ses mains dans les cheveux de l’homme à genoux devant lui. Pourquoi il devait lui demander ça déjà ? Ah oui…
Tu ne seras pas seulement mon garde du corps… qu’il soupire. Tu devras jouer mon petit-ami.
Il était toujours habillé et l’eau le trempait toujours plus. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il ressentait. Bao avait une emprise sur son corps que personne d’autre n’avait eu jusque là. Et c’était aussi surprenant qu’agréable.

--


Sa requête te fait grincer des dents, très canines effleurant sa peau pâle qui te quémande de la mordre... Tu étais déjà un peu grincheux mais ... Ça?

- ..... Je vois... Je suis donc une distraction... Ou un trophée peut être .. éclaire moi Tuay.

Il veut jouer a ça... Soit.... Tu vas te servir toi aussi, si tu n'es qu'une distraction... Tu pensais compter, même un peu, dans son cœur de Queen après tout ce qui s'est passé... Mais visiblement c'est toi qui a flanche pour lui et pas l'inverse...

Tu n'aurais pas du lui demander. Tu aurais du fermer ta bouche... C'est mieux quand tu la fermes, ça force le respect. Qu'il te demande de "jouer" son petit ami, voulait dire qu'il ne l'était pas. Là. Maintenant. Et c'était... Humiliant... Et on ne t'humilies pas , toi, Banshee.... Une part de toi veut continuer de l'allumer et lui faire payer en le faisant boiter et une autre part de toi est en colère de n'être qu'un putain de cerbère dans les mains d'une fée égoïste... Alors tu te redresses, tu voulais descendre bien plus bas mais ça t'as refroidi. Tu le toises avec une froideur lourde de sens ...

- donne moi une seule bonne raison des rester ici si je ne suis pas ton mâle...


--


Mmm ? Avait-il dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? De nouveau, il l’observa se redresser. Un trophée ? Une distraction ? Un peu de tout ça et bien plus. Tuay savait que ce n’était pas de l’amour qu’il développait pour lui à l’instant. Vouloir que Bao reste dans ses bras assez longtemps pour le réchauffer, vivre avec lui comme s’ils n’étaient rien d’autre d’un couple ordinaire, offrir de simples baisers, comme des bonbons. Tout ceci n’était pas possible, pour la simple et bonne raison qu’ils n’y arriveraient pas. Alors, peut-être qu’il est hypocrite, égoïste, mais son cœur qui se berce d’illusion à le droit de se protéger de ses rêves autant que possible. S’adossant de nouveau au mur, le regardant sans les yeux, comme si la peur qu’il ressentait au creux du ventre n’était qu’une idée de son esprit, il lui fit un sourire en coin.
Mon mâle ? Il releva le visage vers le sien, joueur. Je pensais que c’était clair que tu l’es pourtant…
Sans lâcher son regard du sien, il déboutonne son pantalon, le laissant tomber un peu plus sur ses hanches.
Quoi ? Tu ne veux pas jouer à être amoureux ? Tu veux qu’on le soit, réellement ?

--

Sur ton dos, de ta peau , se sont doucement herissé des arêtes noircis, ta peau devenant un peu rugueuses. ne se rend-il pas compte qu'il énerve encore plus la bête? Que c'est dangereux ? Que cette part de lui il a du mal à la maitriser? Autrefois, on s'est foutu de toi, elle t'a mené où elle voulait, comme elle voulait, te maitrisant parce qu'elle avait ce don de gérer ce que tu étais, puis elle t'a enfoncé toujours plus loin pour ses désirs morbides, tu as fait des choses immondes pour elle, d'autres pour le clan de Tuay... mais au fond, tu ne peux te blamer que toi même de n'être pas si inhumain que tu le penses, car tes parents, au delà de créer ce monstre , ont oublié de t'oter ton coeur d'humain... C'est ta faiblesse, mais aussi ce qui t'a gardé en vie, car sans ça, tu aurais probablement déjà été abattu par les autorités, sans ça, la famille de Tuay n'aurait pas pu te défendre, et ton père adoptif, bras droit du père de Tuay , n'aurait pas pu si bien caché ce qu'il était aux yeux de tous , excepté aux yeux du père de Tuay. Le daron t'avait engagé pour ça, parce qu'il savait ce que tu étais et que tant que cette femme était là pour te tenir en laisse, alors tout irait. Jusqu'au jour ou... elle a été trop loin et ta douleur a été tel... que tu as rippé... des années passées avec elle, pour qu'elle te dise que tu n'étais qu'un plan, une façon darriver à ses fins, alors que tu avais sacrifier sa vie pour tout ça... avoir un coeur humain c'est la pire de spunitions pour ton existence, et voir que certains êtres peuvent jouer de ça...

Mais tu n'as plus vingt ans... alors tu le toises, avec son sourire joueur sur son visage de niaiade versatile. Il pensait que c'était clair, c'est ça qu'il te dit?
- Visiblement pas, puisque tu me demandes de simuler...
Ton aura écrase un peu la pièce, il faudrait que tu te calmes un peu , ce n'est pas une manière de traiter son patron. Ah oui, c'est vrai ... ton patron. Ton regard se vide d'un coup, restant sombre, ton corps toujours semi muté, mais ton humeur vient de s'écrouler d'un coup. Tu le tueras peut être un autre jour, puisque la réalité te l'a foutu en pleine tronche d'un coup. Il te paie. Ah quoi tu t'attendais d'autres... peut être pense-t-il que ça fait partie du contrat. Il te paie donc tu es à lui, sans autre forme sentimentale. Tu le laisses faire, observant sa main plus bas, l'eau calmant ta peau agacée... les pics dans ton dos se retractent un peu. putain... tu es une machine à tuer, et on a fait de toi un bon chien obéissant...

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 19:10
Il allait lui répondre, sûrement pour dire encore une autre réplique, quelque chose de pointue. Seulement, ses yeux perdus dans les siens, il vit le moment où la corde rompue. Il décrocha et Tuay ne jouait plus. L'inquiétude le gagna. Avait-il était trop loin ? Avait-il trop joué ? Parfois, il oubliait que tout le monde ne marchait pas sur le même fils que lui, qu’il était parfois trop, parfois pas ce qu’on attendait comme réponse. Et là, il n’avait pas fait ce qu’il fallait. Encore une fois. Déconnecté de la réalité des autres, il vivait selon des règles qu’il avait dû se construire pour ne pas se retrouver perdu. Seulement, ce n’était pas celles de tout le monde, et sûrement pas celle qui régissait leur société actuelle. Levant alors les mains sur le visage de Bao, il avait perdu tout esprit de malice, joueur ou capricieux, le regardant, réellement inquiet, de ne voir dans ses yeux que le sombre de ses pupilles.

Bao… appela-t-il, concerné, franchement, par la réaction du plus vieux. Tout va bien ?
Il en avait oublié que les doigts de l’autre étaient noirs, que son dos se transformait, qu’il avait perdu une partie de son physique d’homme pour autre chose. Les tatouages de ses ailes perdirent de leur volume, se retrouvant de nouveau simplement sur sa peau, décorant ses bras alors qu’il les passait autour du cou de son Banshee, sans réfléchir à son geste. Il ne savait pas ce qu’il se passait dans le cerveau de Bao, il lui avait même dit qu’il ne tentera plus de deviner ou de mettre des mots dans sa bouche, chose qu’il faisait en permanence, avec tout le monde, pour toujours être certains de savoir les réelles intentions de chacun. Seulement, lorsque les esprits sont aussi sinueux que des labyrinthes, il est bien trop compliqué de s’y mettre à la place. L’empathie s’apprend, se développe, par les gestes du quotidien, les lectures de tous les jours, les rencontres de tout à chacun. Ou elle n’arrive tout simplement jamais.

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Tu as vu ses tatouages revenir à leur place, est-ce qu'ils se déclenchaient à l'amusement? Et se ranger quand il devenait sérieux? Tu ne savais pas, tu as toujours eu du mal pour décrypter les autres, et c'en était une fois de plus la preuve. les seuls que tu avais vraiment compris avec le temps étaient le père de Tuay , et Jian. Tu aurais voulu mieux comprendre ta queen, tu avais même l'impression de mieux le comprendre quand il était par sms... peut être parce que l'écrit résumé ce qu'on est, ce qu'on veut dire , au plus court et du coup, il n'y a plus de place aux détails qui peuvent étouffer le reste.

- Ouais... c'est rien... , que tu dis à mi voix alors qu'il te demande si ça va, et passe ses bras autour de ton cou...
Tu ne le repousses pas, les yeux dans le vide. Oui , c'est rien, juste l'habitude à laquelle tu pensais pouvoir échapper. C'était mieux si tu restais toi même... il te rends faible. Tu dois trouver un moyen de rester puissant , tout en étant à ses cotés... c'est ce qu'il faut non? Alors ... lui obéir était le meilleur moyen, sans réfléchir.

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Non, ça ne va pas. Mais Tuay reste silencieux, les lèvres pincées, la gorge soudainement sèche. Il lui caresse le visage, sans comprendre ce revirement de situation. C’est trop brutal pour que ce ne soit pas de son côté. Il a fait quelque chose de mal, il lui a fait du mal d’une manière ou d’une autre, sans le vouloir. Il chuchote de nouveau son prénom, tentant de capter son regard, de pouvoir le lire. C’est peut-être désespéré, peut-être idiot, mais il ignore tout de ce qui pourrait passer dans la tête de l’homme en face de lui. Et comme toujours par une soudaine réalisation, il comprend qu’il ne sait pas grand chose, il ne sait pas le plus important. Il ne connaît pas toute son histoire, seulement des morceaux, déposés ici et là. Tuay lui relève une de ses mèches noires qui était tombée sur son front. Il a oublié ses vêtements complètement trempés, la langue de Bao sur son ventre, ses mains sur lui. Il se détache alors, baissant les yeux un instant, réfléchissant à quoi dire.
Désolé. qu’il souffle doucement. Je n’aurais pas dû te demander ça… Désolé…
Il lui embrassa la joue, très légèrement, presque comme un simple courant d’air. Ni plus, ni moins. Il ne veut pas le provoquer, il ne veut plus lui faire quoi que ce soit qui lui fasse du mal, qui le garde dans cet état. Peut-être devrait-il partir ? Le laisser terminer sa douche en paix ? Ils n’ont pas assez dormi. Le jour est sans doute levé à cette heure-là.

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Tu réponds à son murmure en le regardant... lentement tes veines se décolorent... tu avais le droit d'être en colère s'il t'appartenait mais vu ... qu'apparemment ce n'est pas le cas, alors... pourquoi devrais-tu l'être. Tu as des sentiments pour lui qui ne sont pas réciproques. Tu as des envies qui ne le sont peut être pas non plus. Tu es un peu trop pour lui, c'est pas nouveau... et c'est pour ça que tu ne voulais pas encore le rencontrer, tu n'étais sur de rien dans ses messages. La réalité s'est imposé d'elle même mais tu as eu tord de croire que l'implosion aurait eu lieu dans les deux thorax. Elle n'avait eu lieu que dans le tien, parce que tu avais été trop longtemps seul... peut être aussi parce que tu avais besoin d'un maitre pour vivre équilibré... ou peut être pas en fait. Tu restes là, à juste apprécier ses caresses, en silence, les veines remontant sur ton visage, tes griffes se retractant lentement, jusqu'à disparaitre. Tes dents, tes muscles, tout reprend une taille normale. Tu accuses le bisous sur la joue, et le regarde, de nouveau fragile, comme un gosse. Qu'est-ce qu'il a? pourquoi passe-t-il comme ça, de tout à rien...?
- Personne ne t'a jamais aimé c'est ça? Alors tu préfères fuir que de te planter.

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Et ça fait mal, quand même, de l’entendre dire ça. Tuay avait toujours aimé les gens. Il avait aimé sa mère, alors même qu’elle l’obligeait à les regarder manger, son assiette vide à côté de celle de son frère, pleine. Il avait aimé son frère, qui le poussait dans la fontaine, lui marcher sur ses cahiers, lui pointer une arme sur le front. Il avait aimé son père, qui n’était pas le sien, qui l’avait racheté et fait virer son réel géniteur, dans le seul but de garder de l’emprise et une image propre. Il avait aimé le premier homme de sa vie, qui lui avait annoncé être marié, tout à fait heureux d’avoir le meilleur des deux mondes. Il avait aimé Banshee, et tous ses messages qui le réconfortaient, tous ses mails qu’il attendait toujours avec impatience.
Ses mains quittèrent Bao, son corps se détachant du sien, s’éloignant plus que de raison. Lorsqu’il parle de nouveau, c’est en le regardant dans les yeux.
Pourquoi ? Tu m’aimes ?

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Pourquoi ... cette douche avait-elle tourné comme ça... Tu avais les mots durs comme d'habitude. Mais la claque que t'avais pris l'était tout autant. Mais c'était toi l'ainé, ... tu aurais du partir, mais partir se résumer à échouer. Tu avais une mission , une double, l'une donné par en haut et l'autre... que tu t'étais imposé envers the queen... envers celui qui avait été là pour toi en taule... même si ce n'était que des messages à la con... des lettres peut être sans importance pour lui... Tu le vois reculer, tu lui fais peur? Tu fermes les yeux , un léger rire soufflé vite coupé, comme un umph soufflé par le nez. Il se fout de toi? Tu ne sais pas si tu le fais à sa question ou si tu le fais parce que tu t'es trouvé stupide de pouvoir être aimer par quelqu'un... tu avales ta salive, en le regardant , coupant l'eau lentement, laissant ton corps humide , immobile, envoyant juste tes meches en arrière... Tu n'as pas envie de répondre, parce que quoi que tu dises, tu te dis que ce sera forcément une erreur...

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Le silence est pesant, prenant, distordant jusqu’à ses organes. Il ne répond pas. Il ne dit rien. Et lui non plus, il ne dit rien. L’eau a arrêté de couler. L’air est chaude, humide. Ses vêtements gouttent sur le sol. Que doit-il faire ? Partir ? Le laisser ? Rester ? Attendre une réponse ? Il n’en aura pas, c’est sûr. Il le regarde, un instant de plus, un battement suffisant pour laisser une entrevue, avant de se redresser. Ce n’est pas vraiment comme ça qu’il aurait voulu voir sa matinée se terminer. Mais c’est ainsi, et c’est un sourire qu’il offre. Encore et toujours un. Il ne sait pas quoi dire, quoi faire, quoi penser. Aussi perdu que si on l’avait assis devant le problème ultime de l’univers. Mais n’était pas le cas ? Les problèmes de cœur sont les énigmes du cosmos.

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Tu le sondes. Encore un énième sourire, pour cacher qu'il a mal, donc tu as ta réponse. Personne ne l'a vraiment aimé. Tu as déjà entendu certains échos quand il était petit parce que thawan s'en vantait... Mais tu avais toujours mis ça sur le compte de la vanité d'un petit con dans jamais penser que ce puisse être vrai toutes ces choses qu'on ne doit pas faire subir a un gosse... Tu repensais a ces moments où il vomissait et qu'il te le disait par SMS... Ça te rendait fou... Et s'il recommençait a cause de ça, ce qui se passait la ..? Tu ne réfléchit pas plus loin, tu rappelles l'eau, parce que tu vas avoir besoin du son de l'eau, tu t'approches de lui, lui prenant le visage dans tes mains encore trempées pour l'embrasser sans retenue... Tu veux qu'il oublies ce a quoi il pense tout de suite, qu'il arrête de se détester... Parce que tu le sais, ça va venir comme la dernière fois, coller a chaque fois... Et lui gueuler dessus n'arrangera rien même s'il n'y a aucune porte pour te bloquer cette fois.


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Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi ? Alors que ses lèvres se retrouvent contre les siennes, une réelle explosion de tout ce qui est, de tout ce qu’ils sont, il sent une larme remonter, quitter le coin de son œil pour sa joue. Mais ce serait le damné, que de ne pas répondre à ce qu’il crève de faire depuis qu’il est entré dans cette douche. Ses lèvres se joignent aux siennes, dans le ballet du baiser, portant les mains à celles qui lui tiennent le visage. A-t-il peur qu’il s’envole ? Qu’il disparaisse ? Sauf qu’il ne fait pas partie de ceux qui abandonnent. Il n’entend pas le bruit de l’eau, ça lui est bien égal. Il veut l’embrasser, encore plus, parce que son esprit est vide, et il ne ressent que les étincelles dans sa cage thoracique.

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Tu as chopé son visage. Tu n'as aucune idée de comment le guérir de tout ça parce qu'au fond tu n'es qu'une bête, on ne t'a pas conçu pour ça... Pour comprendre le cerveau des autres, juste pour analyser une stratégie et l'eau contrat a la rigueur... Tu ne veux plus réfléchir, plus parler, parce que vous êtes nuls pour ça et que tu comme lui, on ne vous a pas appris a le faire... Alors tu veux lui faire oublier... Oublier qu'il a dit toutes ces conneries. Tu refuses de croire que tu n'es rien, et si c'est le cas alors tu vas le rendre accroc... Entrée deux haut-parleurs de lèvres assez fougueux , souffles s'écrasant , que ses joues, tu ne veux plus le lâcher. Tu ne veux plus qu'il te regarde comme ça.. peu importe le sacrifice que ça implique pour toi. T'es cabines reviennent, effleurant ses lèvres que tu pinces avec envie. Tes mains lâchent son visage pour l'entourer de tes bras qui se veinent a nouveau et le serrer contre toi, quittant ses lèvres pour mieux les reprendre, ta langue ne demandant même plus l'autorisation. La première fois c'était doux , lent... Ce soir... Tu as vrillé... La douceur, ça va être une autre histoire...

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Tuay entrouvre les lèvres, le laisse entrer, même s'il n'en a pas demandé la permission, même s'il prend sans autorisation. Un son, émit du fond de sa gorge, de plaisir, qui remonte vers sa bouche, noyé contre celle de Bao. Ses tatouages s'animent de nouveau, prenant du relief, un couleur translucide, un arc-en-ciel invisible. Il monte sur la pointe des pieds, cherchant toujours plus de lui, demandant. Seulement, il faut qu'il retire son haut, sinon, ses ailes vont se blesser. Alors même s'il déteste l'idée, il le force à le relâcher, retirant son vêtement pour le laisser tomber par terre.

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Tu le laisses se déshabiller pour ressaisir son visage d'une main, contournant sa nuque pour l'embrasser avec autant d'envie. Ton oreille capte un bruit que tu n'as encore jamais entendu et quand tu quittes ses lèvres, tu vois deux ombres derrière lui, mouvantes. Curieux, tu te penches aussi de lui, pour voir des... ailes? Pourquoi tu l'as jamais vu avant? Tu le regardes captivé, c'est vraiment une fée? L'envie de le protéger devient encore plus grande, tu ne sais pas pourquoi , mais tu le serres contre toi, collant son corps a tien, une main descendant sur une fesses pour t'en saisir et l'autre remontant sur sa nuque , l'embrassant de nouveau , plus lentement, mais ta langue ne voulant plus quitter la sienne. Toi , tu es nu, mais lui non, et tu comptes bien arranger ça. Tu le laches après cette étreinte, pour poser de nouveau un genou à terre, et en quelques secondes, son pantalon vole de la douche sur le sol à coté, trempé, on s'en fout. Devant toi, des hanches fines, tu t'approches pour l'embrasser sur un de ses os de hanches, puis le creux du ventre, son entrejambe touchant ta gorge. Tu t'en saisi lentement d'une de tes mains, faisant gaffe de ne pas le griffer. Tout a l'air si fragile et si mignon chez lui... ta langue vient s'en occuper, ton autre main , lui caressant la cuisse pour contourner ses fesses et le rapprocher de toi... instant que tu choisis pour capturer sa virilité en bouche, tes crocs l'effleurant à peine. T'as bien l'intention de t'en occuper de cette petit chose, tout comme de son maitre.

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Ses ailes se libèrent de ses épaules, de ses omoplates, roulant pour prendre vie et devenir réalité. Tuay les sent, comme de nouvelles appendices qui se libèrent enfin de son corps. Seulement, il est bien trop concentré ailleurs pour réellement s’en occuper. Les lèvres, la langue, les mains de Bao. Son corps qui se retrouve pressé contre le sien. Tuay le suit des yeux, le regarde avec tellement de pensées qui s’entrechoquent, tellement de choses à dire, tellement de silences qui lui restent en tête. Mais tout est totalement étouffé par le reste. Et quand il le voit descendre sur ses genoux, son cœur implose. Il n’a que le temps de remarquer que c’est la première fois qu’il peut le prendre de haut, qu’il peut glisser ses mains dans ses cheveux sans lever le bras. Ce qu’il fait, bien sûr, les mèches autour de ses phalanges, qui se resserrent en sentant alors sa bouche l’entourer. Son gémissement est profond. L’image l’assassine. Il a l’air si petit à côté de lui, même ainsi, même alors qu’il n’est pas celui qui est à genoux. Tuay constate ses épaules, les bras, son dos et il s’accroche à lui, presque désespéré, parce que le plaisir inonde ses sens. C’est de la folie. Pourquoi lui faire autant de bien dans une activité pourtant si dérisoire ? Pourquoi lui ?

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Ses gémissements te parcourir la nuque, t'aimes sa voix , t'aimes ce corps, t'aimes juste pas quand il dit des conneries plus grosses que lui. Ses mains dans tes cheveux te flanquée une pulsion d'excitation dans le dos, ta main se réservant sur sa cuisse alors que ta langue s'enroule a son chibre, sombre et bleutée. Bientôt il disparaît , le pendant entièrement, le cajolant lentement , au chaud presque dans ta gorge. Tu le liberes a moitié pour mieux t'en occuper , alternant doigts, langue et bouche, et quand tu le considère assez torturé, très mains lui font faire un volte face en douceur, pour le mettre face au mur, alors que tu lui embrasses une fesse, blanche, a la courbe qui appelle a des choses indécentes. Tu relèves les yeux, ta main remontant sur ses reins pour appuyé sur sa cambrure... Ne lâchant rien de ce spectacle sublime avec les ailes en arrière plan... Tu lui mords un peu l'autre fesses en grognant d'envie, ta main passant entre ses cuisses pour monter lui caresser son membre, aplani contre son ventre féminin.

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Bao prend soin de lui, comme on le ferait d’un amant. Et c’est peut-être ce qu’il veut voir en lui, même si ce n’est pas une promesse qu’ils peuvent garder. Tuay gémit de nouveau, penché en avant, tentant de se retenir aux épaules de l’autre homme pour ne pas défaillir sur place. Heureusement qu’il n’était plus en si mauvais état, qu’il avait recommencé à manger, sinon il se serait effondré sur place, sous la chaleur et le plaisir. Il peut sentir ses griffes sur sa peau, qui ne le blessent pas. Il y a sa langue qui semble profiter, comme un vrai délice, d’un corps qui est pourtant si petit face au sien.
Cambré, faisant face au mur, il sait que ses ailes sont totalement à sa vue, dépliées et étincelantes, aussi inutiles que jolies, aussi agréables à la vue qu’inoffensives. Il n’a en rien les aptitudes du reste de sa famille. Une alliance qui n’a marché que pour lui offrir le pire des deux mondes. Ses dents qui mordent gentiment dans sa fesse le font revenir, lui arrachant un son, de nouveau, alors qu’il le sent continuer de s’aventurer. Il chuchote son prénom, juste pour le dire. Sans réfléchir, il baisse les yeux, pouvant voir ses doigts sur lui, sa main qui dépasse d’entre ses jambes. Il y a quelques minutes à peine, il s’excusait pour avoir oser penser quelque chose, créant une réaction non désirée. Et maintenant, il s’accrochait à la dernière brindille de réflexion qu’il pouvait formuler, pour éviter de totalement sombrer dans ses gémissements, alors que ce n’était que le début. (modifié)

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Tes mains lachent son membre et sa cuisse pour baisser définitivement le pantalon de la petite fée. Tu lui laisses oter ses pieds avant de pousser le tissu plus loin, et sans attendre, ton genou lui écarte un peu légèrement, ta main revient le cambrer, l'autre qui a choppé du savon en quelques secondes sur le coté passe doucement sur une cuisse , puis deux, puis remontent sur les bourses entre ses jambes, caressant cette zone sensible , avant de remontant entre ses fesses, et pendant que tu lui embrasses, ta main voit ses griffes se retracter par ta propre volonté et sans le prévenir, captant de tes yeux sombres sa réaction à venir, tu enfonces deux doigts imposant en lui... doucement... lentement, centimètres après centimètres, en lent va et vient, qui vont un peu plus loin à chaque fois, lachant sa fesse avec avidité, ton souffle chaud s'y écrasant. Tu entends ton nom, et sourit en coin... alors il n'a pas compris... tu vas lui apprendre que ce n'est pas Bao ici... que tu n'as jamais été Bao, que c'est tout au plus une nomination humaine... tu enfonces plus loin tes doigts et les bougent en lui, ton bras lui entourant le ventre avec un peu plus de force, alors que tu t'es bien redressé sur tes genoux et que ta langue capture désormais sa colonne vertébrale.

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Il n’avait jamais été aussi inutile dans une rencontre sexuelle. Là, il se faisait toucher, embrasser, retourner, déshabiller, laver, alors que son esprit n'était plus qu’un mélange de sensation, de son et de plaisir. Lui aussi, il voudrait le toucher, provoquer des gémissements - ou plutôt, des grognements - sous ses mains, savoir exactement ce qu’il possédait. Et tout devient encore plus difficile à tenir, lorsqu’il sent ses doigts en lui. Ce n’est pas la présence, ou la grosseur, qu’il crée ses réactions, mais la manière dont il les bouge. C’est lent, mais intense, et fait légèrement lâcher ses genoux, alors qu’il se retient au mur. Est-ce l’appel de son nom qui crée le changement ? Car le bras autour de son ventre se resserre, les doigts en lui s’évertuent à le faire gémir toujours plus fort et il sent cette langue remonter sur sa colonne vertébral, jusqu’à la base de ses ailes, qui continu scintiller sous l’excitation, le plaisir. Sans doute que toute la pièce est remplie de ses phéromones. Mais il n’a pas à s’en faire. Parce qu’il a les doigts du seul qui compte à l’intérieur de lui. Heureusement que ces appartements sont bien isolés.

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Et c'est là que ça devient moins pratique, tu manques de te manger une petite aile de princesse de la tronche, coupant court à ta langue qui prenait possession de son dos. Vous allez finir par tomber dans cette foutue douche , et puis c'est toi qui lui a imposé parce que tu ne supportais pas l'idée qu'il le regarde, sauf que c'est son taf et que tu dois bien te rendre à l'évidence, si tout , le Banshee des abysses, il te plait, si toi tu le trouves sexy et attirant alors qu'il ten faut beaucoup pour qu'on te plaise, pire encore, qu'on te débloque des sentiments, il devait certainement faire mourir les hormones des autres et tu ne pouvais pas l'enfermer, le soustraire à tes désirs égoistes , tu allais le rendre malheureux, alors oui , tu encaisserais comme tu avais toujours fait. Ton désir accru, tes doigts en lui, tu te redresses derrière lui, le retenant de ton bras pour ne pas qu'il tombe quand tu lui maltraite un peu cette zone sensible, mais sans violence pour autant, tu as juste une bonne poigne en lui. Ton sourire carnassier passe le long de son cou par l'arrière, immobilisant doucement ses ailes entre ton torse et son dos.
- Dis moi ce que tu veux.... , souffle tout en accelérant les mouvements de tes doigts en lui, ta propre entrejambe frottant à ses reins.

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Il devient pressé, demandeur, remuant légèrement pour qu’il aille plus loin, qu’il continue à aller plus loin. Son souffle, son sourire sont sur sa nuque, ses doigts s’accélèrent et Tuay gémit un peu plus fort, allant d’une main se retenir à l’avant-bras de son homme. C’était une folie, depuis l'instant où ils se sont revus, jusqu’à ce moment dans la douche. Une spirale, dans laquelle ils se sont jetés sans même regarder en arrière. Même si Tuay s’accrochait à l’infime possibilité, ce que tout ceci s’effondre entre ses doigts à n’importe quelle seconde. Et sa voix, qui lui fait fermer les yeux, inspirant fébrilement. Il est brûlant, tout est humide.
Toi… Je te veux toi. appelle-t-il en basculant la tête en arrière, sur l’épaule de son Banshee. Fait ce que tu veux…
C’était peut-être une erreur de dire ça, de lui laisser carte blanche avec son corps. Pourtant, il ne le regrettait pas, et il ne le regrettera pas. Sans doute que demain, ou ce soir (?), il allait subir plus que travailler, mais c’était pour l’instant présent et si Tuay ne vivait pas dans le moment, il ne vivait plus du tout.

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La réponse donnée était la dernière qu'il aurait dû donner. Ton visage reprend lentement ses traces de veines noircies, tu ralentis tes doigts, ce sourire carnassier s'élargissant doucement contre sa nuque. Oh non, il ne peut pas te voir... Et c'est très bien ainsi. Tu portes lentement tes doigts de lui, éteignant l'eau. Vous êtes trempé, tant pis, tu feras ce qu'il faut quand tout sera fini, tu vas toujours nettoyer tes carnages... Tu le prends dans tes bras, sans le prévenir, sortant de la salle de bain même pour la chambre. On peut vous suivre a la trace, tu les laches sur le lit sans trop de violence, mais assez pour qu'il épouse par la force de son poids les draps et la couette, le toussant de toute ta silhouette en contre-jour, griffes de nouveau sortie, l'entrejambe toujours bien réveillée, et te mord la lèvre d'une belle canine, renvoyant tes péchés encore une fois en arrière. Lui faire ce que tu veux hein... Non, il ne veut pas, pas le premier soir...

Tu lui prends une cheville, pour l'obliger a se remettre sur les ventre. Visuellement, sa cambrure, la rondeur de ses fesses , ses cuisses, tout t'apparait dans la lumière tamisée des lampadaires de dehors et cest digne d'une œuvre d'art...
- putain....
Tu effleures du bout des griffes les ailes de fée et la lueur qu'elles produisent. Tu vas commencer soft mais il va s'en souvenir... Tu poses un genou entre ses jambes, les écartant, puis le second genou, tes bras passent sous ses hanches et tu le tires a toi, les soulevant le bassin, venant loger ton entrejambe entre ses fesses...

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Deuxième fois qu’il se fait soulever de terre dans la même soirée / nuit, et cela ne le dérange pas du tout. Tuay en profite pour reprendre son souffle, ses esprits, rejetant ses cheveux trempés en arrière. Sûr qu’il ne pourra pas marcher normalement après. Mffp… Bao n’aura qu’à le trimballer dans tout l’appartement sur son dos.
Sur le lit, la sensation du tissu sec et propre, contre sa peau humide et chaude, est perturbante et le dérange un peu. Bon, il n’est pas fan c’est sûr. La silhouette de l’autre homme est devant lui, immense, qui pourrait être effrayant, mais Tuay gémit légèrement, rien qu’à le voyant. Qui pouvait se vanter que sa simple existence lui provoque ce genre de réaction ? Un seul et unique être. Seulement, il ne peut pas trop s’y étaler, car déjà il doit se retourner sur le ventre. Il ne peut plus le voir, laissant ses yeux s’habituer à la semi-obscurité. D’ici quelques minutes, peut-être un peu plus, le ciel va commencer à tirer vers le plus clair, jusqu’au lever du soleil. Mais il ne le verra pas. Car déjà son corps réagit. Un frisson, que ses ailes produisent en se faisant toucher, émettant une nouvelle lueur. La chaleur dans son bas-ventre se propage au reste de son corps. Il le sent. Il sent son membre contre lui et ça lui provoque un soupir si expressif qu’il pourrait en avoir honte, s’il n’était pas totalement obnubilé par les sensations. L’eau restante continue de glisser sur sa peau, rajoutant à la sensibilité. Il le laissera faire ce qu’il veut.

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Ta main s'écrase sur le creux de sa cambrure, arquant tes doigts griffus et sombres pour en suivre la courbe. Si sexy... Si pâle sous ton obscurité corporelle... Le contraste te fait bander encore plus, ton membre veiné s'autorisant des caresses entre ses petites fesses de velours... Tes mains se posent alors de chaque côté de lui, avançant ton torse au dessus de lui, faisant face a ne pas lui tor de les ailes... En appui sur un bras, tu présentes doucement le bout de ton membre torturant doucement son intimité... Tu risques de lui faire mal, il est étroit pour toi, tu le sens, le peu que tu as tenté d'entrer. Tu écrases t'as langues entre ses ailes remontant jusque dans sa nuque, pour lui mordre le cou doucement, te frottant de nouveau a lui, tes doigts jouant avec son intimité, deux d'entre eux, y entrant de nouveau dans permission.
- où tu planques le lubrifiant...

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La légère morsure dans son cou irrigue autant de sang dans son corps que dans son entre-jambe. Il est fou ? Il veut qu’il l’enfonce de force en lui, c’est ça ? Pourtant, Tuay le sent, ça ne rentrera pas aussi facilement que la théorie le suggère. Avec d’autres, aucun problème. Avec lui… C’est une autre histoire. Sortant de sa léthargie et de ses hormones, il secoue la tête, avant de se redresser légèrement, tendant la main vers la commode. Il ouvre le tiroir, et tente de l’attraper du bout des doigts. La petite bouteille est un dégradé de couleur, quelque chose d’aussi jolie que sa personne, destinée à une tâche principale. Seulement, en se redressant, les doigts à l’intérieur de lui touchent un point sensible, qui lui provoque un gémissement aigue, le faisant à moitié à retomber sur le lit, sans l’objet des désires en main.
Dans le… tiroir… arrive-t-il à dire en reprenant son souffle. (modifié)

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Tu le vois osciller la tête, se vouter sous toi, vers la commode, son bras fin prenant la direction de l'objet en question mais même si tu surveilles ce qu'il faut, un part de toi cherche autre chose avec tes doigts, les tournant doucement, exploitant lentement en lents va et vients, jusqu'au ce qu'il s'écrouler sur le lit dans un gémissement profond et sensuel qui te fout des frissons de désir. Tu te prennes sur lui, un rictus un sadique de coller sur ta gueule lui murmurant au creux de l'oreille un grave...
- trouvé....
Son point g... Et maintenant que tu l'avais trouvé, tu savais aussi comment le prendre pour le faire crier... Ou taper, ou bouger.. tu tends le bras , attrapant a l'aveugle le flacon, lui capturant un peu l'oreille...
- de qui tu as envie... Bao? Ou Banshee...
Ta main a ouvert les flacon.


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C’est si difficile de rester concentré. Son esprit ne pense qu’à ce qu’il recommence, qu’il continue d’appuyer là, de lui faire du bien. Ses yeux sont embués, mais sans larmes pour le moment, l’une de ses mains avant saisit le tissus sous eux pour se retenir à quelque chose. Il joue avec lui, il veut le faire plier. Tuay, en vérité, adore, et se laisse faire, son corps désirant jusqu’à la plus infime parcelle de dignité, de l’avoir en lui. Bao… Ou Banshee ?
Banshee…
Encore une fois, sans doute le mauvais choix. Il pouvait lui faire ce qu’il voulait, il pouvait le faire avec Banshee. Tuay le voulait, il le désirait, il pouvait se laisser mourir là maintenant, juste pour le satisfaire et se satisfaire lui-même.

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Bien sûr que tu joues avec sa resistance. Une punition douce mais bien méritée, et puis ce n'est pas comme si tu lui faisais du mal... Tout en murmurant près de son oreille, tes doigts s'attardent sur cette zone en lui, y appuyant, la caressant, y repassant à chaque fois que tes doigts reviennent à la charge, ton autre main s'affairant à verser une dose de lubrifiant maladroitement dans le creux de ta paume, laissant le flacon retombé sur la couette. Il ne coulera pas, mais tu n'as pas assez de mains pour le refermer donc ça attendra. La réponse qui arrive te fait sourire davantage.
- Pourquoi...
Tu veux le faire parler, l'obliger à essayer de se concentrer à donner une réponse, alors que tu le malmènes. Déjà la main lubrifiant a partagé avec la seconde, puis au lieu de le repénétrer, tu files à l'avant sur son propre membre pour enrouler le bout dans le creux de ta paume glissante et le masser. L'autre est allé s'occuper de ton propre chibre, gonflé et veiné qui n'en peut plus... Alors tu te redresses au dessus de lui, le toisant , le dos hérissé de ces pics qui sont rapparu, le regard sombre, le visage soudainement serieux. Tes mains attrapent ses hanches, et tu te présentes, lentement...
- Ecarte tes cuisses à un peu plus... cambre-moi ça un peu... , que tu lui ordonnes en serrant une de tes fesses dans ta main, jusqu'à ce que le bout de ton membre trouve enfin le moyen d'entrer ne serait-ce qu'un peu. Un grognement t'échappe, te sentant serré en lui et overstimulé... ton autre main agrippe sa hanche à l'opposé et tu appuies un peu plus...
- Te contractes pas...
Tu quittes son intimité lentement pour y revenir, le travaillant lentement au corps... tout glisse, c'est juste une question de gabarit et ... de patience...

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Pourquoi ? Il le torture, le provoque, joue avec lui. Tuay a l'impression de fondre. Son corps, déjà malléable à guise par Bao, devenu encore plus accessible, comme si ses dernières résistances n'existaient plus. Il ne sait quoi répondre, il se souvient à peine de la question, de sa réponse. Il voulait juste se laisser aller, que son plaisir recoucre son corps, un peu plus. Seulement, Bao se tient au-dessus de lui. Et il attend.
Parce qu'il - Un gémissement le coupe, ses doigts s'aggripant au tissus sous eux, avant de le relâcher. Parce que tu es... si beau. arrive-t-il à dire entre deux souffles.
C'est si compliqué de rester concentrer, alors qu'il lui ordonne de se mettre dans une position bien précise. Ses efforts sont là, à écarter les cuisses sur son ordre, à chambre le dos, se livrant dans la plus érotique des positions, ainsi que l'une des plus vulnérable. Lorsqu'il le sent entrer, juste un peu, son corps comprend ce que son esprit ne voit que comme un cadeau. Un challenge... un énorme challenge. Il inspira, s'étend contre le matelas, la moitié supérieur de son corps couché contre la couette, alors que ses hanches sont levées. Il tend les bras, inspire, garde son calme et se détend face à l'intrusion. Tuay aimait les défis. Il est petit, fragile et fin, mais Banshee pourra se défouler autant qu'il le souhaite.

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Le bout de ton membre a déjà en lui quand il répond un truc auquel tu n'es t'attendais pas du tout. De quoi? Ton mouvement est un peu ralenti, ta poigne se desserre un peu de sa fesse, y laissant une marque blanche l'espace de quelques secondes même si ton autre main le garde par la hanche en position adéquate où il ne peut pas fuir. Si beau, il a dit? Sous cette forme? C'est bien la première fois que tu captives quelqu'un suis cette apparence... Et ça te fait quelque chose... Tu le vois encore plus de cambrer, s'étaler sur le lit, ses mains fines logeant le tissu puis l'agrippant, la voix te faisant frémir les tympans. Quelle sorte de créature est il? Une nymphe? Une succube qui s'ignore? Peu importe, tu aimes ça... Putain ce que tu aimes ça... Ta main sur sa courbure de reins, voluptueuse cambrure, que tes griffes effleurent. Tu ne forces pas plus que de raison, un léger sourire sur le visage mais pas celui du predateur... Bien celui qui a aimé cette réponse, discret... Tu baisses les yeux sur ton chibre avide englober par ses chairs... chaudes et demandeuses. La petite fée est disciplinée et tu aimes ce jeu d'inversion de rôle des qu'on arrive dans le privé. T'es doigts repressent un peu des fesses, pour les détendre.... T es va et vients ne se font qu'a moitié mais c'est déjà tellement bon pour une première fois. Lents et mesurés... Tu te délectes de cette vue, de ses courbes qui bougent lentement. Ton souffle devient lourd. Tes yeux se ferment un peu pour apprécier le plaisir... Tu te mords la lèvre de tes crocs et observant sa réaction , après de longues minutes de plaisir lent, de grognement de plaisir, tu tires un peu plus fort que sa hanche pour entrer plus loin, dans un gémissement rauque, ta main lui griffant un peu la fesse.

UNHOLMERE
UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 19:16
Il ne peut s’empêcher de gémir, de faire du bruit. Cela faisait partie de ses charmes, de ne pas être discret. Surtout en le sentant brusquer, s’enfoncer plus loin, tirant ses hanches en arrière. Le choc lui attire les larmes aux yeux, mais de plaisir, de pure joie. Tout comme ses griffures sur sa fesse, alors qu’il tente de reprendre son souffle. Il en reveut. Il en veut encore. Il veut qu’il continue. Il n’y a qu’un contact qui lui manque, que ce qu’il a touché tout à l’heure. Son corps, Tuay le connait. Et Banshee le possède déjà. Il avait compris, en si peu d’informations, en si peu de temps. Alors, il le provoque, car même si sa main l’empêche de fuir, elle ne l’empêche pas de se rapprocher de lui. L’un des péchés capitaux est la gourmandise, et si Tuay n’était pas l’accumulation de l’enfer en lui-même, il n’était rien. Alors il en veut désespérément plus et il va aller le chercher. La douleur, cet étirement de peau qu’il ressent, ce n’est qu’un plus dans toute l’action. Comme les griffes, comme la morsure qu’il a reçu, comme les mains qui le marquent. Banshee… Son Banshee… C’était un fantasme, qui est devenu une réalité, encore plus vivante que n’importe quel rêve. Dans sa gourmandise, il s’est arraché un gémissement plus fort encore. Et un sourire…


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Le moins qu'on puisse dire c'est que la petite fée était expressive et ça ne te déplaisait pas du tout , bien au contraire. T'avais bien envie de faire comprendre au monde entier qu'il était à toi. Tu t'attends pourtant à ce qu'il te dise de stopper, d'y aller plus doucement quand ta pulsion te fait t'enfoncer plus loin parce que cette vue, cette enserrement sur la moitié de ton membre est divine, mais tuay ne fait pas ce que tu penses encore une fois. Tes pupilles élargies observent chacun de ses mouvements, qui fait que son corps se recule vers toi. Il est sérieux? Il est maso à ce point? A moins que tu sous-estimes l'élasticité de son intimité une fois qu'il est excité et qu'il a suffisamment subi de va et vient pour le détendre? Ou qu'une quelconque réaction chimique de son corps lié à son hybridation, lui rende plus malléable tout ça? Il n'y a pas que le librifiant qui facilité ton passage, son corps s'est aussi mis à réagir et alors que ta main a refilé sous son ventre pour caresser le bout de son chibre délicat, tu le sens suinter dans tes dents. C'est qu'il aime vraiment ça... Et il se recule davantage sur toi, s'empalant lentement. Tu ouvres la bouche dans un gémissement étouffé, la respiration coupé.
- Bordel.. tuay...

Ta main sert sa hanche, et tes doigts de l'autre main se ferment sur son membre pour le masser plus fort, fermant les yeux... il cherche , il va trouver... Sourire carnassier, tu te redresses sur tes genoux. Ta main lache d'un coup son chibre qui retourne se frotter au drap, tes mains tombent à plat de chaque coté de son torse, et tu pivotes ton corps vers l'avant, t'enfonçant en lui entièrement dans un grognement lourd, jusqu'à la garde, plus large que le bout de ton membre, appuyant vers l'avant pour appuyé ta pénétration plus vers l'avant de son ventre, là où tu a touché la zone sensible tout à l'heure. Tu lui écartes une cuisse plus haut sur le coté, prenant un appui solide et te penche vers lui... pour lui lecher de nouveau la nuque, ton souffle s'y écrasant. Tu te retires puis revient, lentement, encore et encore, appuyant cette position, profitant pleinement de ce que tu ressens.

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Cette provocation était tel un coup de poker, un lancé de dés. L’action de Bao en réponse lui arrache un long gémissement, un bruit si profond, qui vient du fond de son corps, quelque chose qu’on ne provoque pas, qu’on ne fait que ressentir. Seulement, alors qu’il le sent s’enfoncer, toujours plus profondément en lui, dépassant les limites encore une fois, pour son plus grand plaisir, un cri, un vrai, lui échappe. Il a touché son point le plus sensible, celui-là même qu’il avait atteint avec ses doigts et Tuay a l’impression de se perdre dans le plaisir. Sans le vouloir, il s’est resserré autour de son homme, avant de se détendre de nouveau, pour le laisser faire les lents va et vients. Pas besoin d’être brusque, violent, rapide, rien que sa présence en lui suffit à lui provoquer des réactions exquises. L’une de ses mains se saisit de l’un des poignets de Bao, ses ongles s’enfonçant dans sa peau, sans qu’il s’en rende compte. Il voulait le sentir, mais surtout, il voulait le voir. Cela lui manquait cruellement. Son corps frotte sur le drap, cambré, toujours, même sous les assauts de Bao.
Je veux te v- ah ~ ! Banshee ! Je veux te voir !
Il ne savait pas pourquoi il refusait qu’il l’observe, pourquoi il était toujours dos à lui. Alors que Tuay voulait observer son visage, ses réactions. Même si son souffle, sa voix, lui donnaient toutes les indications dont il avait besoin, il voulait aussi voir ses yeux. En sentant un mouvement plus intense, Tuay griffe légèrement la peau de Bao, se resserrant de nouveau autour de lui sans le vouloir. Toujours aussi impure et dévergondé.

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Tu ne sais ce qui te rend le plus dingue. La souplesse et le sexy de son corps, la sincérité de ses cris et gémissements tiraillés par tes va et vients lents et mesurés, ou cette androgynie d'un autre monde que tu découvrais avec une fascination étrange. Cette sensation de n'avoir ni un homme, ni une femme, mais plus une sensuelle hermaphrodite sous toi te renvoyait a ce monde auquel on t'avait arraché, auquel on avait voulu t'interdire tout acte. Un monde où être ce que tu étais n'était pas être cannibale puisque tu n'étais même pas humain. Tu fais partie de cette famille qu'on appelle demon, mauvais dieu.

Tu sens ce corps léger que tu empales comme pour lui donner un massage, un peu trembler, et ce cri qui te fait sourire, attaché a ton poignet. Une petite fée pervertie par tous ces mâles défectueux, prétentieux, précaires a très yeux. Tous l'avaient souillé. Et quand il te supplie entre deux gémissements de te voir, tu comprends qu'il va vouloir te faire face, et voir plus en détail ce que tu savais été sous la douche. Tes griffes noires savaient perforées la couette et probablement le matelas dessous. Les ceintures noires s'étaient emparées de nouveau de ton visage, tes yeux embués de pétrole. Ton dos s'était de nouveau arboré de ces épines dorsales d'obsidienne, ton gabarit un peu plus important restait quand même humain, ta peau passant du mat de l'humain a un bleu gris quand les veines s'en mêlaient... Ta voix elle était restée rauque. Ta langue bleutée était devenu un peu plus rapeuse et plus longue, prenant source plus loin dans ta gorge. Tuay allait il accepter tout ça, maintenant que vous vous retrouviez au lit. Lentement, tu t'otes de lui, pour passer tes mains sous son ventre et le retourner, faisant face a ne pas blesser ses ailes, en detordant une sur la couette dans tes griffes. Et l'observe, bras tendus au dessus de lui, ton membre avide de retrouver son corps chaud et serré, pose en partie sur son ventre plat.

Tu t'allonges entre ses cuisses si fines sans y peser pour ne pas lui faire mal, l'embrasse lentement, caressant de ta langue la sienne, ton pouce puissant doucement ses mèches en bataille.
- ma Queen... , Que tu murmures gravement dans son cou, avant faire un mouvement de hanches qui te présente entre ses fesses. Tu l'embrasses encore en entrant de nouveau en lui, aussi lentement que la première fois.


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Ses yeux, enfin, peuvent le voir. Et il est subjugué, quoi qu’encore embué par le plaisir. Le visage de Banshee, Tuay le trouve fascinant, tout comme les métamorphoses de son corps, s’assombrissant par endroits, perdant de leur côté humain à d’autres. Il voit ses veines, ses bandes noircies qui courent sous sa peau. Il perçoit les pics dans son dos, qui auraient pu être terrifiantes, si elles ne lui inspiraient pas une étrange sensation de protection. Personne ne pourra lui faire de mal, tant qu’il reste contre lui. Et Tuay tentera aussi de le protéger. Pas par la force, non, il ne pourrait pas faire de mal à qui que ce soit. Le monde avait été cruel avec Bao, le forçant à l’être tout autant. Et Tuay tentera, du mieux qu’il peut, de se le faire pardonner. Ses griffes ont abimés ses draps. Mais toute son attention est sur lui. Écartant un peu plus les cuisses pour l'accueillir, le visage couvert de ses larmes, formant des paillettes sur ses joues, au signe du plaisir qu’il a reçu et qu’il continue de recevoir de sa part. Il sent ses doigts dans ses cheveux, alors que lui-même caresse ses bras, remontant jusqu’à ses épaules. Sa langue contre la sienne, son cœur résonne dans un énième soupir de plaisir. Il y a quelque chose dans les baisers de cet homme, que Tuay ne pourrait pas comprendre, qu’il n’arrive pas à définir. Surtout alors qu’il a l’impression que sa bouche est remplie de lui, d’une image aussi obscène qu’existante. Les paupières closent, il le laisse dans son cou, ressentant une douce chaleur dans son ventre en l’entendant. Il s’agissait de confort, de réconfort. Lorsque Tuay ouvre les yeux, la respiration tremblante, ses yeux ne sont plus qu’une profonde abyssale de paillettes, aux reflets d’arc-en-ciel.

Il accueille Bao contre lui, ses lèvres rejoignant les siennes, alors même qu’il l’entoure de ses bras. Son corps était prêt à l’avoir de nouveau en lui, presque comme s’il était fait pour ça. Il avait sans doute raison, Bao. Tuay est fait sur-mesure pour lui.

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Entre deux baisers, tu retiens ses traits, ses souffles, l'expression de ton visage. Lentement, entre ses cuisses tu t'immisces de nouveau en lui, compressant lentement sa virilité délicate entre vos deux bas ventre, forçant lentement parce qu'il reste étroit mais ... putain ce que c'est bon. Ta respiration s'est ralentie, plus profonde, plus lourde. Tu le laisses te toucher, te délectant de cette douceur qu'il a dans les doigts. Pour la première fois, une personne touche tes épines. Tu n'as jamais autorisé ça avant. Et quand tu montrais ta forme actuelle, ti étais soit puni quand tu étais plus jeune, soit foutu en isolement quand tu étais en prison, avec une bonne dose de pilules pour t'inhiber de force. Et en général , elles avaient servi à blesser des petites malins qui voulaient t'attaquer par derrière. Lobster a encore une large cicatrice sur le torse. Il n'a été sauvé que parce qu'il cicatrice au soleil par mitose comme les plantes. Ton corps se rapproche du sien sans l'écraser, quittant ses lèvres pour le voir quand tu le prends plus loin entre. Ta main passe sous sa cuisse pour la remonter un peu plus haut autour de toi, et remonter ta cuisse sous sa fesse, prenant un meilleur appui pendant que tu continues les lents va et vient.

De tes revers de doigts à la peau lisse et noire, tu viens oter ses larmes qui donnent une couleur étrange à tes phalanges, paillettées... comment etait-ce possible qu'un être produise ça? Lui essayant un peu le visage, tu montres ensuite tes phalanges à ta propre langue pour en lecher ce qu'il a laissé perlé de ses yeux. Le gout est sucré. Se faisant, tu ancres ta main dans la matelas, ton pied , et tu accèlères tes coups de reins, le toisant toujours, fasciné.

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Encore une fois, il bouge son corps pour le placer à sa guise, Tuay se laissant aller à sa mercie, sans peur ni contrainte. Bao était si doux, malgré l’intensité de l’échange, c’était presque un paradoxe. Tuay resserre sa cuisse sur la hanche qu’il entoure. Son cœur bat la chamade, perçant contre sa cage thoracique, qui renferme elle-même des millions d’explosions. Les doigts sur sa joue, retirant des traces de larmes pareilles à des diamants, qu’il goutte. Tuay l’observe ne sachant s’il doit gémir pour la vue, ou pour les va-et-vient qu’il ressent en lui. Peut-être les deux, qui s’échappent en soupirs de ses lèvres. Et c’est alors qu’il le sent accéléré, ayant plus d'appuis, plus de maîtrise, comme s’il pouvait se le permettre maintenant. Tuay s’accroche à lui. Il n’avait pas osé lui demander d’aller plus vite ; tout d'abord parce qu’il ne savait pas s’il aurait été capable de le supporter, et ensuite, parce qu’il trouvait déjà l’échange tout à fait plaisant. Il pouvait tout ressentir de lui, jusqu’au moindre détail. Et sous les vagues de plaisir qui bousculaient son corps à un rythme différent, son dos s’arqua en une courbe aidant à l’emprise de Banshee, ses mains s’attachant à lui avec la même force. Il ne voulait pas non plus qu’il s’échappe, qu’il s’agisse d’un songe poussé à l'extrême. Il le voulait, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le supporter. Il lui avait dit, après leur premier baiser. Une promesse scellant un baiser aussi décisif, ne pouvait qu’être tenue.

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Il ne t'a pas supplié d'arrêter , pas demander de ralentir, au contraire. Tu le sens se cambrer, son ventre épousant le tien un peu plus haut pourtant. Son élasticité, son corps qui s'embrasse alors que tu n'es pas a ton maximum, loin de là, tu perds ton sang froid, quand ses mains s'emparent davantage de tes épaules, frôlent très épines, te lançant des frissons dans le dos, qui te font expirer fortement entre ses lèvres entre deux baisers volés. Tes muscles vibrent sous ses caresses, ses effleurements. On de tes bras se fraye un chemin suis le creux que forme sa cambrure. Tu le compresses contre toi, continuant tes va et vients plus rapides mais toujours appliqués a le sentir entièrement autour de ton membre. Ton corps entier se maîtrise, sans quoi tu lui pulvérisateur les reins. Il n'est pas prêt. Ton coeur accélère, très souffles aussi, ta seule main libre de perdant dans cette nuque d'une, code sur le lit, allant torturer de ta v langue cette petite oreille douce entre ses mèches qui bougent avec les acoups.
- a qui es-tu...


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La chaleur est étouffante, suffocante, alors qu’il l’embrasse à la folie, à la passion, tentant de lui répondre, de suivre le rythme. Ce n’est pas simple, mais d’être ainsi stimulé de tous les côtés, son corps prisonnier de ses mains, de ses mouvements, gémissant pour toujours plus, pour encore plus, lui faisait voir des étoiles. C’est comme s’ils étaient fait pour s’adonner à cela, à coucher ensemble, à se prendre follement jusqu’à ce que l’un d’eux craque - et plus particulièrement Tuay, si son dos cédait sous les pressions. Ses doigts s’accrochent, ses ongles s’enfoncent, ses cuisses se resserrent, alors qu’il le sent aller vers son oreille, les mouvements en lui brûlant jusqu’à la dernière connexion qu’il avait avec le présent. Il lui a posé une question, mais il ne sent que son souffle sur sa peau. Les doigts de la fée se prennent dans les cheveux du banshee. Le seul son qu’il arrive à produire est une supplique gémit de continuer, qu’il en veut encore. Il n’a pas entendu, il ne sait pas ce qu’il lui demande. Banshee le torture, veut qu’il se reconnecte, veut qu’il tente désespérement de reprendre ses esprits, pour ne pas tomber dans la spirale de son plaisir, pour lui retirer cette étincelante joie, le frustrer ou que sais-je… Ou alors, voulait-il simplement une réponse honnête ? Sortie toute droit de la boite des vérités, aucun mensonge ne pouvant dépasser ses lèvres dans cet état.
Toi… arriva-t-il à répondre, le souffle coupé une nouvelle fois. A toi…

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Tu grognes de plaisir dans son dos quand il renforce les ongles dans la peau. Il ne faut pas chercher à comprendre, ta notion de la douleur est bien différente des humains lambda. A chaque que tu reviens en lui, tu sens cette pression autour de son membre, ces spasmes. Il prend son pied a un point que tu n'aurais pas imaginé et c'est grisant. Jusque là tu avais refusé le rapport sexuel parce que tu le pensais trop fragile, tu aurais voulu le préparer plus longtemps, pas sécurité et il avait tout avalé, pris d'une faim soudaine avec la sensualité d'une fée dépravée qui n'attendait que ça. Son corps entier a l'odeur du vice, de la gourmandise, de la luxure, de l'envie... Quand il t'écrivait, tu avais eu un pressentiment, une curiosité inexpliquée qui t'a fait continué... Et le jour où il t'a envoyé ses jambes, celles là même qui t'entourent, et que tu caresses d'une main puissante, tu as du que tu ne pourrais pas l'oublier. Pas que a cause de ses jambes, non, il y avait tout ce qu'elles dégageaient. Il n'avait pas envoyer que ses jambes. Il est encore plus craquant que le jour où tu t'es rendu compte que c'était lui. Ces ailes qui frémissent quand tu les effleures, cette force frêle que tu vois pourtant et ressens. Il s'abandonne a toi, te fait confiance, chacun de ses gémissements se perdent contre ta peau, s'échouent contre très lèvres entre deux baisers volés et une langue caressée, et la réponse , tu l'aimes. Mais oserait il dire qu'il est a un autre. Tu ralentis pour le laisser reprendre son souffle, en appui sur un coude, tu viens l'embrasser, ta main, descendant un peu pour attraper son membre rendu suivant de plaisir, pour le caresser lentement. Tes mèches se mélangent aux siennes.
- ne me demande plus jamais de simuler.... Je suis a toi Tuay, j'ai trouvé mon maître et j'irai nulle part ailleurs sans toi...


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L’embrasser était réellement une expérience en soi-même. Tuay pourrait se perdre dans cette simple attention dans cette embrassade, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait rien de plus intime, pour lui. Même s’il l’avait littéralement en lui actuellement, faisant des vas-et-vients lui faisant voir les lumières du lever du jour comme une sacrée illumination, avoir ses lèvres contre les siennes étaient à un autre niveau. Il sent sa main sur lui, s’occupant de son sex négligé par la séance, lui arrachant des sons du fond de la gorge. Ils transpirent tous les deux, rendant la douche qu’ils venaient de prendre totalement obsolète. Et il lui parle, encore une fois. Ses yeux tentent de le trouver, de faire la focus sur son visage. Relâchant l’une des épaules à laquelle il se retenait, Tuay vint s’essuyer ses propres joues, voulant le voir pour pouvoir l’entendre. Ainsi, c’était cela qui l’avait touché, qui l’avait blessé. Lui avoir demander de faire “comme si”. Tuay pourrait en rire, mais à la place, il vient lui toucher les joues, se redressant plus assez pour l’embrasser de nouveau, d’une manière beaucoup plus tendre et douce.
Okay… Plus jamais je ne le dirais… qu’il arrive à répondre, le regardant dans les yeux. A la place… Je te demanderais si mon préféré, mon agneau… Mon chéri… voudra venir avec moi.
Ses doigts touchent ses pommettes, sa mâchoire. S’il avait compris plus tôt, peut-être que la situation actuelle ne se serait pas produite. Ou alors, elle aurait quand même eu cette fin ? Dans tous les cas, il était absolument ravi. Car Bao, son Banshee, est à lui.


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Tu souris un peu quand tu le vois te chercher un peu. Ses larmes te paraissent si étrange? Est-ce que le plaisir lui provoque ça ? A moins que tu ne lui fasses horriblement mal , mais t'as vu aucune trace de sang, tu n'as même pas sentir quelconque zone lachée autour de ton membre qui s'est veinée et durcit un peu plus avec le rapport dans les débuts mais rien, et son corps ondule si joliment sous tes mains , que s'il avait mal , tu y aurais senti des tensions involontaires, des réflexes de défense, mais rien. A moins que son masochisme soit développé à un point que tu n'as jamais rencontré? T'as conscience d'être un gros morceau pour lui, parce quue tu le penses ou qu'il le pense, mais parce qu'il y a juste à vous regarder, la différence est si flagrante que tu es même étonné d'avoir pu entrer à lui la première fois... Alors en lui parlant tu le calmes, son corps finit par ralentir ses reflexes brulants de vouloir plus, et le tien reprend son rythme du début, doux, lent, ce qui a ce stade de sensibilité accroc après tant de frotements, te procure tout autant de plaisir.

Et quand il parle, tu hausses un sourcil échappant un léger rire, sous son état second et sa voix un peu à coté de la plaque. Il est si mignon quand il est en extase.
- Ton préféré ? Ah parce que y'a une liste après moi?
Toi qui pensait que jamais de ta vie tu aimerais avoir des sobriquets débiles comme mon chéri, que tu trouvais ça ringard, finalement, tu n'as aucune envie qu'il les donne à quelqu'un d'autres.

- Va falloir travailler tes surnoms, tu bousilles mon charisme... , que tu râles contre sa gorge, soufflant de plaisir par le nez en le prenant profondément lentement, le faisant remonter de quelques centimètres sous ta force. Ta main continue à lui caresser doucement cette virilité douce dans ta paluche calleuse, dans laquelle tu viens de rajouter du gel lubrifiant, accentuant la sensibilité. Tu sais que tu n'es pas loin de la fin. Tu tiens davantage ordinairement mais pour une première fois et si serrée qui plus est, avec autant de stimuli de tous tes sens, c'est un miracle que tu ne sois pas arrivé avant.


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Son sourire illumina son visage, alors qu’il le regardait. Une liste après lui ? Non, il n’y en avait plus. Bao avait raillé tous les noms qui pouvaient prendre place sur cette page vierge. Un peu contre le gré de Tuay. Car lui, il avait toujours été prompt à l’affection, aimant l’amour et le plaisir, sans jamais vouloir s’y attacher réellement. La seule et unique fois où son cœur avait cru pouvoir enfin se poser, la trahison avait été trop douloureuse pour le supporter. Mais cet homme, ce “monstre” qui n'en ai pas un, avait réussi à corrompre ses sentiments enchaînés, libérant de leur cadenas ses émotions.
Bien sûr que non, il n’y en a pas, de liste ! répondit-il avec le même sourire. Tu es simplement mon unique préféré…
Cette fois, sa remarque le fit rire, avant que l’exclamation de ne se transforme en un gémissement long et sincère. Il le sentit profondément en lui, son corps réagissant sans même qu’il ne puisse l’empêcher, dépossédant complètement de ses réactions. La force physique de son homme le surprenait encore, alors qu’il s’avait, pourtant, il le savait, qu’il pouvait le briser en deux dans un souffle. Mais la seule démonstration de force que Bao avait fait preuve en sa présence, était l’aisance avec laquelle il arrivait à le soulever de terre pour le prendre dans ses bras en l'emmenant partout. Quelque chose qui retournait si facilement le cœur de Tuay, que cela en était indécent.
Ses mains étaient tendres contre sa peau, aimant les différences de textures qu’il sentait sur son amant. Son ventre était chaud, il sentait sa main sur lui, qui travaillait à le faire venir, à lui provoquer le paroxysme de son extase. Evidemment, ses cuisses tremblèrent, alors que ses soupirs se faisaient toujours plus intenses et profonds. Il n’avait pas remarqué qu’une légère lumière perçait déjà par la fenêtre.

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Le lit a subi quelques dommages, entre le detrempage, les trous de ses griffes, le bordel un peu provoqué par les gestes de la petite fée et tes cramponnages à toi. Tout avait un peu secoué l'équilibre des draps, mais ce n'était rien le jour où tu allais te lacher. Qui sait que peut être ce sera la fin de ce pauvre meuble, de base uniquement fait pour dormir. Ah si seulement. Aucun meuble n'était à l'abri avec toi, que ce soit ou non à cause du sexe. C'est là qu'on allait voir à l'avenir, si le cher vaut par sa solidité ou si Tuay s'est juste fait avoir par des apparences.

Sa douceur, sa délicatesse, c'était paradoxal, t'en avais baisé des femmes par le passé mais aucune ne t'avait jamais fait l'effet de ce que lui te procurait, et pour autant, la douceur était ressemblante, outrageusement ressemblante à s'y méprendre et ce doute du genre auquel il appartenait était un argument supplémentaire à ta curiosité.
Les caresses s'amplifient, tu essaies de rester souples dans tes doigts pour ne pas le brusquer, mais la soupir de plaisir intense qu'il a échappé dans le creux de ton oreille à ton coup de rein plus profond et fort que les autres n'a rien fait pour te calmer, et tu te sens toi aussi au bord de la rupture, accentuant par plaisir au fur et à mesure que son corps est prêt de sousbressauts, les pénétrations plu slongues et plus fortes, te sentant de plus en plus enserré en lui. Ca te rend dingue, ta langue s'écrase sur sa gorge, plus longue, la possédant, tes crocs frolent sa peau, tu as terriblement envie de le mordre mais tu te retiens, ce serait barbare.

Tu sens ses jambes trembler mais tu continues, un large sourire carnassier sur la gueule. Sourire qui se mue en gémissement profond quand sa réaction final à lui finit de serrer ses chairs par spasmes autour de ton membre, provoquant l'accélération de ses sensations. Tu te laches, te libères en lui, sans cesser de le stimuler. a plusieurs reprises, sa main serrant sa nuque, plongeant son visage dans son cou et ses meches, en plus extase, sous tes soupirs profonds et graves qui s'étouffnt dans les tissus.


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Après cette soirée, ils ne seront plus pareils. Tuay le sent en lui, le plaisir coulant sur son corps, sur eux deux. Ses joues sont humides, bougies, brûlantes. Tuay est essoufflé. Mais l’extase est douce, si belle, si bonne, que les quelques secondes qui suivent, il se perd dedans, une main entre les mèches de son homme, de son Bao. Il passe les bras autour de lui, de ses épaules, voulant le garder contre lui le plus longtemps possible. Ses fines ailes ne sont pas revenues sur ses bras, le plaisir n’étant qu’à peine redescendu. Les respirations sont lourdes, et il ferme un instant les yeux pour tenter de se reprendre un minimum.
Tu es à moi… souffle-t-il, comme s’il était mal vu de l’avouer à voix haute.

Parce que tout ce qu’il avait jamais possédé avait fini par lui être retiré. Il ne voulait pas que le sort s’acharne encore plus longtemps, et que cette fois, ce soit Bao qu’on lui enlève. Oh non, il ne l’acceptera pas. Le savait-il, le premier jour où ils se sont revus ? Alors qu’il lui interdisait de couché avec les membres du club… Il est le seul à qui il a dit cette règle à voix haute. Peut-être que même avec l’ombre de Banshee au-dessus de sa tête, il aurait craqué. Bonne chose qu’ils soient la même personne. Car après tout, Tuay ne voulait pas reproduire les péchés de sa mère.
Embrasse-moi… demanda-t-il, encore une fois.
Ils avaient complètement ruiné son lit. Comme s’il en avait réellement quelque chose à faire…

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Après le grand saut, ton analyse redescend un peu, ton corps ralentit parce qu'il est arrivé en même temps que toi, que vous avez eu une nuit difficile tous les deux et que vous corps quémandent le repos. Tu aurais pu continuer toute la nuit s'il fallait, ça arrivera, mais tu t'es conditionné des lots que tu as touché le carrelage tout a l'heure: lui donner une leçon, l'amener ou toi tu veux, pour n'être que l'unique, le rendre accroc et ça ne fait que commencer et ça, la petite Queen ne le sait pas. Allongé sur le côté, tu le laisses te prendre dans ses bras, sentent son corps humide contre le tien, ta main encore engluée de sa substance alors que toi, c'est son corps qui a tout gardé. Tu obéis sa requête, docile, dans un de ces baisers lents de départ, résorbent lentement tes modifications corporelles au fur et a mesure que ton calme revient... Tu lâches les lèvres après t'être doucement ôter de lui. Par réflexe tu passes ta main entre ses cuisses passant lentement tes doigts le long de ses fesses toutes humides et regarder ta main concerné. Pas de sang. Un soulagement intérieur qui te fait sourire un peu.
- désolé pour ça... Je voulais être sur que je t'avais pas blessé... , Que tu lui expliques en revenant l'embrasser. Puis tu te redresses.
- je reviens...
Tu te lèves , direction la salle de bain. Tu choppes une serviette, te lavant vite fait les mains, avant de revenir. Un genou sur le lit.. tu souleves en douceur Tuay une fois le serviette mousse sur son corps, tu tires la couette d'une grande flambée de bras et le soutenant tu le rallonges, et tu toi a côté, essuyant sa b peau douce. Puis tu attrapes le drap et vous recouvre, t'allongeant sur le dos, le pendant contre toi, ta main dans le creux de ses reins.


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En sentant sa main sur ses fesses, Tuay se rend compte de sa sensibilité mais également de la trace qu'à laisser Bao. Il aurait aimé lui répondre, lui expliquer que son corps était fait pour satisfaire, comme d'autres en avaient un pour tuer. Et puis, il ne pourra jamais le blesser... Mais il l'embrasse et ses songes s'envolent comme des papillons. Parce que, ce n'est pas quelque chose qu'il connaît. Embrasser, comme ça, si simplement, comme si ce n'était rien de plus que naturel. Même s'il lui a dit qu'il revient, Tuay a un peu peur que ce ne soit pas vrai en l'observant partir. Il tente de se redresser, une douleur irradiant déjà de son dos. Le matelas s'affaisse d'un côté et son corps est de nouveau bouger, comme s'il n'était qu'un plumeau. De nouveau contre lui, il soupire, fermant les yeux en inspirant doucement.
T'as fait des trous dans le matelas... qu'il chuchote en riant sous couvert, une fois totalement à l'aide contre lui.
Il a encore l'impression de l'avoir en lui, comme si sa présence était une information désormais enregistrée. Ses mains lui touchent doucement le visage. Il lui aura fait dormir deux fois nu. Quel culot...
Tu pars pas, hein... qu'il murmure, en fermant les yeux, se sentant derrivé vers le sommeil, sans le lâcher.

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Tu regardes un peu sur le coté , les degats du matelas.
- Mh. ça va , ça se voit à peine. Faudrait que tu prévois un lit pour le sexe et un lit juste pour dormir. Genre une salle pour ça.
Tu proposes ça dans le vent parce que ça te parait simplement logique. Tu ne sais même pas si ça existe vraiment et les préférences de la petite fée, tu le découvres peu à peu et pour le moment, ça te plait au plus au point. En tout cas, s'il rit , c'est qu'il va bien. Tu préfères le voir comme ça que la fois ou tu as découvert qui il était ou bien ces fois où tu savais qu'il vomissait non stop, probablement recroquevillé dans un coin de salle de bain, même si depuis ton arrivée ce n'est pas arrivé.

Partir?
- Pour laisser la place à un autre ? C'est mort.
Du bout de tes doigts dont les griffes ce sont résorbés, tu lui caresses doucement de haut en bas, le creux des reins, jusque sur la courbe de ses fesses. Ton autre bras sortant une clope, du paquet que t'as ramené avec le reste.
- Je peux fumer avant de pioncer? que tu demandes, la clope entre les lèvres, lui jetant un petit regard, le briquet dans l'autre main.

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J'y penserais... répondit-il, à demi sérieux, un sourire aux coins des lèvres.
C'était idiot, ça sortait complètement d'une idée toute faite qu'un lit peut supporter les deux. Mmm... Ce serait pas mal. Même si Tuay devra souvent penser à refaire le deuxième lit, à changer régulièrement les draps. L'argent était loin d'être le problème dans l'histoire. Il s'agissait de confort.
Et il se mit à l'aise contre lui, un bras autour de son torse. Il ne voulait pas laisser sa place mais Tuay ne le laissera pas partir comme ça de toute manière. Oh, il pouvait bien le soulever, le plus jeune s'accrochera. Personne ne pourra lui enlever son Bao.
Complètement contre son homme, s'endormant presque déjà sur lui, il l'entend pourtant encore dans sa conscience réveillée.
Oui vas-y... souffle-t-il, la voix presque éteinte.
Ses caresses dans son dos, sa chaleur corporelle, son souffle, sa respiration contre lui, son odeur, son touché. Il lui en avait fallu de si peu pour l'avoir...

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Ta main le caresse contre toi . Tu te dis que s'il refuse, tu ne forceras pas. D'ordinaire, t'en aurais rien à foutre mais tu es chez lui, dans sa piaule, t'as déjà niqué son lit, autant ne pas abuser. Et puis, t'as pris autant ton pied que lui, tu te sens bien, t'aurais pas penser. Tu ne comprends pas comment le monde peut être si petit en réalité, tu essaies juste de ne pas y penser, parce que le pourcentage de probabilité pour que ta queen soit Tuay était juste impossible. Et pourtant... alors savoir qu'en plus, il supporte tes début d'assauts... ça te rend bien, heureux, tu ne sais pas comment définir cet état. Appaisé? Comme jamais tu ne pensais ça possible et ça te fait flipper aussi parce que plus c'est adéquat, plus c'est parfait et plus les risques sont grands pour que tout se fracasse au sol.

Avant d'allumer ta clope, tu prends sa jambe en se redressant juste un peu, pour la remonter sur ton ventre, puis tu tires le drap bien sur lui pour qu'il choppe pas froid avec la sueur et la vent qui vient de la mer. Tu as laissé la fenetre ouverte par loin, tu ne bougeras. Tu craques la flamme et profite de ta clope en silence, continuant de lui caresser la cambrure de son dos et de ses fesses du bout des doigts. Tu repenses à certains moments de ton passé et à quand il était petit. C'est si bizarre, qu'aujourd'hui il soit ton amant, mais t'as aucun probleme avec ça. Après sa clope, que tu tacles avec succès par la fenêtre, tu poses ta joue contre ses cheveux et t'endort avec lui. Toi d'ordinaire insomniaque, pas cette nuit.

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