Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet  :: Home Queen Home Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

13B. AVEUX ET PUNITION

Aller à la page : 1, 2  Suivant
UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Lun 15 Mai - 18:38
AVEUX ET PUNITION

* * * * *


Après ces excuses et après mis les dernières choses au point, notamment avec Wyatt qui a mal compris un terme de Tuay, tu reçois un message sur ton téléphone. Tu fronces les sourcils en lisant. Tu t’en veux un peu pour sa gorge, merde… En revanche… il ne te dit que rarement quand il se barre. C’est ce qui vous faisait souvent péter un plomb avec Wyatt, la peur que Lobster l’aie chopé en douce. Tu laisses Tuay s’exciter tout seul, ne voyant que son torse un peu dénudé se couvrir dans le coin de tes yeux pendant que tu réponds, encore torse nu, plaies un peu à l’air qui se referment millimètres par millimètres: [Ok.] Très éloquent. Que peux-tu lui dire de plus. Avec nonchalance, mais par respect pour jian et bar, tu dis à Bar en sortant derrière Wyatt, qui en fout partout au sol de sa bouillie incolore.
Jian me dit de te dire qu’il a besoin de prendre l’air et qu’il embarque Phil avec lui.

Tu ranges le tel, jetant un œil par-dessus ton épaule pour voir où est Tuay. Tu attrapes la chemise noire que t’as laissé la veille sur un des portes manteaux. ça tombe bien tiens. Pour une fois que c’est utile que tu oublies un truc sur place. Tu l’enfiles la fermant à peine, juste pour être correct en sortant d’ici. Puis tu attrapes deux casques noirs, dont tu tends le second à Tuay. Ce soir, vous rentrez en moto, maintenant que tu l’as récupéré. Il est venu sans toi en plus aujourd’hui, vu que vous aviez deux choses différentes à faire à l’ouverture. Tu prends la direction de la sortie en t’allumant une clope, faisant signe aux derniers employés que vous allez fermer, histoire que Bar ne se casse pas la tête à faire le flic quand il partira.

Tranquillement, tu vas poser ton cul sur la moto de route imposante qui attend près de l’entrée, loin du parking privée, attendant son altesse en fumant ta clope, pensif à ce que vous pourriez mettre en place pour protéger cet endroit. C’est pas comme si c’était nouveau que tu ne veuilles faire comme personne. Les cendres volettent vers la chaussée où les bagnoles passent sans cesse. Cette ville ne dort jamais. Ici tout existe, on ne te calcule qu’à peine, juste pour te dévisager de haut en bas puis on passe son chemin. Tu commences à t’y faire au final, mais c’est dur d’oublier dix sept ans. Quand Tuay arrive, tu tacles ton mégot au loin et enfiles ton casque, dégageant la béquille, et tu l’attends, s’assure que son casque est bien mis, le laisse s’installer et le rapproche de toi, avant de démarrer. Tu sais qu’une fois chez lui, ce serait peut être compliqué, mais t’es prêt à encaisser.


--



Une légère migraine commençait à pointer, mais il l’ignora. Parce qu’il savait qu’il allait devoir se rendre à la maison-mère dans peu de temps, que l’idée de croiser Thawan ne l’enchantait guère, surtout après toutes ses découvertes. Mais il devait également sécuriser son club et cela ne passait pas que par un nouveau vigile compétent. En observant Bar s’éloigner Tuay songea qu’il négligeait tout le monde en ce moment. Où étaient passé ses nuits à boire et rire devant des émissions nulles pour oublier la soirée toute pourrie qu’ils avaient dû assumer ? Avec la gloire et la renommée était arrivé les ennemis et surtout la mauvaise attention. Tuay n’a que vingt-trois. A mon âge, mon père, mon vrai père, s'est à peine fait embaucher pour devenir jardinier. Et l’autre, mon père adoptif, tenait la moitié des parts de la vente d’armes de Thaïlande. Seulement, il n’est pas de ceux qui pleurent en attendant qu’on le sauve. Il n’avait plus fait ça depuis le jour où Thawan l’a menacé du bout d’un revolver. Il pensait qu’il s’agissait d’une blague, son grand frère. Mais Tuay l’avait pris aux mots. ”Si je te revois pleurer, je t’explose le crâne.”

Quand il arrive, Bao jette sa cigarette sur le bas-côté, assis sur sa bécane. Pas réellement le Prince Charmant auquel on peut rêver en étant enfant. Seulement, Tuay n’a pas besoin d’un prince. Il veut un être capable de tuer pour lui. Bao lui avait dit qu’il avait enfin trouvé un maître. Tuay le croyait, voulant de cette loyauté. Même s’il merdait, même s’il pétait des câbles et menaçait ses employés, ce n’était rien à côté de ce dont Tuay a réellement besoin. Qui a besoin d’un prince charmant lorsque l’on a un monstre ?
Une fois bien installé, Tuay se penche sur le côté, avant qu’il ne démarre, tentant de voir son visage. Mais trop tard, il n’a même pas le temps de lui dire quoi que ce soit qu’ils sont déjà partis. Alors, il n’est pas le seul à vouloir rentrer rapidement ? Au vu des réactions de Bao, Tuay doutait qu’il ait compris pourquoi il avait soudainement mis tout le monde dehors. Mais bon… Ce n’était pas le plus important. Ses yeux suivaient le décor qui défile. Il aime bien être emmené en balade comme ça. On pourrait presque dire que c’est romantique.

Enfin devant son immeuble, à l’arrêt, il descend et retire le casque, soupirant légèrement après avoir dû porter quelque chose d’aussi inélégant. Il l’observe, avant de faire un demi-sourire à Bao.
-Je devrais nous en trouver des plus jolis et des couleurs qui matchent ! lance-t-il avant de se retourner pour partir, tout content de rentrer.


--


Tu le sens dans ton dos tout le trajet, il est si sage. Ca te fait un peu bizarre, tu t’attendais à ce qu’il soit un peu… plus tactile pour une première en moto avec toi, mais non, du coup , ça te fait garder tes mains aussi pour toi et ta réserve. Faire gaffe à ce que tu fais, et dit, ou jouer le grincheux buté? Tu ne sais pas, c’est un peu frustrant. Même quand vous communiquiez par message, il y avait des soirs où tu t’étais senti un peu le cul entre deux chaises à ne pas savoir si tu pouvais être naturel ou pas, si tu pouvais dire les choses comme tu les pensais ou pas. Par peur d’aggraver les choses, un état ou encore te faire engueuler et détériorer votre relation. Tu n’es pas expert en la chose et c’est encore tout frais. Des mois à échanger et en quelques jours, tu te sens autant sur le fil qu’avant. Mais comment lui expliquer… Tu ne sais pas ce qui s’est passé en ton absence.

Pourquoi n’a-t-il pas posé de questions, pourquoi n’a-t-il pas été plus inquiet quand Wyatt t’a ramené? Pourquoi c’est Jian qui s’est occupé de toi et pas lui? Tu ne comprends pas… peut-être était-il plus occupé? Peut-être que tu l’as mis mal à l’aise? Peut être qu’il… s’en fiche? Autant de questions qui n’ont pas de réponses, et qui n’en auront pas avant que vous ne soyez chez lui. Tu réceptionnes le casque, avant même d’avoir posé le tien et le regarder partir, comme si tout allait bien.

Tu repenses à tout à l’heure quand il t’a sauté au bras quand tu as fait tes excuses à Bar. C’était quoi en fait ça? Tu regardes le casque , t’interrogeant. Bah… il a quoi ton casque… Des couleurs qui matchent? ça veut dire? Il a cru que t’avais un diplôme en … comment on appelle ça d’ailleurs. Tu otes ton casque et les regarde tous les deux. Bah… ils sont pareils pourtant, ils vont bien ensemble non? Ah moins qu’il faille que le sien soit rose avec des oreilles de chat? Tu te lèves de la moto et suit, en te creusant les méninges mais tu finis par abandonner. Tu l’emmèneras dans une boutique spécialisée et il s’achètera celui qu’il veut.

Une fois arrivé à sa suite à l’appart, tu regardes une blessure de ton torse, par dessous ta chemise et l’état de ton pantalon que Wyatt a bouillé. Y’a que lui pour défoncer un jean comme ça, Jian n’a pas la force. Elles ont encore besoin d’être nettoyer pour se refermer totalement mais au moins Jian a permet que le sang se stoppe. Ah ce gamin… Va falloir que tu touches deux mots à ce loup prochainement. Histoire d’être sûr qu’il a bien compris que s’il casse bébé raton laveur, tu lui fais la tête au carré. Mais sans menace bien sur, sinon c’est Jian et Bar qui vont te dégommer. Tu poses les casques et va vers un des meubles, pour en sortir un bouteille d’alcool, et chopper un verre.

- Désolé mais j’en ai besoin, j’ai l’impression que la discussion va être longue et laborieuse, alors si tu dois me foutre des trucs dans la gueule, même légitime, autant que je me soule...

Tu t’assois sur le canapé, te frottant le visage de ta main, crevé. Wyatt, ce sang qu’il t’a pris, ton corps a besoin de le remplacer et il va te falloir quelques heures, surtout que ton vrai dernier repas remonte à … un moment. Vrai repas. Pas un sandwich. Demain, t’iras à la chasse au con avec Wyatt, ça vous fera les crocs à tous les deux.

- Navré pour ton bureau….


--


Les blessures de Bao n’avaient, en réalité, pas laissé Tuay indifférent. Non, il ne s’en fiche pas, il n’a pas non plus été dégoûté. Lorsque Bao est arrivé sur son bureau, il lui a touché le visage, le cou, quelque peu surpris et perturbé de le voir dans cet état. Seulement, Jian semblait lui être bien plus utile et pour éviter de subir sa propre jalousie mal placée, il avait préféré s’occuper d’autres problèmes. En rentrant dans l’appartement, Tuay défait ses chaussures habillement avant de s’enfoncer dans ses quartiers. Il entend Bao de là où il est, fouillant pour dénicher son petit trésor. Quoi ? Longue et laborieuse ? C’est donc réellement comme ça qu’il a compris les choses ? Il est vrai que Tuay n’a pas été tactile, préférant ne pas toucher aux blessures qu’il avait perçu sous la chemise de son amant. Par peur de lui faire mal, mais aussi par le léger dégoût que cela lui avait provoqué, Tuay a un estomac fragile après tout.

Sa veste est abandonnée par terre, quelque part entre le salon et le reste de l'appartement. En revenant dans le-dit salon, il aperçoit la tête de Bao, le verre et l’alcool. Quoi ? Ils ressemblent déjà à un vieux couple, avec une femme chiante et un mari négligeant. Tuay arrive derrière lui, glissant ses doigts sous le menton de son homme pour lui faire basculer la tête en arrière, sur le dossier. Bao a toujours l’air moins imposant quand ils sont seuls. Et il semble fatigué ce soir, comme s’il était déjà prêt à se prendre encore des coups. Sauf que Tuay ne frappe pas. A la place, il descend sur son visage et pose ses lèvres sur les siennes, délicatement. Son pouce caresse sa mâchoire doucement, alors qu’il goûte l’alcool du bout de sa langue sur les dents du plus âgé. En se séparant de lui, il laisse un instant son souffle contre ses lèvres, avant de se redresser, assez pour voir tout son visage.

-J’ai une petite idée pour que tu me le rembourses. sourit-il. Mais avant, soigne-toi… Tu as eu une dure soirée, mon trésor…
Il lui embrassa le front, avant de lui déposer la petite trousse de soins qu’il avait. Tuay n’était pas un casse-cou, et ses seuls médicaments étaient des somnifères et des anti-vomitifs. Seulement, il avait appris à ses dépends qu’avoir de l’antiseptique sur soi pouvait sauver. Mais au lieu de s’éloigner et d’aller faire autre chose, Tuay s'accroupit légèrement et passa les bras sur les épaules de Bao, les laissant tomber sur son torse en évitant les blessures, le visage coincé contre son cou. Il ne voulait pas le voir faire, parce qu’il savait qu’il ne pourra pas supporter cette vision.

--


Tu remplis ton verre d’un bon alcool transparent sans vraiment savoir ce que c’est, tu ne connais pas cette odeur. ça aurait pu être un produit chimique ça aurait été pareil, con que tu es, mais pourquoi Tuay mettrait du détergent dans une si jolie bouteille. Tu en bois la moitié et fermes un peu les yeux en appui sur tes coudes, quand tu sens une main, puis deux sous ta mâchoire. Tu ne résistes pas et t’affaisses en arrière sur le divan king size. Qu’est-ce qu’il fait? Toi qui t’attendais une engueulade pour ton comportement inadmissible et ton agression des employés parce que c’est un peu c’que t’as fait , faut pas se mentir, … tu reçois… une incitation à la débauche? Un baiser calme, presque trop doux pour ce que tu es habitué. Tu ne comprends rien mais les yeux mi clos, tu le laisses faire. Ses paroles sont calmes et conciliantes. Tu avales ta salive, ta pomme d’adam bougeant sous ses doigts fins, doigts que tu aimes, autant les voir bouger que les sentir se mouvoir sur toi. Tu aimerais plus de douceur, que ça équilibre toute la violence que tu as donné et ressenti ce soir. Il te donne même un surnom. Soit il ne t’en veut pas vraiment, soit il te réserve une sale vengeance , pire que s’il te hurlait dessus. Jian fait ça, et ça t’a servi de leçon en prison, autant à toi qu’à Wyatt. C’est depuis ce jour que tu as compris qu’il n’y a pas que les punitions brutales autant dans le physique que dans le verbal, qui existent. Alors… tu… ne te fais pas trop d’idées trop tôt. Tu vas attendre un peu.

- J'ferai... ce que tu veux.

Tu redresses un peu la tête pour voir la trousse de soins qu’il te pose. Il ne va donc pas te soigner. Voilà, ça c’est bien fait pour ta gueule. Tu as fait le con, tu te soignes tout seul. Tu ne dis rien et assume. C’est légitime de sa part. Juste un léger oui de la tête, avant de boire un peu plus du verre. Tu es une tête de con, mais tu es trop fatigué et le sang qu’a absorbé Wyatt joue.

- Tu n’étais pas là à mon réveil… Tu… Si t’as quelque chose à me dire, dis le… fais pas comme s’il s’était rien passé…

Ta main passe doucement sur un de ses bras, en caresse râpeuse vu l’état de tes mains. Le combat a été rude, mais tu n’as pas perdu la main, c’est juste parce que c’est Wyatt…. et c’est très bien qu’il t’ait vaincu, ça prouve que tu as fait le bon choix. La question est de savoir si tu lui avoue tout à ta queen , ou … si le laisser un peu dans le … secret, ce ne serait pas mieux pour lui. Il est fragile, et il a trouvé un nouvel équilibre… Tu ne veux pas lui faire de mal… Fixant sa main, tu passes tes doigts dans les siens, ignorant la douleur.

- y’a des choses que j’dois te dire …


--


Qu’a-t-il à dire ? Pleins de choses, et en même temps, que peut-il lui dire, à lui ? Tuay avait tenté de garder la tête froide, même en le voyant menacé Bar. Parce qu’il savait que la panthère ne serait pas partie, même sous la contrainte, parce qu’il avait trouvé en eux une nouvelle famille, un nouvel équipage pour naviguer. Puis il avait encaissé les révélations sur les médicaments de Bao, comment tenir Banshee en laisse et surtout ce qu’il pouvait devenir s’il atteignait sa dernière transformation. Il avait vu son Bao revenir, blessé, inconscient et avait dû laisser les histoires d’amour se régler, tout en gardant en tête les agissements de son frère et du nouveau dégénéré du coin. Ah, et l’arrivée de Wyatt. Tuay releva les yeux, regardant devant lui, le même décor que Bao pouvait voir. Son appartement bien rangé, mais vivant, ses décorations dorées qui se mêlaient au vert de ses plantes, un magazine qui traînait sur la table basse, une paire de talons un peu usées abandonnée à côté du fauteuil.
-Je ne pouvais pas regarder. avoua-t-il à voix basse. Tu… Tu étais tellement mal en point… Il tenta un sourire. Mais Bao ne pouvait pas le voir de toute façon. Ça fait trop mal…
Il observe sa main qui caresse son bras, ressent le doux frisson qui le parcourt, alors qu’il enfonce son nez contre lui. Il n’a pas peur en sa présence, même pas de sa force ou de sa main. Tuay veut le savoir vivant. Malheureusement, il avait pris trop de temps pour comprendre, il avait eu besoin de s’adapter, et encore maintenant, il peinait à maintenir son équilibre.

Dis-moi…
Lentement, il referme aussi ses doigts sur ceux de Bao, appréciant la différence. Démon ou monstre, qu’importe, Tuay voulait qu’il lui tienne la main le plus longtemps possible. (modifié)


--


Tu comprends quand il t'avoue qu'il a visiblement peur du sang. Pourquoi ne t’a-t-il rien dit. Il se niche dans ton cou, tu le laisses faire, pensif. Donc l’hypothèse de ton homme qui te soigne est une chose que tu dois oublier, même si ça t’aurait provoqué de l’excitation une telle scène, mais tu ne veux pas le forcer. Vous apprenez encore à vous connaitre. Il est jeune, peut être qu’un jour ça viendra. Même si tu sais que tu mourras avant lui, ça ne fait pas de doute. Tu ne sais pas combien de temps tu es voué à vivre avec ces gènes, même ton vieux ne sait pas, mais… tu espères suffisamment longtemps pour ne pas le laisser trop longtemps seul. Pourtant tu sais que ton affrontement avec Lobster approche, tu sais qu’il va y avoir des morts… tu es prêt à risquer ta vie et ça implique de penser à ça …

Tu tournes le visage pour frotter ta joue à la sienne, fermant un peu les yeux, même si tu te dis que vu ta peau doit lui être rêche à coté de la sienne si douce.

- J’ai pris Wyatt dans le personnel parce qu’il est le seul à pouvoir me maîtriser en crise…

Ton verre repose sur ta cuisse. L’alcool commence à monter en toi, c’est rapide puisque ton métabolisme est en régénération, et ça t’embrume l’esprit.
- normalement… depuis gamin j’dois avaler un médoc pour réguler mes gènes… mais si j’fais ça… Lobster aura le dessus et je suis le seul à pouvoir le tuer parce qu’il n’a aucune emprise sur mon métabolisme sous ma forme primitive… donc j’ai … décidé de n’plus le prendre… J’n’sais pas si je le reprendrai… j’en ai plein le cul de n’exister qu’à moitié…

Tu retires ta main de ses doigts pour la monter sur son cou , pour le caresser de ton pouce, les yeux mi clos, fixant le vide, l’esprit alcoolisé.
- Mais si tu en souffres… je le reprendrai…

Tu tournes les yeux sur lui en te décollant un peu de lui, pour te lever carrément, laissant la trousse de secours sur le canapé. Tu finis ton verre, le fais glisser sur la table.

- Je reviens, ce sera plus rapide de tout savonner. Sinon j’ai pas fini, surtout que j’en ai dans le dos, donc si tu ne peux me soigner… je dois employer les grands moyens.

C’est pas un reproche, juste … tu dois te laver et frotter quitte à serrer les dents, mais tu ne veux pas qu’il soit mal à l’aise à cause de ta connerie. Tu t’éloignes en virant ta chemise exposant les plaies non trouvées par Jian. En quelques secondes, tout finit dans la panière à linge de la salle de bain, puis ton corps sous l’eau. Violente, tu mets la pomme au max pour marteler tes plaies et extérioriser au maximum les saletés. Puis tout y passe, tu as l’impression que ton corps entier te brûle , mais ça prouve juste une chose à tes yeux. Tu es en vie. Le reste a peu d’importance. Tu savonnes et ressors , le corps récuré.

L’alcool te rend docile, mais c’est aussi parce que tu sais qu’ici, tu as le droit et le temps de mettre le monde sur pause. Dans le miroir, tu vois les plaies les plus minces se refermer presque totalement. Quant aux autres, le sang coagule déjà et ne montre plus que des croûtes larges. Il faudra attendre demain pour qu’elles tombent. Comment il faudra attendre demain aussi pour que tu retrouves ta puissance. Tu sors , la serviette longue sur les hanches comme un pareo antique, continuant de te sécher les épaules, pour revenir vers Tuay. Tu affiches tes blessures, mais tu veut lui montrer que tu guéris déjà, qu’il n’a pas à être dégouté de toi… Sa tenue te titille depuis le début de la soirée. Tu inspires profondément pour le contourner et te mettre dans son dos, tes mains sur ses hanches, ton visage plongeant dans son cou pour l’embrasser.

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Lun 15 Mai - 18:44
Tuay le savait. Tout ce que Bao lui explique, Jian l’avait fait avant. Il leur fallait Banshee contre Lobster. Mais il lui fallait Banshee à lui aussi. Tuay inspira doucement, fermant les yeux en appréciant ses caresses. Il n’avait pas besoin de douceur, pas besoin d’une paume tendre. Il n’a besoin que du contact de leurs peaux. Banshee est un mauvais dieu, de ceux qui, alors qu’ils marchaient sur terre, souffraient de vice et de torture, pour honorer les dieux qui “méritent” offrandes et amour. Mais que ce soit Hadès dans ses enfers, où Uranus dans son ciel infinie, ils avaient tous les deux eu une compagne à la hauteur de leur désespoir. Elles leur avaient offert l’affection qu’ils désiraient, celle qui leur avait toujours refusé. Perséphone, ou Gaïa. Et ils étaient bien fous, celles et ceux qui pensaient qu’elles n’étaient pas à la hauteur de leur amant.

Ses yeux se relevèrent vers les siens. Il s’excuse de ne pas pouvoir l’accompagner, de ne pas pouvoir l’aider plus que ça. Il ne le supportera pas, malheureusement. D’autre en aurait été plus que ravi, surtout de pouvoir jouer aux infirmières, mais même si Tuay avait fait genre devant tout le monde, il n’y arrivera pas. Il s’en voulait, tout de même, de ne pas pouvoir l’accompagner et patienta. Son regard se porta sur la cuisine, mais il n’esquissa pas un mouvement pour y aller. A la place, il se redressa, quittant le canapé pour vaquer à autre chose. Il détacha ses boucles d’oreilles et bracelets, les déposant sur la table basse. Dehors, Bangkok était encore éveillé, vivant dans la nuit, de larcins et de liberté, de coups bas et d’amour. Tuay se demanda un instant, un court instant, ce que son frère voyait de cette ville. Lui, il percevait les histoires tragiques, les abandonnés sur le bas-côté, les raclures, les amoureux. Il arpentait l’espace en compagnie des gentils scélérats, des nobles escrocs, des honnêtes voleurs. Il retire l’une de ses bagues, tapée de l’insigne de sa famille. Il l’avait volé à son père quand il avait treize ans. Et avait accusé l’un des amis de Thawan. Sa mère ne l’avait pas cru mais son père n’avait été que bien heureux de pouvoir dégager ses avortons. Tuay l’avait gardé depuis et la portait quand sa tenue s’y apprêtait.

La porte de la salle de bain fait un léger bruit et Tuay se retourne. Ce qu’il voit le faire pincer des lèvres, ses dents s’enfonçant dans la chair tendre de celle inférieure en voyant ses blessures. Il n’a plus de sang qui coule, il ne reste que ses traces de passages. Ses yeux suivirent les marques. Banshee n’avait peut-être plus mal. Ou peut-être que si. Souffrait-il le martyr ? Mais avant qu’il ne puisse le dire, Bao est dans son dos, les mains sur ses hanches, la bouche contre son cou. Son cœur rate un battement. Fermant les paupières, Tuay releva une main dans les cheveux de son amant, glissant les doigts dans ses mèches.
-Tu m’as manqué, pendant ta douche… s’amusa-t-il.
Il se rapprocha de lui, se collant à son corps, inspirant doucement, en profitant de sa chaleur. Pourquoi a-t-il toujours froid ?
-Je ne veux pas que tu reprennes tes médicaments. chuchota-t-il. Je veux que tu sois toi-même… Pas une version édulcorée pour le public.


--


Au début, le vieux s'était opposé au fait que tu prennes un inhibiteur comportemental mais quand à sept ans, tu as dérapé et gravement blessé celle qui était sa compagne et assistante, il s'est rangé de son côté. Au début c'était compliqué, tu avais énormément d'effets secondaires, tu vomissais, tu avais des malaises, des insomnies , il voulait que tu arrêtes. Nombreuses ont été leurs disputes… et un jour tu ne l'a plus vu. Ton père t'a juste dit 'elle est partie' . Toi, enfant, tu l'aimais donc tu lui as dit que tu allais la retrouver et la ramener. Mais il t'a dit qu'elle était partie à un endroit qu'on ne peut pas retrouver. Aujourd'hui, tu connais le fond de l'histoire. Elle avait voulu faire connaître ton existence et la cruauté de ton père , soit disant, de te laisser grandir sans complément médicamenteux pour t'équilibrer. Le problème étant qu'elle n'était qu'une assistante et en aucun cas la responsable qui avait en mains le dossier initial. Les souches pour te créer étaient classées confidentielles. Elle te pensait juste hybride animal. Un croisé atypique et elle se complaisant dans des théories entièrement scientifiques. Le spirituel, la cryptozoologie, les mythes, seul ton père en était fervent défenseur et après avoir mis à jour des fossiles incroyables et des cendres dans des grottes en Oural, il avait eu la certitude qu'il touchait au but… remettre en doute toutes les sciences par l'existence incomprise de créatures qui dépassaient l'entendement. Aucun médicament n'aurait pu te soigner, rien n'aurait pu taire tes mutations. Adulte , ce monde qu'il t'avait dit inaccessible , voulait tout simplement dire qu'elle était morte.

Puis pour vous protéger, ton père avait rejoint un vieux ami, le père de Tuay… qui aurait cru que presque quarante ans plus tard tu le tiendrais dans tes mains… dingue ce sex appeal singulier qui débordait de ses hanches… de ces yeux de biche ? Qui aurait pu croire que ce gamin a qui tu filais des cookies en douce quand tu te faisais chier, t'écrirait en prison. Il se rapproche de toi alors que tu as pris possession en douceur de ses hanches, l'embrassant dans le cou. Tu ne sais pas vraiment comment te comporter ce soir. Bête maladroite et mal formatée que tu es. Cette main dans tes mèches mal séchées, tu expires contre sa nuque quand d'un coup, il te demande une chose que tu n'as pas prévu. Tes gestes se stoppes lentement et tu te redresses, les mèches tombantes.

Tu as du mal à comprendre. Pourquoi? Tu le détailles sans bouger, tes mains toujours sur ses hanches, le verre d'alcool fort que tu t'es enfilé a clairement fait son chemin. T'y comprends plus rien.

- Pourquoi… ? Je veux dire…. Ça t'apportes quoi d'avoir un monstre instable qui dort avec toi… j'ai fait les pires choses sous cet état… et.. sans le médoc…je suis cannibale Tuay… j'ai.. besoin de chasser… et de me repaître sous ma forme primitive…

Tu te recules un peu…pour le retourner. Tu veux le voir… voir ses yeux, s'il a peur de toi. Tu passes le revers de tes doigts sur sa gorge, pour remonter ta main sur sa joue, poussant du pouce une mèche souple. Ses cheveux sont comme du duvet à côté des tiens. Tout est si précieux chez lui… tu avales ta salive. Ton esprit flotte lourdement, il ne sort plus de ton focus.

- J'ai peur… de… pas être là hauteur pour prendre soin de toi… j'veux que tu ailles bien… que tu souris… que tu aies faim… que tu te donnes le droit de vivre. Pas que tu me supportes et que je fasses encore plus de mal… c'est ma croix… je n'saurais jamais être autrement. Sauf que ma nature est un crime. Chaque chose que je fais en est un… ça veut dire que si tu me dis de ne pas prendre ce médoc, j'obeirai… mais soit j'irai chercher à manger au risque de me faire prendre… soit tu devras me nourrir dans un endroit planqué en choisissant toi même des raclures que j'ai le droit de bouffer….

Ta main caresse de nouveau sa gorge. Tu n'as jamais fait ça avec personne… tu ne t'ai jamais incliné à ce point à servir quelqu'un.


--


Quand il était petit, Tuay aimait bien traîner autour des hommes de son père, écouter des conversations où il ne comprenait pas grand chose, surtout car il ne pouvait pas sortir de la maison, que la nourrice était trop occupé avec Thawan et qu’il n’avait rien pour se distraire. Ses quelques jouets étaient immédiatement confisqués dans le dos de son père. Il s’inventait des vies, des histoires, des parcours. Après la séance d’étude obligatoire pour faire ses devoirs, il se baladait dans la maison mère. Pour combler ses soirées, quand il n’était pas puni, Tuay tentait de convaincre ceux qui n’étaient pas dans le cercle de sa mère de lui donner des biscuits. Et lorsqu’il en recevait, sa joie était tellement rayonnante, qu’il était rapidement pris sur le fait. Aussitôt, il se faisait punir, réduisant d’autant plus le si peu de liberté qu’il avait. Sa mère détestait son existence. Elle pensait que, plus il était petit, plus il pourrait disparaître rapidement. Tuay était une chaîne qui la retenait de force dans la famille, un boulet sous la forme d’un bébé au visage de son amant. Elle tentait de le tuer par négligence, pour que cela passe pour un accident. Seulement, il était plus protégé qu’elle ne l’imaginait.


Il y a des monstres qui ont le visage de ceux que l’on devrait aimer. Enfant, il ne comprenait pas, trouver cela normal d’être aussi restreint. C’est le plus jeune, il doit être humble. Mais en grandissant, on comprend, on apprend, on découvre. Ce n’était pas normal d’avoir la tête enfoncée dans les toilettes, avec deux doigts dans la bouche pour vomir. Ce n’était pas normal d’avoir peur de son propre frère, petit soldat de la reine. Ce n’était pas normal de faire le mur pour sortir avec les gangs du coin, se faire passer pour quelqu’un d’autre et se sentir bien comme ça. Sa famille n’a jamais été fonctionnelle. Il n’a jamais reçu d’amour, pas autant qu’il en donne aux autres ou tente de le donner.


Ses yeux remontent sur Bao. Ils se cherchent. Tuay le regarde sans crainte. Il porte sur lui le regard de ceux qui donneraient tout ce qu’ils ont pour rendre la vie plus simple à l’autre.
-Je sais… Mais tu ne me feras jamais de mal… Tu ne m’en as jamais fait.
Il lève la main sur celle qui lui touche le cou, le visage, les cheveux, effleurant les tatouages qui apparaissent, la peau qu’il sait fragile, même si tout le monde la pensait dure. Du sang reste du sang, qu’il vienne d’une princesse dans sa tour d’ivoire, ou du dragon qui défend cette même tour.

-On trouvera un moyen. dit-il, avec une douceur déterminée. Tant que tu restes près de moi, je serais heureux. Il sourit délicatement. Ta nature est un crime, ma famille en est un aussi. Je ne suis pas fait pour avoir une vie bien rangée. Il se rapproche alors, continuant de le regarder dans les yeux. J’ai besoin de toi…
S’il fallait, et peut-être que c’était trop, mais Tuay lui donnerait en pâture tous les autres habitants de cette planète, si cela lui permettait juste de l’avoir en vie à côté de lui. Il est le seul à l’avoir jamais tenu contre lui comme si c’était la bonne place pour lui, et non comme un trophée ou une responsabilité quelconque. Il ne voulait pas se l’avouer, parce que ce n’était pas le moment pour eux-deux, parce qu’il y a tellement plus important, seulement… Tuay est amoureux de lui.


--


Ce “j’ai besoin de toi”, tu l’avais entendu dans la bouffe de son père plus de vingt ans plus tôt mais la raison était des plus militairement conventionnelle. Il avait besoin de sa bestialité, de son instinct de chasse et de ses aptitudes à combattre. Tu le laisses te toucher, peau à nue, enivré de sa douceur de contact. A-t-il besoin de toi de cette manière aussi? Uniquement à titre tactile? A titre de main d’oeuvre, de bras droit, ou plus? Ses yeux te disent que c’est bien plus. Il est fragile et pourtant il s’impose ta présence, tes contraintes, ta nature. Il ne met en danger c’est indéniable et pourtant, lui qui n’avait pas voulu regarder tes plaies, se met à lui dire qu’il est prêt à le nourrir? C’est assez étrange le fossé. Peut-être ne regardera-t-il pas, ce qui serait logique. Qui le ferait. Jian, par curiosité, c’est à se demander la santé mentale de ce gamin. Wyatt aussi, comme un documentaire animalier banal. De toute façon, avec Wyatt, tu deviendrais presque aussi banale que les livres Petit ours brun. Après “petit ours brun ne veut pas quitter son doudou” ou encore “petit ours brun fait une colère”, on aurait “Banshee pète un plomb”, et “Banshee veut sa queen”.

Malgré le doute de la profodeur de sa demande “j’ai besoin de toi”, tu préfères la prendre de manière égoiste et te dire que tu aimes quand il est à ce point greedy… Tu te penches pour l’embrasser, lentement. ça vient comme ça, tu en a envie. Tu ne veux plus que personne ne touche à ses lèvres à part toi. Tes mains englobent son visage presque entièrement, tes pouces s’arrêtant juste sous ses yeux maquillés. Tu pourrais le décoller du sol par la tête, pourtant tu mesures ta force, restant aussi doux que tu peux, ce qui n’est probablement pas doux pour les gens plus douillets comme Jian, qui t’avait plusieurs fois frapper parce que toutes tes poignes étaient dantesques parfois. Les quelques baisers que tu échanges avec lui sont transcendants, tu aimerais plus , mais …tu te détaches un peu de lui.

Tu dois lui dire … Ta main passe sur ses reins plus loin , pour le rapprocher de toi, en même temps que tu t’assois sur le canapé d'où tu étais parti peu de temps avant. Ton autre main passe sur sa cuisse pour l’inciter à s’asseoir à cheval sur toi, même si t’es toujours à poil sous ta serviette. T’es bien comme ça et y’a des chances que tu ne passes rien jusqu’à demain d’ailleurs.

- On va aller chasser avec wyatt dans les prochains jours…

Tes yeux descendent sur son haut brassières dont les bandes de tissu étroit couvrent ce que tu devines. C’est plus fort que toi, tu commences à caresse son ventre nu de ton pouce, les autres doigts s’étalant sur son flanc, puis tu remontes ta main, faufilant le bout de tes phalanges sous le tissu noir.

- On va trouver la trace de cet enfoiré… et faire le ménage. Wyatt peut rendre amnésique comme … lire les souvenirs en mordant. Je refuse qu’il ait une longueur d’avance sur nous et j’dois savoir s’il est lié à Thawan…

Ta main finit entièrement sous sa brassière, sentant le téton délicat se balade entre tes phalanges.

--


Il aimait la sensation de sa bouche sur la sienne, recevoir sa respiration, entendre le bruit discret de ses lèvres. Comme une douce mélodie, un envoûtement de son cœur, un chuchotement des astres. Tuay ferma les yeux, acceptant cette embrassade, se logeant presque dans ses mains, contre lui, comme un adolescent voulant s'accrocher à son amoureux. Mais en réalité, il y a plus que ça. Parce que sa sensation de tout à l’heure, lorsqu’il s’excusait auprès de Bar, était resté dans le fond de sa tête, persistante même malgré la situation. Ce qui est décuplé alors qu’il se retrouve sur les cuisses du plus âgé, les genoux dans les coussins, le bas du ventre contre le sien. Un court instant, il regarde ses blessures, ayant l’impression qu’il va perdre sa concentration avec leur présence persistante. Mais il va devoir tenter de passer par-dessus un jour. Une seconde, il a le souffle fébrile, mais en relevant les yeux vers Bao, il considère qu’il peut bien faire un petit effort. Au moins… Au moins pour ce soir.

Il l’écoute d’une oreille, inspirant tout ce qu’il pouvait pour le comprendre, alors qu’il sent ses mains chaudes commencer un voyage initiatique sur son corps. Son ventre exposé, ses hanches. Puis elle remonte, toujours plus, toujours plus haut. En réalité, Banshee connaît déjà son corps, ce n’est pas comme s’il ne l’avait pas lâché sur toute la longueur de son dos, un beau soir… Tuay se mordille la lèvre, les bras reposant sur les épaules du grand homme, attentif à là où ses yeux s’arrêtent.


-Tu feras attention à toi, hein ? demanda-t-il doucement, en glissant les doigts derrière l’oreille de son homme. Tu dois me revenir quoi qu’il arrive…
Les doigts s’aventurent un peu plus, effleurant le bouton de chair si sensible sur son torse. Tuay inspire un soupir, le coinçant dans sa gorge. Toutes les images qu’il a eu en tête tout à l’heure, reviennent, perverses et dégradées. Ses lèvres se rapprochent des siennes, sans pour autant les toucher, sans pour autant lui offrir ce bonbon sucré qu’ils adorent tous les deux. Il rapproche son corps, ignorant la sensation des blessures contre lui, utilisant ce mouvement pour délier la serviette qui protège l’intimité de son amant. Ses propres cuisses ont tiré sur le tissu, l’obligeant à céder, dévoilant une partie de sa peau. Il y a quelque chose de grisant à être habillé alors que Bao est nu.
-J’ai fait mes propres recherches. souffla-t-il en effleurant sa lèvre inférieure. Thawan a tenté d’acquérir une partie du marché des Sun Yee On… Il n’a obtenu que la moitié de ses premières demandes. Un sourire étira le visage de Tuay. Mais j’imagine que tu ne veux pas en parler maintenant, mm ?

--

Tes plaies ne sont plus sanguinolentes, ce ne sont plus que des blessures ordinaires, comme celles qu’on peut trouver sur un humain, cicatrisées d’une semaine, avec la croûte nette et les bleus autour. Tu pouvais vite te régénérer, mais il y avait une limite, sans compter que tu manquais de sang. Tu vois ses yeux s’y arrêter courtement, te demandant si c’est à ce point, ou si tu vas devoir porter un débardeur jusqu’à ce ne plus avoir de trace. Pire , un pantalon, ou même un sweat pour dormir? Ah c’est mort. Tu sueras comme un cheval de course, ce qui veut dire, pas sexy du tout, et par extension si ça arrive au pieu , zéro sexe! Assurément, c’est mort. Alors… quelle solution il te reste? Te foutre des pansements partout. L’idée magique pour sentir le sparadrap te tirer les poils à chaque mouvement. Et puis un ou deux bandages , c’est viril, ça attire l’oeil, comme les blessures, mais quand t’es pansé et scotché de partout , soit on ne te touche pas parce qu’on se dit que c’est grave, soit on peut se foutre de ta gueule avec l’arrière pensée de “il est con de s’être jeté dans une clôture de barbelé pour le fun?”. A walp, best solution ever. Donc … Tuay allait devoir supporter tes bobos. De toute façon, tu as déjà détourné son attention, et la tienne par la même occasion.

Et vu qu’il a accepté de te nourrir ou de “trouver une solution” , rien ne te surprend quand il te dit de le prévenir si tu vas buter des gens. Est-il serieux? C’est si facile pour lui d’accepter ton cannibalisme (qui n’en est pas si on compte que tu n’es pas humain, mais c’en est pour tout autre personne). Il ne t’empêche même pas de le faire. Pourtant s’il voulait, il pourrait et tu pourrais bien lui obéir, ou y aller en douce si t’es mal luné et ce serait une idée à la con (encore), pour te brouiller avec tout le monde et surtout lui. Y’a pas à dire, ce soir, tu penses à une quantité d’idées aussi absurdes que mauvaises.

Peut-être vaudrait-il mieux ne plus penser du tout. Agir. Comme ta main qui va sous cette outrageante brassière qui t’a aguiché toute la nuit. Est-ce qu’il a fait exprès pour te faire péter un plomb dans un coin et le chopper au détour d’un couloir dès que t’en aurais eu l’occasion? Dieu que tu aurais pu si t’avais pas été si con…

Tu le vois réagir à tes doigts rugueux et ça te fait sourire l’âme, ça se voit même peut être sur ta gueule, ce regard de démon qui le dévore jusque sous ses fringues, se noircissant sous le plaisir contagieux. Tu prends du plaisir à regarder l’autre réagir, subir tes assauts, qu’ils soient doux ou violents. Tu as toujours aimé ça, tu es très porté sur les sens, et le voyeurisme n’a jamais été un tabou pour toi. Tu assumes absolument tous tes travers. Après tout, si on a des yeux, c’est pour regarder, et ce, sans retenue. Du pire, comme du meilleur. Et ce soir, c’est le meilleur.

Il se rapproche, cette tension sexuelle explosant entre vous, et t’adores ça. Il a l’air de dégager cette putain d’aura sensuelle que tu as rarement vu et que tu ne veux pas partager, à moins que tu ne la ressentes que parce qu’il te plait , pire que ça… cette ambiance fait doucement naite les veines sur sa gorge et tes épaules qu’il touche. Tu ne cherche pas à l’embrasser, même quand tu sens ses cuisses encore habillées chasser à moitié la serviette du dessus de son entrejambe et de tes jambes. Pour l’instant, tu te maîtrises, t’es un poids lourd diesel, rien ne change, et puis l’experience fait que dieu merci, tu ne bandes pas à tout va, mais… s’il va plus loin, tu risques de commencer à réagir… et quand la machine est lancée...

- J’reviendrai toujours… j’laisserai personne prendre ma place…

Histoire d’un peu plus confirmer ta domination, le fait qu’il t’appartienne et que tu lui appartiennes, si personne n’a encore compris. Tu ne lui rappelleras jamais assez, de manière à ce que même s’il devient amnésique, ce soit la première chose dont il se souvient. Ta seconde main accuse en douceur son rapprochement, tes griffes poussant doucement sur cette main uniquement pour en griffer doucement le tissu le long d’une de ses fesses… Ton souffle s’écrase lentement contre le sien. Il a fait l’effort de s’approcher à toujours tes blessures de son corps et ça t’excite… il est vraiment capable de repousser ses limites? Tu aimes sa folie douce.

Et quand il te parle de l’autre clan de Chinois en kit dont tu as acquis les photo il y a peu, le laissant taquiner ta lèvre, un sale smile grandit sur ta gueule dévoilant des canines importantes et courbées alors que les dents de devant sont restées les mêmes. Comme par magie, cette question mélangé à son contact ont réveillé la bête en toi qui a fait une connerie? Ou deux? Ta main ressort de sous sa brassière pour contourner sa taille, alors que les veines noires sont descendus sur ton propre ventre , direction l’entre jambe, et même si tu n’as pas vraiment laisser Tuay y attardé les yeux en plein rut , peut être que ce soir, tu ne vas pouvoir lui cacher grand chose, parce que cette partie là de ton corps non plus n’est pas épargné par la mutation… plus veiné , et marbré de noir sur une peau pâle à grise comme le reste de ta peau qui varie selon les zones au moment de l’excitation.

Impossible de le cacher, t’as encore fait une connerie en douce mais c’était pour la bonne cause donc t’es excusable.


--


Oh, comme il aime l’entendre dire qu’il reviendra pour clamer sa place. Cela le grise, lui donne des frissons d’excitation. Il faudrait être fou pour vouloir prendre la place de Banshee, autant en connaissant Tuay que celui à qui on tentait d’arracher le trophée. Seulement, des fous, il en courait les rues. Sauf que Tuay ne voulait que Bao. Peut-être que ce n’était qu’un jeu de pouvoir. Avoir un monstre, avoir une reine. Posséder la force, posséder l’argent. Savoir se battre, savoir charmer. Il sent ses griffes qui effleurent, voulant plus que ce qu’il y a déjà à offrir. Son souffle contre le sien, gourmand d’avoir ses lèvres sur les siennes. Tuay voit ses canines apparaître à sa remarque, faisant prolonger son propre sourire. Oh, mon Banshee… Qu’as-tu fait… ? Mais surtout, il sent une nouvelle pression contre lui, le faisant presque rire en comprenant que Bao bande avec ses simples paroles. Hé bien… Était-ce cela, le pouvoir que Tuay possédais sur lui ? Même sans phéromone, il le provoquait.
-Dis-moi que tu y es pour quelque chose… mmm ?

Penchant la tête sur le côté, allant embrasser la lèvre inférieure de son homme, le jeune homme fait doucement rouler ses hanches sur Bao, appuyant sur cette pression qu’il sent. Ses dents se saisissent de la chair qu’il tient, profitant de cette chance pour le faire. Il ne le blesse pas, il ne fait que le mordiller, sentant l’ombre des dents de son amant sur ses propres lèvres. En se détachant de lui, Tuay glisse deux de ses doigts sur sa propre langue, les humidifiant seul, avant de les apposer sur le bout du membre qui pointe.

-J’ai deux propositions pour toi… dit-il tranquillement, ses doigts, deux uniquement, continuant leur manège. Soit je te laisse comme ça jusqu’à demain, pour te punir. Soit.. Ses yeux se firent étrangement brillants. ... Tu me satisfais pour te faire pardonner.


--


Ta gueule fière, prédatrice, les crocs blancs bien présents quand tu évoques les chinois. Bien sûr que Tuay allait comprendre. C’est lui qui a commencé le sujet pas toi, sinon , tu aurais laissé l’évènement se perdre dans les méandres des faits divers et dieu seul savait qu’il y en avait un paquet. Le monde actuel, pourvu de milliers de sous espèces humanoïdes différentes débordaient de plus en plus de leurs travers, et les autorités faisaient comme elles pouvaient quand elles n'étaient pas elles-même corrompues. Tu n'avais pas le temps pour ça. Tous ces idiots faisaient de l'ombre à votre territoire. Son père t'avait dit: nettoie, alors … tu nettoies. Il est vrai que tu aurais pu lui dire, mais beaucoup de choses s'étaient enchaînées… tu pensais à Jian surtout. Comment vous alliez faire pour lui virer ce truc du bide… ?

Mais tu y penseras demain car ta fée te pose une question.
- J'ai juste testé leur capacité à être amphibi… résultat peu concluant.

Impossible de te concentrer avec ce qu'il te fait. Tu te laisses embrasser, attraper la lèvre, grognant légèrement. Il joue avec le feu, c'est une mauvaise méthode s'il veut te passer un interrogatoire. Quel être sensé t'en ferait passer un à poil de toute façon ! Tu veux pour lui faire la même chose quand tu le vois se lécher les doigts pour les descendre sur…. C'était quoi cette vision qu'il lui a offert? C'était indécent, sexy… immoral!
Tu sers un coup les crocs, ton membre pris d'un soubresaut quand le contact a lieu. Ah non. Tu retires ce que tu pensais… c'est de la torture. L'esprit vaporeux, l'alcool t'enlisant dans un doux bien être, tu ne lâches pas les yeux de Tuay des tiens.

Deux propositions. Non mais tu t'en fous des Chinois, et de ses propositions là. Tu n'es pas disposé, plus du moins , à parler de ça ! Et … non , les propositions ne concernant pas les chinois?? Tu restes interdit, en mode, tu peux répéter, un peu coupé parun spasmes de ton bas ventre. Dis donc lui là, il prend ses aises et de mauvaises habitudes! Ton membre marbré frémit entre ses phalanges, ton ventre entier se réveillant. Rien ne va ! Pourquoi ce n’est pas toi qui as le contrôle??

Tu plisses un oeil. Il est sérieux? C’est pas un choix ça. Il te propose clairement de soit rester en poteau téléphonique solo, comme un débile qui n’a rien compris à l’utilité d’un amant, soit de l’utiliser pour le satisfaire..? L’alcool te ralentit le cerveau ou bien… tu penses déjà à lui faire faire le grand écart à la petite fée? Mais tu es poli, oui tu es poli. Non tu l’es pas? Non, depuis quand t’es poli? Tu ne l’as pas été ce soir, pour rien, alors tu dis que ça passe si tu lui casses les papattes sans dire s’il te plait? Il veut que tu te fasses pardonner, donc à la place de s'il te plait, il peut dire “pardon, je passe!”?

C’était quoi cet alcool, t'aimes les effets actifs qu'il a sur toi. Tu regardes ton verre qui a fini sur la table, orphelin et le montre du menton.

- Seulement si je peux boire un peu plus…

T’as une idée en tete et comme toute idée, elle n’est pas nette du tout , mais oui, tu veux cette bouteille d’alcool et son corps.

--


Tuay perçoit le changement dans l'attention de Bao. Passer d’une discussion qui aurait pu être faite autour d’une table, normalement, à littéralement poser ses mains sur son sexe, il y avait un fossé. Enfin… Pas s’il s’agissait d’eux deux. Les yeux de la fée suivaient les contractions de son ventre, remontant sur sa mâchoire, avant de tomber dans ses pupilles. D’un côté, il est occupé à l’exciter, à le tendre le plus possible, à le rendre fou, sa main découvrant tout sur son passage. Mmmm… C’était réellement appréciable, il n’y a pas à dire. Tuay se demande presque s’il pourra la prendre dans sa bouche un jour. De l’autre, il continuait d’amadouer Bao, à le regarder, à le voir, à ressentir sans pouvoir réellement s’y abandonner non plus. Comme il lui avait fait subir la dernière fois.

Sa main ralentit et le tatouage sur ses épaules nues frissonnent, envoyant un reflet arc-en-ciel sur ses bras, jusque dans le bas de son dos où reposent la fin de ses ailes. Alors il pense pouvoir tout avoir c’est cela ? Oh, mais ce ne serait pas une punition, ou même un réel pardon si Tuay le laissait faire ce qu’il voulait. Et puis quoi encore ?
-Mais ce n’est pas toi qui décide, mon chéri. répondit-il sans lâcher des yeux, un sourire tendre sur les lèvres, le regard renvoyant tout autre chose. Tu dois choisir ou c’est la première option par défaut.
Il se redresse alors, s’éloignant de son torse, sa main exerçant une dernière pression avant de le relâcher. Tout de même, il prend un instant pour apprécier la vue de ce bas-ventre exposé, évitant de trop s’attarder sur ce qu’il a déjà dû mal à voir. What a shame if I can’t ride his dick tonight….

Tuay est amoureux, et donc, il est confortable. Délicatement, il leva les mains à l’arrière de sa nuque, détachant le tour de cou qui retenait son haut, faisant relâcher les bandes de tissus qu’il fait rouler sur son corps pour s’en défaire. Une fois fait, il laissa tout simplement le haut tombé sur le sol à côté de lui, aux pieds du canapé.
-Alors ?

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Lun 15 Mai - 18:49
Bien sûr que tu réagis! Avec ses doigts fins sur la partie la plus sensible de ton corps, comment ne pourrais-tu pas réagir! Tu le vois suivre tes muscles des yeux jusqu'en bas, pris d'un soubresaut sous ses phalanges. Tes veines noircies prennent du terrain. S'il avait été un partenaire en prison, tu l'aurais éclater contre un mur et empaler aussi sec sans lui demander la permission, mais là, c'est ta fée, et tu lui ai dévoué. Tu tentes pourtant de négocier l'alcool, parce que tu sais très bien l'idée qui germe dans ton cerveau malade de vices.

Il te tient tête. Il t'a tenu tête aussi ce soir. Depuis qu'il a manqué de se faire violer et qu'il a repris ses idées en main pour le club, tu vois naitre une graine d'autorité que tu aimes à défier, mais à qui tu aimes aussi obéir. Qui dit obéir , dit encore plus d'excitation à désobéir ensuite si le jeu est intéressant. Il n'a pas conscience de ce qu'il t'a proposé tout à l'heure, de ce à quoi il a dit oui, l'importance que ça a pour toi concernant ta nourriture et le médicament et il voudrait te priver de ton idée perverse qui pourrait aussi la satisfaire ? Car c'est bien la question non? Rester sur la béquille ou le satisfaire pleinement. Pense-t-il vraiment que sous l'emprise douce de l'alcool, tes idées restent sommaires, basiquement perverses? Il n'y a rien de plus jouissif pour toi que de céder à ce mélange de hasard qui mène un cerveau abreuvé.

Tu le regardes se redresser, le regard plus profond, les veines noires l'ayant entrainer dans leur mutation. Tes mains commencent aussi à prendre le teint démoniaque qui va avec l'apparat du monstre qu'il essaie de dresser. Il a encore du chemin à faire le petit. Jusqu'à ce qu'il commence à se deshabiller.... Le tissu qui glisse sur de la peau t'a toujours fait de l'effet. Ton souffle est calme, tes sens embrumés. Un petit sourire en coin nait. Sans le prevenir, ton bras s'enroule autour de lui, ta main libre s'étire en avant. Tout s'enchaine. Bouteille choppée, pied qui pousse la table du tapis, et en quelques secondes, tu l'as étalé au sol , sur la douce texture, les gouttes d'alcool perlant en abondance sur la zone qu'il a osé découvrir. Croyait-il que t'allais t'enfiler l'alcool comme un alcoolo de sdf au goulot, carrément? Sa langue s'y écrase pour avaler toute la longueur du creux former sur son ventre, se logeant dans le nombril , pour remonter vers sternum, que déjà l'alcool à couler un peu partout. Il faut nettoyer tout ça, c'est indéniable. Alternant crocs, langue et lèvres, tu t'appropries tout ce ventre, jusqu'à remonter sur les grains de chair qui semblent réagir, tes bras l'enserrant et le cambrant vers toi, ton bassin logé entre ses cuisses. Des grognements de contentement t'échappent, plus rien n'existe. S'il veut t'arrêter, il va falloir te cogner.


--


C’est lui que Tuay avait cherché. Cela, exactement, qu’il voulait obtenir de Bao ce soir. En sentant son bras se refermer autour de lui, il sait qu’il a réussi. Son dos touche le sol, mais à peine en réalité, car il est toujours tenu par lui. Sa table basse est depuis longtemps oubliée, surtout lorsqu’il lâche une légère exclamation à l’alcool froid qui lui coule dessus. Tuay n’a pas vraiment le temps de tout assimiler, même s’il laisse un rire sortir alors que Bao semble vouloir le dévorer. Après tout, il a le prénom d’un dessert, et ceux contenant de l’alcool se font nombreux. Ses mains entrent en contact avec les épaules nus de son amant, les cuisses écartées pour qu’il puisse se loger contre lui sans obstruction, sachant pertinemment que la serviette n’est plus de la partie depuis longtemps, et qu’il y a un Banshee nu qui le surplombe. Il sent ses crocs, ses lèvres, sa langue, qui le parcourent, alternant rires pour les chatouilles et gémissements quand il atteint une zone érogène de son corps. Il le veut éperdument. Et il avait la réponse à ses propositions.

Peut-on dire que Tuay a la main sur Bao maintenant ? Non, certainement pas autant qu’il le ”faudrait” d’après d’autres. Mais c’est sans doute le plus beau dans tout cela. Parce qu’alors que tout le monde souhaite dresser un animal en cage en lui infligeant des règles qu’il ne comprend pas, lui enseignant des pirouettes anormales, lui préfère apprendre son langage et trouver le terrain d’entente de leur nécessité l’un par rapport à l’autre. Il veut se faire aimer, car la loyauté est tellement plus efficace que la peur. Et c’est bien une chose que lui a appris sa famille. Seulement, Tuay, peut-il être terrifiant ? Oh… C’est une question à laquelle le temps répondra.

Ses tatouages commençaient doucement à se détacher de ses épaules et de son dos, surtout alors qu’il roulait ses hanches contre Bao, se demandant pourquoi il avait opté pour un pantalon… Mmm… Ce serait une bonne idée de voir si son homme est pareil s’il mettait l’une de ses robes plutôt. Il sait que le monstre est de sortie, seulement, il ne peut s’empêcher de laisser un rire s’envoler, rapidement coupé par un gémissement.
-T’as une idée ah~ de combien coûte cet alcool ?
Sans doute assez cher pour orner son corps, parce qu’il n’avait que des bijoux, mais c’était toujours amusant de taquiner Bao sur absolument tout.


--


Combien coûte cet alcool ? Comme si t'étais expert en la matière ? Tu t'en fous un peu à vrai dire, tu es trop concentré sur son ventre pour te poser la question. Sa peau imbibée de liquide frelaté frémit contre ta langue, grognant de contentement, et t'irradiant la conscience qui bientôt se fout bien de l'éthique de gaspiller un produit onéreux.

- Moins que ton pantalon, plus que ton bureau et suffisamment pour avoir le droit d'être versé sur toi….

Tes mains se serrent sur ses reins pour compresser son corps contre sa langue qui se charge de ce nombril voleur d'alcool, puis tu te redresses dès que ta main se rend compte de la complexité d'ouverture de ce pantalon ..

- Change de tenue… si tu ne veux pas un autre drame …. , Que tu dis la voix rauque en le bouffant du regard. J'ai envie de…

Ta main se serre sur sa cuisse, que tu revois en photo, ou… la première fois que tu l'as pris…
- De te voir … sous ton autre version….

Tu n'aurais peut-être pas demandé sans être alcoolisé. Tu es curieux, mais tu ne veux rien lui imposer. Tu portes la bouteille pour en prendre juste un peu, sans l'avaler. Tu te repenches sur lui, bien sûr que tu bandes encore, il peut le sentir quand tu te presses entre tes cuisses. Une main à côté de son flanc nu, l'autre serrant avec envie une de ses petites fesses entre tes doigts, pressant un peu plus son entrejambe à ton ventre, engageant un mouvement de frottement volontaire. Tu ne sais pas mentir, putain t'as envie de lui. Si ce n'était qu'un caprice , qu'un coup de cul, alcoolisé, ton délire se serait stoppé net. Alors qu'il se décuple, tu sais que tu le veux, mais pas que que tu y mets autant de douceur cette fois. Tes lèvres touchent les siennes, la bouche imbibée d'alcool. Sa langue se fait tienne, pourquoi ne pas partager et le chauffer un peu plus…

- Allume-moi avec une tenue sexy… et t'y passes toute la nuit … , que tu lui demandes en lui mordant la lèvre…


--


“Suffisamment pour avoir le droit d'être versé sur toi…” Ceci. Exactement cette phrase. C’est ça que Tuay voulait entendre. Il apparaissait comme vaniteux, narcissique, mais il voulait se sentir précieux, surtout dans les mains de Bao, surtout sous la bouche de la personne qu’il aime. Son souffle se fait encore plus appuyé, souffrant de ne pas être à l’apogée du plaisir, déjà. Mais adulant cette sensation, cet érotisme, le simple fait que Bao soit tendu contre lui, insistant, tout aussi excité que lui, voir plus. Il voit son regard, sent ses mains, ressent ses muscles qui se retiennent de faire une bêtise. Tuay ne l’aurait pas laissé passer, car ses vêtements sont sacrés mais également… Ne pourrait-il pas faire une petite concession pour Bao un jour ? Ses yeux le suivent, ses mains se l’approprient. Ses lèvres s’ouvrent sous les siennes, avides, recevant la chaleur d’une passion, l’odeur de l’alcool. Il aime toujours autant l’embrasser, cela n’a pas changé.
Cette demande. Oh, cette demande, qu’elle est douce à son oreille… Il sent les bourgeons de son affection pour Banshee éclater, provoquant une myriade d’étoiles, scintillantes d’une brisure de nacre. Un sourire s’étale sur son visage, absolument extatique, alors qu’il lui mord la lèvre. Cet homme, il aura peut-être sa peau un jour, si ce n’est pas Tuay qui l’en dépossède avant. Ses ailes se sont décollées de sa peau, vibrantes de leur transparente excitation, alors qu’il hoche la tête, malice, plaisir, dans le creux des prunelles.
-Installe-toi et prend soin de ça pour moi, mmm ? demande-t-il en allant toucher d’une main experte, l’érection non dissimulée. Je reviens…

Il s'évada de l’emprise de Bao, se glissant sur le sol avant de se lever, ses pieds nus marchant jusqu’à sa chambre. Tuay sait qu’il ne pourra pas faire aussi bien que s’il avait une heure accordée pour se préparer. Ce serait prendre trop de temps, voire même jouer sur une corde sensible. Il ne pourra pas se maquiller comme il adore le faire, ou même porter ses faux-cheveux qui bouclent jusque dans le creux de ses hanches. Pas de rembourrage non plus.. Il doit se faire beau pour être déshabillé. Alors, il se déshabille. Ses ailes l’encombrent alors qu’il enfile sa robe, mais elles finissent par s’y plier. Devant son miroir, dans sa petite robe noire, il ressemble à une fée. Un petit instant, il se refait une beauté, les yeux, les lèvres, ses grains de beauté sur les pommettes. Il met un joli collier, se recoiffe proprement, enfile des talons qui claquent sur le sol et… juste avant de sortir, il se permet autre chose… Sur trois doigts - son index, son majeur et son annulaire - il applique une dose non négligeable de lubrifiant. Penché en avant, un bras sur sa coiffeuse, la bouche contre ce dernier, il glisse sa main humide entre ses jambes. Son sous-vêtement ne le dérange guère, il n’a qu’à le dépasser pour s’enfoncer deux de ses doigts en lui. Sans doute retire-t-il un plaisir à Bao… Mais il s’en offre un à lui. Quelques petites secondes lui suffisent, avant qu’il ne rajoute le troisième. Un soupir lui échappe, discret contre son bras. Il imagine Banshee, et toutes les choses qu’il pourrait lui faire. Les gourmets de sa robe glissent contre sa cuisse.

En sortant de la chambre, il est tout propre, tout beau, une hanche découverte par la robe. Et alors qu’il se présente à Bao, excité comme un enfant, sur ses talons et dans ses beaux bijoux, il tourne sur lui-même pour lui révéler le cadeau.
-Alors ? Cela te va ?


--


L'alcool que toi, personne n'aurait pas approuvé. Parce que tu es un danger. Parce que tu as déjà la violence en toi. Parce qu'un monstre qui boit, ça ne peut donner que de mauvaises choses. Selon eux. Toujours selon eux. Ils ont souvent tord. Toujours tort. Selon toi. L'alcool coupe les derniers liens qui te raccrochent à leur monde, celui trop organique, trop humain, régie de mille règles n'ayant rien à voir avec les instincts. Le dernier rempart de respect que tu as pour une de ces règles, c'est les fringues de la fée dont les ailes de sont réveillées. Ton apparence a moins changé que la première fois mais… ce n'est qu'une question de temps… tu t'ai dit qu'il allait râler mais il s'échappe bientôt, te laissant à genoux sur ce tapis, ta main rejoignant rapidement la zone qui commence à se sentir trop seule. Rien qu'à votre son dos cambré qui s'éloigne, ton imagination est déjà partie loin.

Tes yeux se noircissent, démon vivant parmi ceux qui prétendent l'ėtre mais qui n'en connaissent rien de la nature véritable. Le voir de dos te donne envie de lui sauter dessus… de la chasser, proie délicate, puissante, sexy, succube divine au sexe non identifié. L'alcool explose très sens, et quand il disparaît , tu es déjà à moitié relevé, la porte lui a sauvé la mise. Le couloir aurait été un peu plus long, son sort aurait été fait. Monstruosité obsessionnelle que tu es, aucun amant n'arrive jamais à tenait à la longue mais jamais personne n'a proposé de te nourrir… et de t'accepter sous ta vraie nature. Pense-t-il avoir compris les enjeux? Avoir tout vu juste avec ce qu'il lui a montré les autres fois…? Et si …

Tu attrapes la bouteille, pour en vider encore un peu, ta langue s'en engluant avec envie, le vice courant sur tes canines croissantes, tes griffes qui s'allongent pour la laisser tomber sur la table, que tu dégages du tapis poilu. Vice s'étalant le long de tes côtes, ton cœur ralentissant. Main occupée à faire monter la pression en toi.

Tu coupes la lumière , ne laissant plus qu'une lampe vers le canapé aux tons discrets.
Ton regard croisant un grand miroir, chose sur lequel tu t'attardes rarement… mais tu t'y arrêtes… absorbé. On te penserait sorti de ces peuples anciens tribaux, tatoués sur le corps entier, près à prendre leur prix après une chasse victorieuse contre une bête mythique… un sale sourire se dessine sur ta gueule. La bête mythique a gagné la chasse cette fois… et tu viens chercher la fille du chef, elle te revient, pareil au Minotaure courant après ses vierges. Tu ne t'ai jamais mais vu en miroir lors d'une transformation et comme si tu te plaisais, l'adrénaline douce fait monter ta libido en flèche. Lentement , tu vois tes muscles dorsaux se percer d'appendices épineux, l'accroche de ta langue se modifie, première fois depuis que tu connais Tuay. Bien sûr qu'elle peut devenir plus longue puisqu'elle triple de longueur sous ta forme finale. Mais tu ne lui montreras que si l'occasion se présente. Tu penses à sa croupe, juste à l'idée de ce que tu pourrais lui faire ressentir à cet endroit avec une langue pareille, ta mutation prend un degré de plus sous l'excitation, tu prends en largeur comme en taille, et si tu voulais atteindre le summum de ta mutation médiane… tu laisserais cette queue préhensible , lisse et démoniaque, qui double en taille sous ta force finale…

Tu penches la tête, te détaillant lentement, posant une main sur le grand miroir, griffes y tapant en douceur. Et pourquoi pas… l'alcool… Tuay tarde… tu te laisses entraîner. Pourquoi pas…. Ton poignet se fait lourd, tes phalanges se serrent… ton souffle se fait plus long et sous l'excitation, la mutation médiane se complète, laissant ta colonne vertébrale s'allonger en fouet organique noir, lisse, n'ayant lentement l'air , une fois le sol atteint, crocs serrés… si longtemps que tu n'as pas pu atteindre ce stade en toute légitimité… tu te sens si bien comme ça.

C'est à ça que tu aurais dû ressembler sans modification génétique par cachet, sans inhibiteur…. Ta forme finale n'étant pas viable sur le temps.
Et quand Tuay réapparaît, tu n'es que peu visible mais lui , est dans la lumière, et ton cœur loupe un coche. Tu ne peux plus décrocher ton regard de lui. Sorti tout droit d'un autre monde .. ses ailes donnent des reflets magiques à sa peau. Cette nuisette noire… robe , peu importe l'appellation… les perles sur ses cuisses , sur des jambes effilées. Il a même osé les talons…. Tu ne cherches plus à comprendre pourquoi, comment … tout ça est possible… la seule chose que tu ressens, c'est que tu le veux… il est ta proie. Tu pourrais tuer pour lui, pour ce que tu vois, aujourd'hui, demain ou dans dix ans… tu contournes les meubles , restant dans la demi obscurité mais ta queue qui flotte derrière toi, laisse paraître l'extrémité, sur le dessus du dossier du canapé. Tu le bouffes du regard, n'arrivant pas à lui donner une vraie réponse… aucun détail ne t'échappe… tu sens sa peau d'ici et toutes les petites odeurs qui le parcourent. Tu vois dans son regard son esprit échaudé… qu'est ce qui lui a pris autant de temps …

De la main, ton index griffu lui fait signe de faire un tour sur lui même, mais au moment où son dos s'expose à ses yeux, tu t'approches de lui , sortant de l'ombre… pour attraper ses hanches et épouser son corps du tien par l'arrière. Ta queue s'enroule avec envie à l'une de ses jambes, la pointe venant caresser l'intérieur sensible de ses cuisses. Il parait si frêle dans tes mains, debout, ça t'a manqué. Ton souffle s'écrase dans son cou que tu embrasses puissamment, tes mains longues descendant que les côtés de ses cuisses pour en toucher autant le tissu, les englober, les posséder, les grigri que sa peau. Les talons le rendent plus grand, tu adores ça.

Une main remonte à l'avant, passant sur son entrejambe pour la serrer lentement et la caresser à travers même le tissu. Deviner les détails sous ce velours sombre, ça te rend fou. Ta langue pour le moment de taille raisonnable s'empare de sa bouche d'oreiller, grondant ta plaisir certain dans ce que tu touches, un grognement lourd, sourd, satisfaction bestiale, ton érection gonflée collée entre ses fesses. Fesses que retrouvent ta seconde main , tes griffes se glissant sous le tissu noir sous le bruit délicat des breloques brillantes qui augmentent ton appétit quand tu les vois caresser sa peau plus bas. Tes doigts tombent sur un sous vêtement discret, doux sur ta peau bien moins douce. Un tanga? Putain … Tu n'en peux plus. Tes doigts rétractent leurs griffes , trouvant le chemin convoité, te décollant un peu de ta position… et quel n'est pas ton étonnement de sentir cet endroit humidifié… glissant… travaillé. Un sourire plein de perversion naît sur ta gueule… Sans attendre… simultanément ta langue un peu plus longue s'écrase sur sa nuque, ton bras sensée fortement à son ventre, alors que tu fixes ton membre qui n'en peut plus vers son intimité pour le pénétrer lentement mais avec force. Ses ailes se font emprisonnées entre vous. Un profond gémissement rauque s'extirpe de ta gorge, cherchant le contact par tous les moyens pour le faire tien. Un peu plus loin… tu le prends un peu plus loin. Pas entièrement… il est tellement plus humide et réceptif que la dernière fois. Rien que le fait de voir ton sexe disparaitre sous les plis du tissu noir pour finir en lui, cette vue te flingue, et le coup de rein part, sans être trop brutal, puis un second, pour aller chercher un peu plus loin… un troisième qui plaque ta queen contre le mur, te permettant d'obtenir ce que veut, serré en lui.


--


Bao ne dit rien. Tuay tente de le voir dans la pénombre, percevant un mouvement sur le canapé qui l’intrigue. Serait-ce… ? Si ses yeux avaient pu s’éclairer un peu plus, provoquant un éclat de paillette dans l’air, ils l’auraient fait. Apercevant alors le doigt qui lui demande de faire un petit tour sur lui-même, il obtempère, plus que ravi de s’exhiber à sa vue. Le dos de la robe est ouvert, n’ayant pas pu attacher les files de tissus censés la retenir, à cause de ses ailes et du manque de mains supplémentaires. Mais ce n’est pas réellement important, alors qu’il se fait soudainement rejoindre par Bao, qui le saisit abruptement. En baissant les yeux, il voit la queue, nouvelle arrivante dans le physique de son amant, qui lui encercle la cuisse, provoquant un soupire gémit chez le plus jeune, alors qu’il sent les mains de Banshee lui saisir les cuisses, sa langue qui se délecte dans son cou. Les yeux fermés, la tête penchée en arrière sur l’épaule de son homme, Tuay s’abandonne à ses doigts. Une main dans les cheveux de son homme, l’autre sur un avant-bras puissant pour lui donner de l’équilibre, ses soupirs s’enchaînent, encore bien silencieux sous les tortures qu’il lui inflige. Alors, c’est à comprendre qu’il apprécie la tenue, son homme de main.

Il le sent gonflé, énorme, contre ses fesses. Mais Tuay est prêt et ça le fait même sourire quand il l’entend grogner, rire quand il perçoit ses doigts qui semblent découvrir son corps. La tension de l’air change à l’instant même où Bao comprend. Un long gémissement échappe à la fée en le sentant s’insérer en lui, profondément, lentement, graduellement. Ses pieds font un pas en avant, le ventre retenu fortement par un bras qui l’empêche de s’échapper. Au premier coup de rein, il tends les mains en avant, se retenant au mur. Au deuxième, il se sent avancé. Au troisième, il est plaqué contre la surface, un long gémissement le saisissant, presque un cri. Il est cambré, l’arc du dos offrant tout l’accès qu’il veut à son amant, alors que le bras qui le maintient apporte une pression supplémentaire dans son ventre. Parce que Tuay peut presque le sentir dans son ventre, impitoyable. Il fait pile la bonne taille pour ce genre de position. Une autre preuve qu’ils sont fait pour cela.
-Fuck… L’une de ses mains vient toucher l’une des siennes. Tu m’avais ah ~ pas dit pour taah ~ queue… arrive-t-il à dire, ses ailes frémissantes à cette vision.
Il a envie de la toucher, de connaître sa texture, bref, de découvrir cette nouvelle partie de Bao. Même s’il y a une autre queue qui s’occupe plutôt bien de lui en même temps.

--


Ce corps entre tes mains, dont les griffes évitent d’en abîmer la chair bien qu’il est fort possible qu’il en garde quelques griffures après cette fois. Si fin, tu en ressens chaque os, surtout ses cotes et ceux de ses hanches qui sont une moyen de mieux l’aggriper pour le pénétrer, le mur le contraignant à se résigner à te subir, même à en entendre ses gémissements profonds qui t’excitent encore plus, il ne doit pas énormément souffrir de cette soumission que tu lui imposes. Sa tenue est si sexy , elle cache sans tout cacher, laisse déviner les choses, et toi le monstre qui aime ne pas tout voir, faire travailler ton imagination, ton désir de voir plus loin, tu es comblé. Ton sang n’a pas mis longtemps a pulsé ton membre, qui a déjà disparu en parti en ses chairs ouvertes et accueillantes. Le monstre a eu le trophée du chasseur, trophée volé pour un bête à qui on ne devrait pas confier une tel bijou. il pourrait le casser, en tordre les maillons, en émailler la texture si douce et fine, cette peau immaculé, cette robe trop parfaite pour finir en un seul morceau et pourtant tu fais gaffe à ne rien détruire. Tu veux atteindre la limite de la rupture, qu’il t’appartienne entièrement et en redemande la prochaine fois, pour encore toucher la frontière de ce qu’il peut encaisser. Tu ignores quels amants il a eu avant toi, mais tu leur marches dessus à tous ces chahuteurs de petits orgasmes. Tu joues hors catégorie, par pour rien que tu as toujours eu du mal à trouver des partenaires ou que tu finissais frustré et en colère d’avoir cru les mensonges de ceux qui pensent tenir. Un temps, tu avais penser que lui non plus n’y arriverait pas, trop frêle, trop fragile et fin, et … tu as douté du seul qui t’a jamais donné autant de désir. Et en plus, il se prépare en douce pour ne pas te faire attendre? Comment résister, alors… le mur est vite entrer en collision douce avec son tour, lui aussi comme une évidence, bien pratique qu’il soit là.

Tu veux qu’il vide sa gorge de toutes ces complaintes de plaisir que tu mérites, toi, l’un de ces faux dieux que les hommes ont voulu recréer sans en comprendre la violence. Tu pourrais demander leur soumission à tous, comme un dieu de la mort qui se respecte, mais tu n’en veux qu’une, la sienne, une soumission divine, bestiale, d’un commun accord, à la plus belle des offrandes. Il sera ta vestale.

- Tant de vulgarité sur la langue d’une reine… , que gronde doucement ta voix dans un autre coup de rein plus long , l’obligeant à coller son torse au mur.

D’un pied, tu l’obliges à resserrer ses jambes, pour compresser la zone que tu pénètres de nouveau, tes crocs grognant lourdement d’un plaisir fou, voyant plus bas ton chibre entrer centimètres par centimètres sans un obstacles, une avancée lisse et lente, brûlante… tu te souviens qu’il avait adoré quand c’était lent, mais c’était contre une paroi molle, le matelas. Là, le mur, l’empêche de s’enfoncer, donc tu vas pouvoir lui faire sentir ce qu’il prend sans amortissement. Il ne pourra pas reculer dans le matelas. Ta main attrape l’encadrement de la porte pas loin, pour te fixer dans ton aplomb et tu t’enfonces un peu plus, commençant des va et vient plus long et plus saccadé que la dernière fois où tu l’as pris, ou tout était en douceur.

Il a mentionné ta queue. Son esprit est décidément plus perverti que tu ne le pensais, et ça ne fait que t’étirait le sourire. Tu n’as pas retenu la remarque tout de suite, pour voir sa réaction quand …. après avoir ignorer sa demande, tu fais passer ta longue queue entre tes propres jambes, pour remonter par l’avant entre les siennes et frôler son entrejambe en douceur, sans pour autant arrêter tes longs coups de reins, ta main appuyant sur sa cambrure pour qu’il ne perde pas sa position offerte. Le bout de ta queue se glisse sous le tissu de sa robe, contre son ventre et continue de remonter.

Sombre, lisse, à la peau épaisse sans écaille ni poil, une peau de démon, appendice vicelard préhensible, parfait fouet ou sadique constrictrice pour tuer et briser les os. Le bout est pointu quand elle est à sa mutation finale, comme une arme et pourrait le tuer à n’importe quel moment ou le couper, donc tu fais ça lentement , sans l’égratigner. Elle est chaude, plus sèche que le reste de ton corps déjà excité. Lentement, elle frolle l’un de ses tétons, puis se love contre sa gorge , remontant le long de son menton. Tu ralentis tes va et vients en lui pour le laisser réagir et respirer, allant chercher de tes doigts, sa salive entre ses lèvres et sa langue, toi même l’embrassant dans le cou, et lui torturant l’oreille, sous ton souffle lourd.

Doigts recupérés , tu les descends à son entrejambe pour la caresser, assez serré entre tes doigts, jouant du pouce sur le bout.
- Pourquoi? Elle t'intéresse, cette extension?


--


Lorsque Bao lui fait resserrer les jambes, son talon frotte contre le sol, la chaussure résistant à la nouvelle répartition du poids. Car même si Tuay se retient au mur autant qu’il le peut, une majorité de son volume se trouvait en équilibre dans la prise de son amant, alors que ses pieds peinent un peu à tenir. Ou seraient-ce ses genoux ? Dans tous les cas, c’est grisant. Il le sent s’enfoncer, y aller plus franchement que leur première fois, lui arrachant des gémissements qu’il mérite. La pression se fait ressentir quasiment jusque dans son ventre. La surface du mur est froide, lisse, dure, Bao l’emprisonnant complètement contre la paroi. Pas qu’il s’en plaigne, loin de là.

Soudainement, il la sent. Elle remonte sur son ventre, effleurement ses côtes, l’un de ses tétons, sa clavicule, jusqu’à son cou. A son toucher, Tuay ferme les yeux, penchant légèrement la tête vers elle, comme si elle le rassurait presque. La texture est étrange, mais il en était déjà presque familière lorsqu’elle s’est enroulée, coquine, autour de sa cuisse. Jusqu’à ce qu’elle remonte jusqu’à son menton, l’obligeant à basculer la tête légèrement en arrière. C’est ce moment que choisit Bao pour glisser ses doigts entre ses lèvres déjà entrouvertes sous les soupirs et gémissements. Ses mouvements de hanches se sont ralentis, même si le corps de Tuay continue de les suivre, profitant autant que possible de l’avoir à l’intérieur de lui. Des frissons lui remontent le long de la peau, alors que Bao lui embrasse la peau, souffle à son oreille. Il lui parle, le touchant en même temps. Et Tuay frotte tout doucement sa joue contre la queue qui se trouve proche de lui.
Ouiiiiii… sourit-il, des étoiles dans les yeux. Je l’aime beaucoup.

Bao Wangkhi
Bao Wangkhi
Messages : 32
Lieux de vie : Chez Tuay
Job/Fonction : Bras droit de Tuay (et lieutenant officieux du patriarche)
Faceclaim : Monster Woo
Lun 22 Mai - 12:37
L'alcool t'exploser deux fois plus les sens, tu sens son parfum, sa peau naturelle, jusqu'à l'odeur de son souffle et de son shampoing, et celle de sa robe. Tu t'efforces de ne pas le brutaliser et de ne pas le mordre avec tes crocs bestiaux que tu gardes loin de ta mutation en longueur. Tes dents se sont juste contentés de changer de forme. Tes bras , tes jambes, tout a changé mais tu gardes une apparence humanoïde, trop mû par tes sentiments et tes envies humaines, ça te garde une part de l'esprit loin de tes instincts cannibales.

Quand tu te retrouves en lui, le monde extérieur n'existe plus. Il n'existe plus depuis qu'il est revenu dans la pièce de toute façon, dans sa robe et ses talons. Tu sais que tu es névrosé de mille choses et qu'aimer ces choses peut paraitre bizarre mais Tuay est comme toi, entre deux mondes. Ta fée à deux sexualité, ta reine poker face, autant détruite que tenant les autres debout. Plus tu le découvres et plus il te rend accroc. Tu es sa bête et pour une fois, tu as choisi. Chaque coup de rein, chaque étreinte, même quand tu l'écrases contre le mur, est une preuve de plus en deux cris arrachés. Le voir qui se love contre ta queue qui s'est frayé un chemin sous ses fringues te rend dingue. Tu t'approches de son oreille en accélérant tes coups de reins, y murmurant lourdement un fantasme : "lèche là... " Détraqué, tu l'es, pire que pervers, le vice à l'état pur, et rien n'est tabou, rien n'est impossible. Tu ne fais rien de mal, puisqu'il a t'a donné un ordre non? Un de tes coups de reins le décolle du sol, moment que tu saisis pour le chopper à la taille des deux bras et le garder hors du sol contre le mur, le prenant de plus belle, en faisant un minimum gaffe à ses réactions, des fois qu'il n'en pourrait plus, ou que tu lui ferais mal, mais tes souffles à toi se font plus profond. Il est étroit , ça ne fait qu'augmenter tes envies, qui ne tardent pas à arriver à terme, mais tu ne t'arrêtes pas. L'orgasme, rapide, fort, qui humidifie ses cuisses sous tes va et vients qui continuent. Tout est encore plus glissant.

Tuay Chaemchamrat
Tuay Chaemchamrat
Messages : 21
Lieux de vie : a fancy appartment, dans un quartier de bourge, avec Bao, et sa collection de chaussures Ive Saint-Laurent
Job/Fonction : patron d'un club de strip (le Mehk), y participant de temps à autre, mais principalement en guerre avec son frère
Faceclaim : PP Krit Amnuaydechkorn / the queen of Nadao <3
Lun 22 Mai - 23:08
Tuay ne réfléchissait plus. Son corps recherchait le plaisir que lui offrait Bao, s’accrochant désespérément à ces sensations alors que d’autres se seraient senti violentés. Il aime le fait que le plus vieux peut le manoeuvrer aussi facilement, qu’il ne lui suffit de rien pour se réfugier dans son corps, pour chercher son propre contentement entre ses chairs. Cela le grise, attirant gémissements, frissons, et pensées délirantes. Se retenant toujours au mur avec la faible force qu’il possède encore, Tuay lâche soudainement un soupir qui lui aurait valu un regard en biais et une insulte de “chienne en chaleur” si ce n’était pas pour son amant qui était tout autant épris. Il l’avouera, il avait pensé à glisser cette queue particulière, l'appendice nouveau de Bao, entre ses lèvres. Pour savoir, pour goûter, pour découvrir un peu plus et aussi, pour le fantasme pur. Ses yeux suivent le mouvement du membre devant lui, avant qu’il n’ouvre la bouche en grand, sortant sa langue pour aller le caresser. L’odeur est la même, le goût aussi, seule une pointe d’inconnu démarque l’objet de son attention du reste de son partenaire. Ce n’est pas un attribut habituel, il a sa propre particularité. Et Tuay s’abandonne de sa langue sur ce nouveau muscle, sans réfléchir.

Seulement, il doit le relâcher, alors qu’il sent ses pieds quitter le sol, sous un coup de rein particulièrement jouissif et fort. Son cri résonne dans l’appartement, d’autant plus que ses talons ne retouchent pas le sol. Instinctivement, il resserre les jambes, baissant les yeux pour voir la situation, même s’il a clairement dû mal à voir quoi que ce soit. Ses ailes se sont mises à vibrer de plaisir. Soudainement, il le sent, ce liquide chaud qui s’écoule. Sa bouche s’ouvre en grand, inspirant difficilement en remarquant ses cuisses s'humidifier, en constatant également que cela n’arrête absolument pas les à-coups en lui. La stimulation pourrait être orgasmique, s’il n’était pas également amusé.

-Ba ah- o ! appelle-t-il en tâtonnant pour essayer de trouver une de ses mains. Tu viens vraiment de ah- de  jouir ?

Peut-être pouvait-il le voir, ou non, mais le plus jeune rayonnait de fierté, alors que ses ailes scintillaient de satisfaction, heureuses, comme si c’était une petite victoire.

Bao Wangkhi
Bao Wangkhi
Messages : 32
Lieux de vie : Chez Tuay
Job/Fonction : Bras droit de Tuay (et lieutenant officieux du patriarche)
Faceclaim : Monster Woo
Mar 23 Mai - 23:12
A chaque fois que tu te prenais, ce n'était pas que ses reins, mais tout son corps de nymphe cambrée que t'ébranlais, et ses soubresauts sous tes coups de reins , alors que tu le prives du sol, ne font qu'aggraver ton excitation. Il ressert ses jambes et ça explose en ton dos, les épines sortent, tu grondes dans son cou, redoublant les assauts souples et assez brutaux pour le plaquer au mur mais pas jusqu'à le briser, tu le préserves... il doit tenir la nuit. Petite fée qui ne verra plus jamais les sous bois de la même manière. Il y traine des choses horribles, des choses qui prennent possession de tout votre être jusqu'à l'âme. Ton premier orgasme éclate en lui, rendant toute son antre enduite de ta semence, antre que tu ne quittes pas, le resserrant contre toi entre chaque cris qu'il pousse. T'aimes ce timbre qu'il a, cette fragilité qui tremble sous tes mains, les talons qui râpent sur tes tibia plus bas, ses breloques de robe qui tapent contre le devant tes hanches à chaque fois que tu reviens en contact avec ses fesses.

Il aurait du fermer ses jolies lèvres. Bao. Il t'a appelé Bao. Et pourquoi veut-il que tu répondes à cette question qui pourrait être humiliante pour tout autre humain basique. De longues minutes et tu t'es en effet lâcher en lui , mais s'il avait pas fait péter ta libido comme ça aussi, rien ne serait arrivé. L'alcool t'a aussi désinhibé. A présent c'est toi qui mène le jeu. Il t'a donné un ordre , mais a oublié les tiennes. Tu t'ôtes de lui sans prévenir, laissant ton membre frotter à ses cuisses le temps de le reposer au sol, mais il n'y reste pas longtemps. Aussitôt, tu lui attrapes le menton dans tes doigts aux griffes présentes. Ta peau est bien plus foncé que l'autre fois. Ta queue sort de sa robe, pour s'agiter derrière toi en fouet mécontent. Ta musculature s'est bien plus dessinée, et tes rétines apparaissent en amande cette fois-ci. Des zones rouges bioluminescentes légères commençant à se dessiner dans les triangles de tes trapèzes le long de tes épaules. Tu lui relèves le visage, le tien plus sévère, silencieux...

- Comment tu m'as appelé...?
Tu plisses les yeux, glissant ta main sur sa gorge pour l'englober en douceur, alors que ta queue que tu l'as vu léché avec envie, se fraye un chemin de nouveau le long de chacune de ses jambes nues, frôlant la limite de sa robe. Tu le forces à te regarder et a ressentir toute la suite en te regardant. Tu veux le voir accueillir ton vice. Lentement, tu trouves le chemin déjà bien préparé, tu as juste à suivre tout ce liquide qui coule le long de sa peau si douce. Si obscène et pour tant si sexy sur lui. Tu n'as pas touché à sa robe, tu ne l'a ni abimé, ni taché. Détail anodin pour d'autre mais important pour toi, car sous cette robe, il y a ses organes vitaux. Tant qu'elle n'est pas touchée, ça limite les dégâts dans ton esprit. L'embout non pointu de ta queue se glisse le long de ses fesses. Tu vas oser? Tu ne vas pas oser. Qui serais-tu si tu ne faisais pas l'impensable. D'un geste habile de la queue, tu la laisses le pénétrer lentement, sans le lâcher des yeux. Et plus elle va entrer, plus elle s'élargira... alors que tu commences de lents mouvements circulaires avec cette dernière, jetant un oeil de comment se porter sa virilité à lui et vu sa réaction corporelle, tout a l'air d'aller non? Hein ... Tuay.. t'en penses quoi... que tu as envie de lui demander. Est-ce qu'il va tenir sur ses jambes?

Tuay Chaemchamrat
Tuay Chaemchamrat
Messages : 21
Lieux de vie : a fancy appartment, dans un quartier de bourge, avec Bao, et sa collection de chaussures Ive Saint-Laurent
Job/Fonction : patron d'un club de strip (le Mehk), y participant de temps à autre, mais principalement en guerre avec son frère
Faceclaim : PP Krit Amnuaydechkorn / the queen of Nadao <3
Jeu 25 Mai - 16:48
L’aurait-il offensé ? Encore une fois ? Tuay sent ses talons toucher le sol, reprenant doucement son souffle en le sentant sortir de lui, même si une frustration le saisit d’être ainsi vide de lui. Seulement, cela ne prend pas longtemps avant qu’il soit obligé de se cambrer pour le regarder. Les mains sur le mur, ses yeux rencontrent les siens. Qu’il est beau… songe Tuay, même lorsque la main se referme sur sa gorge exposée. Un sourire étire les lèvres du plus jeune, sentant très bien la queue malicieuse de son partenaire s’amuser entre ses cuisses.

-Bao… répète-t-il, avec le sourire, avant de le perdre, prenant plutôt une moue taquine. Quoi ? Je me suis trompé ? Banshee…

Cette insolence aura raison de lui, c’est sûr et certain. Surtout lorsqu’il sent la queue remonter sur ses fesses, effleurant une partie de son corps si intime qu’il pourrait en rougir - s’il n’était pas totalement prêt à cette éventualité. Pourtant, lorsqu’elle rentre en lui, il ne peut s’empêcher d’ouvrir la bouche, laissant échapper un gémissement silencieux, de surprise et de plaisir. Il comprit soudainement qu’il n’avait absolument plus aucun contrôle sur la situation. La main de Banshee le retient, l’empêchant de baisser la tête, forçant ses yeux dans les siens. A peine entrouvert, il arrive à l'apercevoir entre ses cils, surtout alors qu’une autre exclamation le fait trembler en sentant les mouvements circulaires. Il continue de s’enfoncer, Tuay a l’impression que ses genoux vont se dérober sous lui.

-Banshee ! Amour ! appelle-t-il en portant une main à celle qui lui tient la gorge. Tu vas ah - si profond !

Ses ailes scintillent si fort que la lumière se reflète autour d’eux, aiguisant les angles abruptement. La robe a glissé sur l’une de ses épaules, rien ne la retenant dans son dos. Comme rien ne lui retient les chevilles, Tuay sait qu’il pourrait tomber à n’importe quel moment. Et le seul moyen qu’il a de rester debout est de se retenir à son amant. Amant qui fait tout pout le voir s’effondrer.

Bao Wangkhi
Bao Wangkhi
Messages : 32
Lieux de vie : Chez Tuay
Job/Fonction : Bras droit de Tuay (et lieutenant officieux du patriarche)
Faceclaim : Monster Woo
Lun 29 Mai - 23:19
Quel petit merdeux. Il ose. Il a osé le répéter… tu n'as rien dit, tu l'as obligé à continuer de te regarder, alors qu'il sait très bien ce qu'il a dit. Est ce qu'il l'a fait exprès pour te faire réagir? Tu as beau être arrivé au bout une première fois, tu es toujours au garde à vous. Sa réaction face aux caresses de ta queue, avant qu'il ne dise le mauvais nom n'ont fait que faire exploser ton désir… il est le premier à prendre ça avec une excitation et une fascination que tu n'aurais pas cru possible un jour… beaucoup ont fui au stade avant. Et les rares qui ont poussé le vice jusqu'à te voir comme ça, n'ont pas réussi à te désirer ensuite, trop flippé par tout ce que tu représentais. L'hybride pur, pas juste des parties. Une mutation réussie et complète, harmonieuse entre un cryptide et un animal infâme des abysses. Pourquoi cet animal? Parce qu'il était le seul profil génétique à bénéficier d'allèles complémentaires avec le cryptide. Alors oui, quand le labo a été saisi par les autorités, ton créateur, devenu bras droit d'un homme influent de l'ombre, t'a mis dans une petite cage à chien et t'a emmené loin. Tu étais si laid quand tu étais petit… il n'y a que quand ils ont intégré des hormones de croissance humaines que ton génome a retrouvé un équilibre, que des bras sont apparus et un visage humanoïde. Puis petit à petit c'est toi qui a décidé de prendre la forme d'individus qui te plaisaient, jusqu'à trouver ta forme à toi. Les autres foetus étaient morts avant même le développement. Vous aviez été deux à naître puis ton petit frère est mort la première année. Contrairement aux bébés humains qui ne gardent pas de souvenir, toi si. Tu savais à quoi il ressemblait, donc à quoi tu ressemblais aussi… tu n'étais qu'une chose bizarre , sans poil, sans bras, avec de petites dents rétractables, de grands yeux d'aliens et des sons gutturaux.

Tu te souviens de la douleur d'être tout seul , d'avoir vu ton frère mourir. De ne pas comprendre. Il n'avait pas supporté les hormones. La colère de toute ta vie vient probablement de là … cette perte. Et celles qui ont suivi… tu t'es toujours pensé laid, loin du canon de beauté requis pour un homme ou un hybride. Une tête de tueur, c'est ce qu'ils disaient depuis l'adolescence, et c'est ce que tu voulais. Mais tuay… ne te voir pas laid. Il ne te voit pas cannibale. Pas plus que sans coeur ou monstrueux… pourquoi?

Ton esprit se questionne et pourtant tu as serré la mâchoire à son erreur, ton esprit vicelard engendrant une scène osée de ta main le maintenant au mur, ta queue lui donnant une leçon qu’il n’est pas prêt d’oublier. Tu t’appliquant, ne forçant pas quand tu sens que l’élasticité des chairs sont arrivées à leur limite mais tu dois avouer qu’elle bat des records la petite fée. Tu souris à pleine canines quand il ouvre la bouche, et descend lui lècher la lèvre inférieur, alors que sous ta main, à travers même sa gorge, tu sens son corps tremblant.

- une vraie petite succube….gémis encore, que tu lui souffles, près de ses lèvres , alors que ta queue ressort lentement.

Mais à peine ressortie, elle y retourne. A-t-il cru que tu allais le laisser tranquille? On ne joue pas avoir tes nerfs si aisément.

- A genoux.

Un ordre doucement, à mi voix, gravement, tes griffes glissant doucement de sa gorge à ses mèches. Ta queue fouette l’air sur le coté, tapant au sol, sans pour autant te faire mal, cette zone étant pas mal dénervurée. Tu te dis qu’à genoux au sol, ses jambes divines auront moins de mal et le voir là, à ta merci, tes griffes lui incurvant le menton pour laisser ta virilité gorgée de plaisir lui caresser la joue, c’est un vraie plaisir pour tes fantasmes. Tu attends de voir la suite et s’il s’applique peut être que tu seras généreux avec lui.

Tuay Chaemchamrat
Tuay Chaemchamrat
Messages : 21
Lieux de vie : a fancy appartment, dans un quartier de bourge, avec Bao, et sa collection de chaussures Ive Saint-Laurent
Job/Fonction : patron d'un club de strip (le Mehk), y participant de temps à autre, mais principalement en guerre avec son frère
Faceclaim : PP Krit Amnuaydechkorn / the queen of Nadao <3
Ven 2 Juin - 23:10
Succube, c’est plus élégant que pute. Cela lui plait. Il se sent étrangement convoité et il sait qu’il l’épate. Alors que Tuay se retrouve en réalité complètement à la merci des ordres de Banshee, crevant à petis feux en entendant sa voix, laissant échapper ce gémissement qui répond à sa demande. Ses doigts touchent le poignet puissant qui le retient, alors que de légères larmes de plaisir peuplent ses pommettes et ses tempes. Il ignore ce qu’il se passe dans l’esprit de son monstre à cet instant, mais il espère qu’il ne pense qu’à lui, qu’à quel point Tuay lui est parfait. Car c’est ce qu’il ressent, ce qu’il veut lui faire comprendre. Tuay a déjà désiré quelqu’un à ce point. Mais il n’a jamais autant voulu être aimé par un individu. C’est presque désespéré. Seulement, à ce stade de la soirée, il n’en a rien à foutre.

Il ne faut pas plus de quelques secondes pour se retrouver à genoux, les griffes de Banshee entre les mèches, tourner vers lui, les yeux levés vers son visage. Les larmes tracent des lignes de paillettes sur ses joues, relevant la rougeur suite à l’obscénité à laquelle ils viennent de céder. Les manches de sa robe sont tombées de ses épaules sur ses bras, révélant ses clavicules dans toute leur splendeur. Ses cuisses sont humides ; il sent le liquide couler encore, fantasmant de pouvoir le garder en lui. Une image si dévergondée, si provocante, qu’il ignore même s’il est beau ou juste excité. Banshee est devant lui, dans une gloire remarquable, qui le rend tout chose. Même en le sentant contre sa joue, Tuay ne peut détacher ses yeux de ce qu’il voit, ce visage qui le surplombe.

-Banshee… souffle-t-il du bout des lèvres, quasiment inaudible dans la brume de la soirée.

Posant une main devant lui, entre ses genoux, Tuay s’avance, sans le lâcher des yeux, allant souffler sur la virilité présentée à son plus grand plaisir. Les lèvres entrouvertes, il ne le touche pas, laissant la chaleur de son haleine toucher sa peau. La subtilité - non existante - du message que Bao lui a transmis avec ce si simple, et pourtant si intense, ordre, le pousse à poser, finalement, ses lèvres sur son membre, l’embrassant presque délicatement, à plusieurs reprises. L’une de ses mains remonte sur la cuisse de son homme, suivant un chemin tout tracé jusqu’à son ventre. Sa bouche se porta au devant, Tuay ouvrant les lèvres pour sortir sa langue, l’appliquant sur l’extrémité en relevant les yeux vers Banshee. Ses ongles formèrent trois lignes sur la peau du djinn, alors qu’il refermait ses lèvres sur lui.

Bao Wangkhi
Bao Wangkhi
Messages : 32
Lieux de vie : Chez Tuay
Job/Fonction : Bras droit de Tuay (et lieutenant officieux du patriarche)
Faceclaim : Monster Woo
Sam 10 Juin - 0:01
Il est si peu de choses sous tes doigts, tu pourrais le brisé. Fils déchu, spectre à temps partiel de lui-même entre son amour de l'excentricité et son dégout pour sa propre âme, la petite fée te fascine. Autant capable de se soumettre dans la plus indécente des poses ou d'être un patron brave malgré le fait qu'il sait qu'il pourrait se faire écraser en demi seconde par l'ennemi, pareil à une reine qui malgré la mort de son roi, continuerait de lutter contre les royaumes qui incendient ses frontières, se sachant peut être condamné. Cette fatalité inexorable qui le suit, celle sur laquelle tu craches avec la plus grosse de vulgarité, toi bête fulgurante, infâme et affamé de toutes sortes de violences et de matières premières. Tu iras décapiter les rois adverses, juqu'à étriper l'adversité même sans un pardon, mais avec un merci de ne plus casser les couilles à ma reine. Collier à ton cou, pour la première fois, tu ne te sens pas prisonnier. En te possédant, il te libère, mais il ne doit pas comprendre son impact sur ton existence.

A genoux devant toi, s'il ne t'avait pas appartenu, car il est à toi, tu ne vois plus ça autrement, tu le veux, tu le gardes, et lui qui était pourtant décidé à soi disant te punir, te donner des ordres a perdu la partie d'échec avec un seul mot. Plus fort encore que la première personne qui avait partagé une partie de ta vie sans te craindre... la différence, c'est que sous la main de l'autre, tu l'as tué, ici tu te laisserais tuer. Plutôt mourir plutôt que d'être encore trahi en plus savoir comment respirer.  

Tes pupilles ne quittent pas les mouvements de sa bouche, et son souffle te donne des frissons. Tes griffes effleurent l'os doux de sa mâchoire, celle de ton pouce se frayant un chemin jusqu'à sa lèvre inférieur. Tu le laisses quitter pour s'occuper de ton membre juste contre sa joue... tu devrais avoir honte de le traiter de la sorte. Il ne t'a jamais rien fait qui puisse te nuire et pourtant c'est comme si tu déchargeais la frustration que le monde t'a insufflé par ses attaques incessantes, dans tes actes sexuels. Et plus il te demande d'aller plus loin, plus tu penses être en droit de faire de lui ce que tu veux. Il est si fragile, si beau... comme intouchable, tu ne le mérites pas. Tu ne veux pas le quitter pour autant. Tu veux être son général, son cheval de Troie, celui qui trahirait jusqu'à son père s'il te demandait. Il ne t'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'il allait changer ta vie. Cerbère d'une nouvel âge où on ne paie plus pour aller en enfer, mais plutôt pour en sortir, ce gamin est le fils d'hadès et d'Aphrodite. Deux royaumes en un seul être, le vice et la pureté. Se rend-il au moins compte de sa valeur. Ta pensée freeze quand il souffle sur une partie de ton corps.

Cette langue... ce regard, cette préciosité cristalline qui perle de ses yeux comme une supplique à la suite du supplice. Les choses légères t'ont toujours affecté que la brutalité, trop rodé à encaisser comme une banalité les tremblements de terre des autres humains à ton égard. Chaque seconde de son supplice délicat s'encre en ta mémoire, appuyant ta question du pourquoi devrait-il prendre toute ta violence, toute ta haine transformée... Il encaisse, ne dit rien, tu veux le punir, mais pour quoi? Pour s'être trompé de nom, alors qu'au final, qu'es-tu réellement? Bao ou Banshee? Qui veulent-ils? Qui veut-il? Est-ce important ton nom.... Il accepte tout de toi, et toi tu continues de lui imposer tes exigences et ta bestialité brutale, alors que tu te souviens l'avoir eu en sms tellement mal en point, tu l'as vu aussi avoir envie de mourir...

Ton ventre se crispe. Ton torse s'étouffe sous tes conclusions. Comment oses-tu...  Tu fermes les yeux un instant quand ton membre finit dans sa bouche, ta queue se calmant à l'arrière de ton corps. Tu expires de plaisir quand il te griffe, tes doigts effilés, marqués par un passé tumultueux, se faufilent dans ses mèches sans violence. Mais ça ne passe pas, tu sens un étau le long de ton sternum. T'extrayant d'un coup de ses lèvres, tu poses les genoux à terre, ta queue le contournant , s'entourant à toi, pour refaire un demi tour de plus. Tu l'étreins dans tes bras, ta main attrapant sa mâchoire avec envie pour l'embrasser comme tu n'as jamais embrasser. Ton entrejambe se perd contre son ventre, mais tu le soulèves dans tes bras, pour te loger entre ses cuisses. Ventre à ventre, tes lèvres ne quittent plus les siennes, ta langue capturant la sienne entre gémissement grave et s'il ne voit pas que tu crèverais pour lui, tant tu échappes tes sentiments dans cette étreinte non prémédité, il est aveugle... Ton souffle est lourd, tes mains se frayant toujours un chemin fort sur le tissu que tu soulèves par endroit, un peu plus loin.

Tuay Chaemchamrat
Tuay Chaemchamrat
Messages : 21
Lieux de vie : a fancy appartment, dans un quartier de bourge, avec Bao, et sa collection de chaussures Ive Saint-Laurent
Job/Fonction : patron d'un club de strip (le Mehk), y participant de temps à autre, mais principalement en guerre avec son frère
Faceclaim : PP Krit Amnuaydechkorn / the queen of Nadao <3
Mar 13 Juin - 12:51
Tuay a commencé à détester son frère quand il est arrivé au lycée. Une haine profonde, lancinante, envers lui, envers ses amis, envers sa propre mère. Il était devenu populaire dans le quartier, mais pas sous une identité que la famille pouvait vanter. Tuay avait construit sa propre petite troupe, de voyous qui faisaient des courses illégales, de vendeurs dans les ruelles sombres, qui se demandaient tous comment et pourquoi une fille aussi jolie pouvait sortir avec eux. Après tout, elle était charmante, avec ses yeux de biche, ses cheveux qui lui tombaient jusqu’aux reins, ses jupes et ses talons qui claquaient sur le sol. Alors, le jour où elle leur avait demandé, assise à côté d’eux sur le canapé de leur repère, un joint entre les dents, s’ils pouvaient lui rendre un service, aucun n’avait hésité. Parce qu’elle les avait sorties de plus de merdes qu’ils ne pouvaient en compter sur leurs doigts. Qui pouvait bien distraire les flics si ce n'était pas celle qui avait tout pour attirer l'œil ? Tuay avait tiré sur la cigarette, avant de leur sourire.

Mais tout s’était effondré lorsque son père l’a sortie de son réseau. Thawan venait de perdre ses ailes, mutilées devant toute la famille. Et dans le même temps, ce frère qu’il ne considérait plus comme le sien, avait pointé son arme sur le front de son petit frère. La folie avait rendu aveugle à la bienséance. Et oh… Si Thawan avait eu le courage de tirer, il l’aurait fait. Seulement, il n’avait pas réussi à mettre cette balle entre les yeux de Tuay. Les mots de cette soirée lui revenaient en tête comme une litanie entêtante. “La prochaine fois que je te vois pleurer, je te la collerais, cette foutue balle.” Tuay devait avoir dix-sept ans à ce moment-là. Et leur père avait mis un stop à l'hérésie, éjectant le plus jeune de la maison mère. Il l’avait mis dans les mains des études, avec un appartement privé, protégé, avant de le placer dans l’une des faibles branches de la maison. Le coin le moins exploité du business familiale. Thawan prenait les mains dans le trafic d’armes, alors que Tuay se retrouvait dans le bordel. La première fois qu’il avait remis les pieds à la maison-mère, il avait reçu le commentaire malsain et amusé d’un des hommes de son frère. “Tiens, la pute est de retour…”

Et tout ça, sans une once d’amour porté à son égard. Oh, il avait eu des amants, des hommes qui lui auraient bien tout offert, s’il pouvait être le trophée de leur nuit. Mais ce n'est pas parce que Tuay tombait amoureux, qu’il était aimé en retour. Il était tombé amoureux de Banshee. Il est tombé amoureux de Bao. Et maintenant, il l’aime. Surtout alors qu’il l’embrasse aussi désespérément. La confusion de l’arrêt brutal de l’échange précédent a laissé place à une véritable explosion d'émotions. Lorsque Bao le rapproche, Tuay porte ses mains au visage du plus vieux, répondant à son baiser avec la même fougue, la même impulsion. Il sent ses mains qui se frayent des chemins, sa queue qui le retient. Il ne sait pas ce qui a poussé son homme à l’embrasser ainsi, mais ce n’est pas lui qui va s’en plaindre, pour être honnête. Maintenu ainsi, serré, si fort, il en rêve. Ses doigts glissent sur la joue de Banshee, la paume de sa main y recevant son visage. Ses cuisses se resserrent autour de lui, alors qu’un soupire lui échappe, passant de sa bouche à celle de Banshee. Il y a de l’obsession dans ce qu’ils ressentent, un besoin primordial que Tuay n’arrive pas à saisir, lui qui ne connaît que les intentions couplées des arrière-pensées. Son souffle se fait moindre, alors il s’écarte comme il le peut, observant l’homme en face de lui, ses doigts se retrouvant une fois de plus entre ses mèches. Il ne peut rien lui dire, seulement lui sourire, comme pour le rassurer de quoi que ce soit qui l’a poussé à venir s’échapper dans son étreinte. Délicatement, il lui embrasse le coin des lèvres.

-Tu avais besoin d’un bisou ? demande-t-il, joueur, en le regardant dans les yeux.

Bao Wangkhi
Bao Wangkhi
Messages : 32
Lieux de vie : Chez Tuay
Job/Fonction : Bras droit de Tuay (et lieutenant officieux du patriarche)
Faceclaim : Monster Woo
Ven 23 Juin - 22:53
Quand Tuay coupe votre échange, tu peines à t'arrêter, tant tu as envie de presque fusionner avec lui, de continuer l'acte toute la nuit comme tu lui as promis. Il t'accepte comme tu es sous cette forme, en demande même plus. Est-il malsain à ce point à moins que ses sentiments pour toi, aille à ce point si loin, plus que tu ne voulais le reconnaitre. Parce qu'il te disait tenir à toi, mais le fait de le faire faire ses numeros devant tous ses pervers, t'avais toujours autant de mal. Pour toi, c'était comme une ... exhibition compensatoire à ce que peut-être toi tu ne lui donnais pas assez? Est-ce que c'était assez ce soir? Ou trop? Putain, t'es vraiment nul pour quantifier ce dont a besoin l'autre... Comment savoir? Lui demander et mettre en péril ton charisme de mec qui maitrise tout, de bête que rien ou peu, peut dominer? C'était compliqué de faire ce pas pour toi et pourtant ce soir, l'idée de le torturer dans tous les sens, et ce même s'il semble aimer avec toute cette docilité sexy, passe mal dans ta poitrine... Pour la première fois, depuis longtemps, tu ressens bien plus que de l'affection basique pour quelqu'un, et tu ne comptes pas t'arrêter là. Tu l'as choisi. C'est l'interdit, le fils de ton boss, il t'avait prévenu, de faire attention, de ne pas te laisser séduire, d'être solide à ses cotés. Tu l'es, mais tu as échoué pour le reste parce que le vieux, il lui manquait un paramètre: the queen. Et même toi, n'aurait pas pu prévoir ça.

Désormais, et même si ça ne plait pas au vieux, tu sais que ton seul boss, c'est lui qui vient de mettre ton intimité au fond de sa gorge et que tu sers actuellement dans tes bras comme si tu avais peur qu'il s'envole au milieu de ses paillettes. Dieu que tu l'aimes, tu le veux. Et s'il meurt, tu buteras la moitié de Bangkok s'il faut pour le venger, et toi après , parce que tu ne le laisseras pas seul de l'autre coté non plus. Jamais. Il ose prendre ça avec un sourire et une petite taquinerie. Tu lui souris un peu avec ta gueule de bête mutante, ta langue passant contre sa lèvre...

- De tout ceux que tu veux bien me donner...

T'as envie qu'il t'embrasse, oui, parce que ça fait la différence avec une baise banal. Tu veux qu'il gémisse contre tes lèvres, pendant que tu le prends... tu sens ton membre frotter doucement contre ses fesses... Mais ce n'est pas lui qui y va mais ta queue, lentement , doucement, en mouvement circulaire comme au début. Juste le bout en douce torture, alors que tu le soulèves à genou, pour le déposer sur le canapé juste à coté et de caler ses jambes unies contre ton épaule. Tu ôtes ta queue en l'embrassant mais ton membre prend la suite direct dans un gémissement profond, ta main sur sa gorge sans serrer, et les va et vient lents vont reprendre comme la première ou tu l'as rendu fou avec ça... Et les minutes vont s'écouler, interminables et à chaque fois, qu'il sera au bord de se libérer, ta main l'en empêchera et tu t'ôteras de lui, pour lui donner de l'affection lente ou ton membre offert à sa bouche, le temps que son corps redescendre pour ensuite lui réinfliger ta présence sous une position un peu différente.  Chaque gémissement, chaque cri qui tu lui flanqueras un coup de rein plus fort que les autres ne feront qu'accentuer ton envie de lui briser les reins, mais tu te retiendras, parce qu'il a demandé à ce que cela dure tout la nuit. Et tu es une bonne bête n'est-ce pas, alors tu vas l'épuiser sans pour autant le briser.




13B. AVEUX ET PUNITION  4oy5


Contenu sponsorisé

13B. AVEUX ET PUNITION
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
 :: Home Queen Home-
Poster un nouveau sujetRépondre au sujetSauter vers: