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hide and seek | charn - layla

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Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
Messages : 34
Job/Fonction : Responsable d'un laboratoire Privé. Docteur en génétique, c'est ainsi qu'on les appelle non?
Faceclaim : Metawin opas iamkajorn
Sam 12 Aoû - 14:53
PREAMBULE



Chacun votre tour, c’est le pacte. Quand tu as pris possession de lui, il était mourant. Plus que quelques heures… dans le coma de l’autre côté. Il était perdu, effrayé, comme s’il avait toujours été gardé éloigné de la vérité du monde. Tu as tout de suite été attiré, tuant lentement tout sans corps qui se trouvait sur ton passage, laissant une trainée brulée derrière toi, alors que même le brouillard semblait s’écarter sur toi. Tu aurais pu dévorer son âme mais quelque chose en lui t’en as empêché. Quand tu l’as touché… Pour la première fois depuis des millénaires… Les tatouages que tu avais conçu sous ton premier corps inné de daemon, ont brillé sur son corps astral. Jamais tu n’avais eu une telle réponse spirituelle de quelconque humain, jamais aucun humain qu’on peut qualifier de “soute” n’avait été assez puissant pour te recevoir… Tu n’étais passé que par d’autres créatures, souvent destructrices, et avais dévoré leur âme au passage, sans aucun remord. En face de lui, tu t’étais souvenu du pourquoi du péché initial, de ce qui t’avait fait à ce point aimer les humains, ceux qui ne savaient pas faire de mal, ceux qui découvraient le monde avec des yeux d’enfants, tout en curiosité, en fascination, ceux qui acceptaient être d’humbles créatures que tout pouvait tuer, et dont la substantive moelle était nourriture de tous , surtout de tes fils, qui naquirent plus tard et ne cessèrent de les tourmenter.

Sur lui, il portait cette marque, celle qui touche ceux qui ont croisé l’un de tes fils… Sa maladie avait été un souhait bien inavouable d’un de ses pairs qui avait souhaité sa mort. Ton propre enfant avait amené au trépas celui qui, en échange de quelques respirations de plus, acceptait de t’offrir son corps, son âme, son cœur, ses émotions. “Prends tout”, qu’il t’avait soufflé à genoux, lui, si rutilant de pureté, et toi vêtue de cette noirceur sensuelle, tes pupilles cavernicoles plantées sur lui, alors que ses mains abimées par ton contact touchaient les tiennes, effaré de voir les horreurs qui rampaient et dont les os craquaient juste derrière toi, sans corps putréfacts puants, même en ce monde. “Je veux juste… pouvoir toucher la nuit de temps en temps…”.

Tu l’as pensé dément, si beau , ni pur mais dément. Débordant de toutes les émotions qui peuvent grandir en un être, trop nombreuses pour être normalement supportées mais…il les contenait toutes, s’en étouffant. On ne sort pas du mal indemne. Et pourquoi n’avait-il pas eu mal quand il t’a touché… N’importe qui se serait tordu de douleur en caressant le spectre de Lilith l’ardente dans l’outre monde. Après tout c’est ce que tu était, le feu et la terre, brouillard entre les racines, feu dans les corps, reine de la magie du sang, “red spells for devils”, …… Et ce qui devait arriver , arriva. Pour la première fois de ton existence, tu as accepté son souhait. Le souhait d’un humain innocent. La tentation était immense, à la hauteur de ton désir d’arrêter Samael, déjà sur terre depuis un moment, revenu par une solution qui t’échappait encore, mais tu ne le laisserais pas prendre ton empire, l’empire de ton humain.

Tu n’as su qu’après pourquoi Lay ne s’était pas consumé en te touchant. Quand vous avez appris à cohabiter à deux, après avoir guéri son corps sous l’incrédulité médicale générale, après être sorti de l'hôpital, il a s’est rendu compte qu’il était malade depuis si longtemps que sa famille l’avait laissé tomber. Il n’avait ni logement, ni travail, ni vie, alors tu as pris les rênes et tu lui a bâti un début d’empire à ton golem réceptacle, vierge de tout vice et tout bord. Merveilleux souvenir qu’était celui de l’époque des golem, où l’argile innocente pouvait prendre la tournure que l’on voulait. Tu avais choisi peut-être le seul golem métaphorique qui existait sur cette Terre et avec lui, la direction de ta futur vie. Il n’avait pas brûlé parce qu’il te voulait plus que la mort. Plus que jamais aucun être n’avait voulu à ton égard, car il n’y a rien de pire que de mourir sans avoir vécu. Un désespoir à la hauteur de tous tes vices. Il acceptait de lui-même se damner pour vivre.

Il t’a transporté vers le jour zero, celui où vous aviez tous des projets merveilleux pour ce monde… mais la créature qu’est l’humain a mis à mal tous vos projets, vous a piégé, condamnant beaucoup des créatures surnaturelles, pourtant plus puissantes, à se cacher…

Et ton vœu a implosé en toi avant même votre fusion…L’envie d’une Terre originelle, où tous marchent côte à côte sans s’entretuer, un monde où tous ceux qui ont survécu ont le droit de se sentir vivant sans honte, sans sectarisation. Une utopie qui nécessite en tout premier lieu du ménage, et tu as mis des siècles à lui faire approuver chacun de tes choix à cet humain très crédule et “gentil”, imbécilement idéaliste. Il a appris qu’on ne peut pas aimer stupidement, que la douleur n’est qu’une information qui nourrit l’obscurité, que les émotions sont nectars de ceux qui en ont envie, à des fins la moitié du temps bien sombres, et que les vices ont la couleur d’un arc en ciel tête en bas, où l’innocence est un appât  et où le plaisir est l’arrivée de tout voyage. Il t’a souvent puni par son silence, dans un coin de votre être à ne pas vouloir sortir, te rendant grincheuse, te faisant faire des choses impulsives pour te soulager et souvent bien laides… LUI avait la main sur toi. Comment avait-il osé! Simple golem humain pathétique avec qui tu avais pactisé, aujourd’hui, avait bouleversé certaines en toi. Tu t’étais même abstenu de te servir de son corps pour ton plaisir charnel tant qu’il n’appréciait pas la personne de ton souhait. En soi, tu aurais pu coucher avec tout ce qui avait un corps désirable et vu ton physique, il n’était pas difficile de trouver des proies mais monsieur ! monsieur! était horriblement difficile. Tu finissais frustré, à moitié fou, à t’engueuler avec toi même devant un possible coup d’un soir, comme tout bon schizophrène qui se respecte, et ça se finissait dans une éprouvette après un bon coup de poignet , puis en insémination dans un de tes plus gros projets. En gros, tu t’étais abstenu depuis exactement 671 ans. Un drame pour la duchesse, ou plutôt duc des vices, puisque tu es un homme à présent et ça te plait.

Votre cohabitation a été ponctuée de tant de compromis, et il est autant pénalisé que toi mais tu as aussi acquis une compréhension du monde, des émotions et de tant d’autres choses propres à ce que les créatures pures pourraient être seules à détenir. Grâce à lui, tu es encore plus à même de manipuler, amener à ce que tu veux, toute créature que tu croises. En contrepartie première, tu as toujours respecté ta promesse initiale, mère de toutes: “ Le laisser toucher la nuit” et par là, il voulait dire, pouvoir regagner son corps quand il le désire certaines nuits, avec ta surveillance, parce qu’il faut être réaliste, seuls les humains cinglés ont envie d’être lâché dans la nature la nuit quand tu sais, toi, ce qui y traine! Il le sait aujourd’hui, donc c’est de l'inconscience totale. Tu le contamines peut-être avec tout ce qu’il te voit faire, il se dit probablement qu’aller courir en pleine forêt, une nuit de pleine lune, ce n’est pas si grave, comparé à ce que toi tu fais. Sauf que tu ne peux pas ploper dans sa conscience d’un coup et lui non plus, tu dois l’y autoriser. Lui en revanche n’a pas le choix, quand tu le décides, c’est bien souvent pour lui sauver les fesses et sauver aussi ton propre corps. Et ça implique une absence ou perte de conscience de quelques secondes, ce qui, dans un moment crucial, pourrait vous coûter un aller simple pour l’outremonde.

C’est pour ça que tu as rééquipé ton corps de tatouages invisibles, uniquement présents quand tu es Layla, Lilith et tant d’autres noms. Seul lui, et le porteur de Samael pourraient les faire apparaître. Chacun d’entre eux, ont une fonction unique qui te protègent de désagrément stupide, quand il est en pleines possessions de vos moyens.

**

Comme ce soir.

**

HIDE AND SEEK

Tu apprécies avec lui les odeurs, les sons, tranquillement installé mentalement dans tes recherches particulières. Tu sens chacun de ses muscles qui sont aussi les tiens, captant par le biais de vos yeux optimisés par les capacités physiques dont il bénéficie quand tu n’es pas en présence directe. Comme un rêve éveillé, tu peux si tu le veux te mettre dans un coin de son corps, pour faire autre chose ou partir dans l’outre-monde en gardant un œil sur lui pour lui laisser plus de liberté s’il te le demande, mais là, vous êtes à deux, parce que… Si lui court à travers le sous bois, vous savez tout deux pourquoi vous êtes ici. La chasse. Appâter. Tu te sens de ton aura hormonale et séductive de démon corrompu pour attirer à toi toute créature inconsciente, macabre, brutale, ou sauvage, dotée d’une conscience, pour la faire tienne, l’avilir, la soumettre et la foutre dans la masse du cachot que tu gardes secret aux yeux du monde.

Sappé d’un baggy noir, d’une bonne paire de baskets, tee shirt serré et sombre, votre silhouette traverse le sous bois immense, dans cette forêt que personne ne recommande la nuit tombée. Le neuneu et autre purgeur qui y roulent et y rampent ne t’approchent pas, reconnaissant ton aura, et Lay le sait. Il a acquis une assurance peu commune pour un humain et sa trouillardise du début a quasiment disparu, trop amoureux de la nuit et du grand air, du fait de pouvoir entretenir son corps et vivre pour de vrai, quitte à côtoyer la mort, ce n’est pas comme s’il ne l’avait jamais fait. Alors vous êtes parti à pied du manoir, sous le regard froid de votre majordome, non enclin à vous laisser jouer au con encore une fois, mais n’est-ce pas en épouser la nature du monde que l’on se sent exister? Votre pas a accéléré une fois l’humus franchi, et que le vent sauvage vous a emporté vers la hauteur des écorces. Il s’est laissé happer par la noirceur inconnue, guidé à travers les racines, la mousse et les fougères, suivant les formes qui se dessinent sur le sol par la lumière transperçante de la lune ronde et énorme. Plus la distance s’est faite et plus votre course s’est allongée, assouplie, votre respiration se stabilisant jusqu’à atteindre votre vitesse de croisière d’un footing rapide. Le bien être de l’humain golem, et l’extase de tes sens.

L’appât était lâché, ce n’était plus qu’une question de temps avant que quelque chose ne veuille vous bouffer les jarrets et l'adrénaline commença à monter en vous.

Une odeur musqué.
Un bruit. A gauche. A droite. Au dessus. Des oiseaux qui se tuent, le silence derrière vous. Vos pieds sont les plus bruyants de ce qui vous entourent.

Accélère. On a quelque chose, mais j'veux être sûr.
- Quoi ... ici? T'as vu l'état du terrain?
Discute pas.

Ton intuition ne te trompe pas. Lay veut ralentir et se retourner.
Cours j'te dis.
-Je le sens pas, qu'il murmure en regardant autour de lui, désobéissant, se retournant d'un coup en sentant une présence en contre haut.
TIRE TOI PUTAIN, C'EST MON CORPS AUSSI!
Il ne discute plus et en quelques secondes, sa course est pleine à travers troncs et branches, et derrière vous, la lourdeur et la rapidité d'un vraie prédateur. Lay flippe comme dix lapins, et toi tu jubiles, big smile intérieur, c'est si grisant.  Tu aimes cette sensation d'être une fausse proie. Tu veux voir le niveau de ce prédateur.
- On en a déjà discuté , qu'il t'engueule en courant, évitant de justesse un tronc en contre bas, sautant par dessus avec une agilité étonnante. oh il s'est amélioré, good ... good. J't'ai dit plus de graboïdes ou de créatures surpuissantes! On a failli perdre une jambe la dernière fois et MA VESSIE!
On les a toujours non?
- Tu comprends rien ou bien?  Je repousse pas ! Et t'as toujours pas trouvé de sort pour!
Oh recommence pas à faire ton coincé, tu sais qu'il me faut du sang neuf si tu veux que je bosse sur ça aussi. Je suis sur la bonne voix, tu as bien vu pour Pan et Lobster.
- Ils ne t'écoutent meme pas!
Dégâts collatéraux. Je vais arranger ça. Et puis c'est toi qui veut courir en foret. Je t'ai dit que c'était débile pendant la pleine lune.
- Ca m'attire .... Je peux pas expliquer pourquoi! C'était notre pacte.

Et pendant que de l'extérieur et qu'aucun de vous deux n'est récupérable, vous passez juste pour un Lay schizophrène qui se répond à lui-même pour des choses que personne n'entend.  L'atmosphère devient un peu plus oppressante, aucun de vos deux ne connait cette étrange partie de la forêt. Où est-ce qu'il t'a embarqué ce débile... et derrière vous? Devant vous? Où est la créature....

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
Messages : 28
Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
Job/Fonction : Sans emploie, pisteur de compétition pour sa famille, même s'il ignore bien ce qu'il pourrait faire de sa vie.
Faceclaim : Bright Vachirawit Chiva-aree
Mer 16 Aoû - 20:32
Le bruissement fin des feuilles par la brise nocturne. Doux nectar dans les oreilles, surtout d’un loup qui se balade, arpentant les racines de ses terres. La famille et la maison sont loin. Mais le quatuor animal qui se déplace dans l’espace n’en reste pas moins redoutable. De loin, sans un double regard, ils ne ressemblent qu’à des créatures des sous-bois, habitants éternels des nuits et des contes. Mais de plus prêt, avec plus d’attention, leur pelage propre et brun, l’éclat argenté de leur yeux et la taille de ces bêtes vous indiqueront le danger qu’ils représentent. Si ce n’est pour leurs crocs, la fluidité de leur parcours et de leur déplacement, la taille les trahira. Ils sont bien plus grands et forts que les loups ordinaires. Massivement plus élancés et musclés. Grandement plus imposants et rapides. Charn mène la marche, nez du groupe, traceur hors repaire de cette équipe montée sur la base des qualités. Les jumeaux, Aat et Lek, marquent les deux bords, tandis que Soo Hee garde l’arrière. Les jumeaux sont imposants, la cousine est rapide. Et Charn ? Il piste. La trace de Phil a disparu depuis longtemps mais ce n’est pas ce qu’il cherche non. Ils savent que leur frère et cousin s’est réfugié en ville. Seulement, la forêt est tellement dense et leur ignorance de ce domaine qu’est l’urbain est si vaste qu’ils ignorent bien comment s’y rendre.

De nouvelles odeurs flottent dans l’air, plus douces, étranges, inconnues. Il est connu que des choses grouillent et rôdent, surtout en ces lieux, et surtout en ce moment. L’appel de la famille pour forcer le retour de Phil dans les rangs vient de l’insécurité qui détruit et ravage dans la Meute. La peur gronde, si fort que les naissances deviennent source d’anxiété. Comment élever les bébés de la meute, si l’univers tourne dans un nouveau sens perturbateur ? Des choses règnent et perturbent. Apollyon doit rejoindre la horde. Mais cette odeur, qui se répand en flux, perturbe les sens de Charn. Il s’arrête, forçant le groupe à en faire de même. Sohee s’avance et demande ce qu’il se passe, curieuse intrépide, avant que Charn ne réponde qu’il doit aller voir seul. La chance est à plusieurs, répond Aak. Pas cette fois. Charn leur indique un chemin, respirant une odeur de forêt polluée et crasseuse, de nourriture modifiée et de puanteur mécanique. La ville est loin sur leur droite. Mais elle est là. Et Charn leur dit de continuer jusqu’à elle et de l’y attendre. Dégoter des informations. Ces lieux l'intriguent et si les dangers y règnent, il doit les y restreindre.

Il ne prend pas beaucoup de temps avant d’entrevoir la silhouette. C’est un homme, et un peu plus que ça. Il est grand, mais bien petit à côté de lui. Il court vite, mais tellement moins que lui. Charn le suit, intrigué, joueur, voulant déterminer l’exactitude de son odeur si particulière. Était-il un être assez fou pour se balader la nuit dans un forêt après avoir mis un parfum de phéromones ? Ça existe des gens comme ça ? Bon, en tout cas, c’est un jeu amusant. Car il semble avoir soudainement peur et ça incite Charn à le poursuivre. Pourquoi aurait-il peur alors qu’il a cette senteur sur lui ? Alors qu’il la projette autour comme un feu de forêt ? C’est intriguant et l’éveil du loup chasseur laisse la place à celui du jeu. C’est comme attraper un petit être juste pour le voir courir avant. Et faire un peu plus de sport qu’un jogging rapide dans les sous-bois à la recherche d’un déserteur. Il le suit, le voit courir vite et d’une manière hasardeuse, sans doute perturbé par sa présence. Charn ne se cache pas vraiment. Et puis, il parle tout seul aussi ? Ca, c’est pas nouveau. Pour Charn, un loup-garou ayant grandi dans une famille possédant l’expérience des cultes occultes et des possessions démoniaques d’à peu prêt toutes les mythologiques monothéistes, ce n’était pas si rare.

Devenu impatient par l’odeur de la peur et celle de l’attirance qui émane de lui, il court à ses côtés, cachés dans les forêts, rasant le sol à la seule force de ses connaissances de la nature. Charn aime la forêt, mais il sait, contrairement à d'autres, que son appel ne l’atteindra jamais. Il ne deviendra pas un être mystique, plus qu’il ne l’est maintenant. Il aime trop être humain aussi. Il laisse un souffle brut lui échappait avant de dépasser le coureur sans peine. C’est rigolo, comme jeu tiens ! Hop, je te dépasse, hop tu me dépasses ! Plus que curieux, le loup le dépasse et se met sur sa route, la tête immense bougeant de droite à gauche pour percevoir cette trace particulière qu’il porte sur lui. Elle est familière sans l’être, connue en étant complètement étrangère. Il y a quelque chose d’autre en lui, mais aussi, et surtout, il est quelque chose d’autre. Les yeux argents de Charn l’observent, curieux, voulant presque savoir qui est cet homme, qui est cet individu qui a couru avec lui, qui a joué avec lui.

Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
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Faceclaim : Metawin opas iamkajorn
Ven 18 Aoû - 21:05
Pourquoi la forêt ne se tait pas sur son passage…
- Qu’est ce que j’en sais moi ??? C’est quoi? Tu le ressens?
Continue de courir, il nous rattrape.

Lay lâche un râle de mécontentement, redoublant d’effort sur les muscles de vos jambes, se servant désormais de ses mains pour se pousser entre les arbres et accélérer. Tu sais qu’il est meilleur que toi pour ça, puisque tu uses de ta magie pour la vitesse, mais lui, ne peut pas, donc ce n’est que pure force corporelle décuplée par tes dons, apprivoisés en six cent ans de balades intempestives comme appât vivant. Tu dois reconnaître qu’il est devenu très bon, mais pas autant que ce qui vous a pris en chasse. Tu vois par ses yeux, entends par ses oreilles, ressent le toucher de tout ce que vous croisez à travers son corps entier, mais il lui manque une chose que toi tu as: le sixième sens, celui qui perçoit les aura dans le monde réel. Aussi, quand il vous dépasse , tu le sens, tout comme quand il ralentit ou que son aura se plaque au sol. Ton âme se tourne à chaque fois qu’il change d’emplacement dans votre course, tes yeux de sorcier blanchis par le troisième œil suivent en Lay, le mouvement de la créature.

A ta gauche.
- Où ça? j’vois rien!
Gauche. Derrière. Droite.
Lay cherche mais se concentre sur le chemin qui n’existe pas dans une forêt où toi seul peut te guider si tu prend sa place, par-dessus les cimes, reine du vent et des ombres. La lune perce les arbres qui se font plus parsemés comme dans ces foutus films où personne ne veut se séparer.
Il joue avec toi.

Et d’un coup, il vous coupe la route. Tes yeux comme ceux de Lay s’écarquillent. Ses pieds dérapent et vous finissez au sol à une vingtaine de mètres de lui, essoufflé mais encore en état de courir, c’est l’avantage que tu sois dans son corps. En quelques secondes ralenties, vous êtes de nouveau sur vos pieds, courbés, prêts à prendre la tangente, le regard figé sur lui. Un loup. Immense. Ses yeux. Tu ne te trompes pas.

Un lycan…
- C’est pas un lycan…
Si.
- Il ne ressemblait pas à… ceux qu’on a croisés sur le continent, que murmure Lay sans le lâcher des yeux, le souffle ralentissant face au prédateur comme prêt à l’affrontement. Il se souvient de ceux de la Russie ou de Chine, il était moins imposant et plus déformés.
Juste… il est plus puissant que ceux qu’on a déjà croisés… ses yeux sont différents… sa rapidité… et pourtant, son cœur est jeune… si parfait…
- Il est…

Magnifique. Hypnotique. Tu es fasciné par votre trouvaille, mais tu sais que Lay a peur, et le mot qu’il va employer risque de changer la donne. Flippant? Un ennemi?
Tais-toi.
Lay obéit.

Pour l’instant… il semble aussi curieux que nous.
- J’n’ai pas envie de savoir,  je veux juste sortir de ces bois viv….
Fais ce que je te dis.
Lay n’est pas rassuré, mais se redresse, face au Loup hors d’atteinte pour le moment, sans le lâcher du regard.
Fonce sur lui, et tourne ta bague à l’index droit jusqu’au clic. Puis passe sous lui.
- Tu plaisantes j’espère, de nouveau murmuré, presque maugréé, face à l’idée suicidaire. Il va me bouffer.
Pas s’il ne te voit pas durant ce laps… tu as un délai de dix secondes, c’est tout ce que je peux t’accorder sans tenir les rênes… je veux savoir ce qu’il a sous le capot.
- Qui te dit que c’est pas une femelle…
C’est un male, ça se voit.
- je rêve, t’as regardé…
Tu souris en lui, tu aurais pu, rien ne t’échappe voyons. Mais non, tu n’as pas regardé sous son bide, mais vu sa musculature… sa posture et ce qu’il dégage, c’est indéniablement un mâle.  Et tu as envie de savoir aussi à quoi il ressemble sous sa forme humaine, si du moins, elle existe.
je l’veux…
- J’veux une soirée dans un bar…
Accordé.
Sans montrer d’autres prémices, dès le mot “accordé”, il part à fond vers le loup, ses yeux plantés dans les siens. De ses autres doigts, l’anneau d’acier ancestral à son index tourne dans une vibration magique, et le temps s’arrête pour le loup. Lay se couche au sol, pieds en avant dans l’élan brutal, et en même temps que le temps se ralentit pour la créature, Lay perd conscience, son corps continuant de glisser par le fait de la vitesse de son poids.

Cinq.

Un souffle froid sort de sa gorge, la bague continuant de tourner à son index, la main frôlant molle , l’humus.

Quatre.  Trois.
Tes yeux se rouvrent, voyant un pelage brun tamisé défiler lentement devant tes pupilles avec l’envie de le toucher mais ce sera pour plus tard. Ton corps continue de glisser sous le loup, jusqu’à finir derrière lui. Tu sens les roches et les racines te griffer le dos mais ça ne t’arrête pas.

Deux …
Ta course est finie, et tu ne traînes pas pour te relever, grimaçant sous tes muscles du dos un peu blessés, mais droit, ton souffle se réchauffe. You’re in. Tu lèves la main qui porte la bague qui tourne encore, fixant le loup dont tu t’éloignes de quelques pas.

Un…

Tu bloques la bague du pouce en un clic. Le temps reprend sa course ordinaire.

Tu es derrière le loup… Attendant qu’il se retourne. Quand enfin tu perçois son regard argenté, tu penches la tête, fasciné, et un sourire se dessine en coin, rapant ta lèvre inférieure, sous l’envie terrible de jouer encore, de tester son potentiel, de savoir de quelle lignée il descend.

- Bouh.

Comment ont-ils pu t’échapper tout ce temps… Immobile, ton rythme cardiaque augmente. L’excitation. En toi Lay observe en retrait avec appréhension. Ta voix se fait inaudible pour le commun des mortels… tu veux tester ses capacités. En infrasons…, tu prononces deux mots suivis d’un clin d'œil.

- Attrape-moi…

Mais cette fois-ci la donne est différente. Tu sais que tu es plus puissant que lui. Ta vitesse est plus poussée. Slalomer entre les arbres devient un art graphique que tu ajustes à son rythme, laissant une trace astrale rougeoyante derrière toi, enivrante et volontaire, qu’il peut traquer si tu lui échappes. Entre ralentissement, accélération de l’un ou de l’autre, parfois, tu le perds, parfois c’est lui qui te perd et tu te prends au jeu, pour la première fois depuis longtemps, jusqu’à … ce que … dans une manœuvre où tu l’as perdu, vos corps se percutent de plein fouet sans le vouloir, entraînant vos enveloppes charnelles à tous les deux en roulés boulés dans une pente escarpée, non sans obstacle.

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
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Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
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Sam 26 Aoû - 15:38
Impossible de passer à côté de la beauté de l’homme devant lui. Un visage fin, des yeux d’une intensité nouvelle, couvert d’une énergie qui intrigue Charn, le laissant prendre son temps pour l'inspecter. Outre le fait qu’il parle tout seul, de ce que d’aucun aurait compris des commentaires du garçon, Charn se rend bien compte, après un reniflement de l’air, qu’ils ne sont pas que deux ici. Cela est loin d’être nouveau pour lui, qui connaît tant d’entités à l’intérieur des autres membres de sa famille, qu’il est habitué des conversations solitaires. Il les entend parfois, discuter comme si c’était la chose la plus normale du monde, se tenant compagnie avec leur démon, si t’en est qu’ils s’entendent. Ce n’est pas toujours le cas… Dans la catégorie de ceux qui n’ont pas de compatibilité avec un être de l’au-délà, Charn ne possède pas son partenaire de conscience d’héritage. Bon… La jalousie est la nature de l’individu, et ce serait mentir de dire qu’il n’en voudrait pas un aussi. Seulement après autant de réflexion, c’est beaucoup de responsabilité et il préfère pouvoir se transformer à son bon compte, plutôt que de perdre les pédales une fois par mois. Sans se douter du plan que monte l’homme en face de lui, il l’inspecte, curieux, la queue gigotante et les oreilles toutes droites dressées vers lui. La situation est burlesque. Surtout lorsque l’homme en question disparaît.

Charn sursaute dans le si court lapse de temps où il disparaît, peu habitué à cette magie. Il n’entend que le bruissement, les secondes plus tard, le faisant se retourner immédiatement. Ils sont plus proches que tout à l’heure mais… Ce n’est plus lui. C’est l’autre. Phil le voit, cette traînée rouge, les taches pourpres laissées sur son passage, le souffle venant d’un autre monde. Ses yeux reflètent un univers auquel il n’a pas accès. Et personne d’aussi courageux n’aurait lancé une nouvelle course poursuite. Même si, en toute honnêteté, cela ressemblait encore plus à un jeu. Charn, ravi de ce défi, se lança à ses trousses. Il était bien naïf de se mettre à la course avec un parfait inconnu qui cumulait les identités. Seulement, on ne retire pas une partie de jeu à un loup. Les responsabilités qui lui étaient incombées s’envolèrent. Charn se prit au jeu de le suivre, de le rattraper, de percevoir qu’il pouvait le dépasser plus facilement que tout à l’heure. Il peut… Alors pourquoi vouloir qu’ils ne se perdent pas ? Il ne le fuit plus, non. Cet homme veut s’amuser. Comme Charn. Alors, même si la course est folle, rendant le loup euphorique. Mais un jeune loup, dans la fleur de l’âge, de sa puissance et de ses capacités, perd, parfois, le contrôle de ses forces. Le propulsant dans une course qui le dépasse soudainement, surtout alors qu’il est accompagné. Dommage pour la compagnie, lorsqu’il la percute sous l’effet de sa propre énergie.

Aussi rapidement que la joie fut venu, elle fut remplacée par la surprise et les réflexes de survie. Au lieu de se détacher de l’autre homme, il se roula autour de lui, amortissant la chute et surtout, leur rencontre avec un arbre vaillant dans le fossé. La douleur se propage dans son corps, qui l’absorba aussi rapidement, lui permettant de sans remettre, alors qu’ils déboulaient toujours. Charn ne lâcha pas sa proie attraper et à protéger. Quelques cailloux et racines plus loin, ils ralentirent, s’arrêtant sous le clair de lune. La cime de ce bosquet dans la forêt était dégagée, offrant de la lumière naturelle. Charn se redressa immédiatement, s'ébrouant de tout son corps pour faire partir la terre et les feuilles, la douleur se faisant également secouer. Ce n’était pas si grave. Il ne la ressentait quasiment plus. Aussi indolore qu’un simple coup. Un arbre n’était qu’un obstacle, bien loin des souffrances qu’un louveteau indiscipliné subis. Une fois sa pseudo-toilette faite, il se rapprocha de la pauvre victime de sa joie, la reniflant pour savoir si tout allait bien ou non. Était-il blessé ?

Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
Messages : 34
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Faceclaim : Metawin opas iamkajorn
Sam 26 Aoû - 22:41
Ton engouement pour le jeu des démons est apparu comme une évidence. La course a commencé, vous vous êtes plongés dans une course à l’instinct entre cimes et racines, entre mensonges dimensionnels, odeurs sporadiques et furtivité, même si toute personne vous ayant vu de loin n’aurait trouvé ça ni sain ou prudent. Mais… vous ne cherchez pas à l’être n’est-ce-pas? Qui l’est en ce monde?

Sinon vous ne vous retrouveriez pas à dévaler le ravin. Tu as senti des os craquer sans se briser sous le choc, la gravité fait son œuvre. T’a-t-il chargé? L’as-tu sous-estimé? T’es-tu surestimé? L’espace d’une seconde, tu oses penser que peut-être Lay avait eu raison de flipper, et qu’il est temps de t’armer pour l’envoyer en statut de cobaye vivant, mais un premier choc t’envoie contre lui. Vous percutez un second obstacle à deux, autant de choses qui te déstabilisent, des cris étouffés s’échappant de ta cage thoracique. Mais ce n’est pas suffisant, l’univers s’écrit dans nos aveux silencieux et nos désirs les plus profonds. Dès le premier contact, tu as senti quelque chose .. contre ton bras, une démangeaison, mais les mouvements décollent ton corps de ses poils, et la douleur soudaine dans ta jambe qu’un tronc côtoie pendant une seconde de trop,  t’empêche d’en prendre conscience avant que cela ne disparaisse. Tu te sens happé contre lui, sans comprendre comment, mais par réflexe, et surtout parce que Lay hurle en toi : JE LE SAVAIS ON VA MOURIR CETTE FOIS!, ton corps répond à un instant humain de survie alors qu’il t’aurait suffi de faire tourner une de tes bagues pour vous protéger tous les deux, mais tu n’es même pas sûr qu’il te veuille du bien. Tu te protèges la tête des bras, poupée de chiffon de taille, contre lui. Peut-être attend-il juste d'atterrir en bas pour t’attaquer et te décapiter à plein crocs et vu la taille,  il y arrivera sans problème. Lay fait trop de bruit en toi, tu luttes pour le calmer, ne comprenant pas non plus pourquoi ton corps entier te démange, ton regard rougeoyant perdu dans la fourrure de l’immense bête. Tu doutes que Thésée ait fait un câlin au minotaure pour ne pas crever.

Vous vous écrasez au sol, souffle coupé, muscles endoloris mais tu sais qu’il a encaissé plus que toi. Quel était le but? Tu mets quelques secondes à reprendre tes esprits, ta vue floue, ton corps pris d’une sensation que tu as connu il y a bien longtemps. Dans le jargon daemon, on l’appelle “reconnaissance”, quand une enveloppe charnelle réagit à l’âme du daemon. Les effets varient selon la puissance et la nature des dons du démon, la résistance du futur hôte et sa docilité. Plus le daemon est puissant et plus l’enveloppe est compatible, plus … la réaction est radicale.

Tu as du mal à comprendre. Ta reconnaissance ultime est Lay, tu le sais. C’est impossible, il ne peut y avoir deux enveloppes réceptives à ton âme, encore moins à ton level. Toi et Samael n’avait pas la chance de pouvoir incarner n’importe qui ou quoi. Tous meurent si rapidement quand vous les prenez.  En milliers pour ta part, oh oui… tu en as tant tué pour survivre sur Terre mais est-ce ta faute à toi si tous sont trop faibles pour ta personne? Dégénérescents , là où tu es parfait dans toute ta génétique. Ce n’est pas se vanter que de dire qu’on a fait partie des premiers êtres intelligents de ce monde. La seul possibilité serait que … Tu te figes en fixant les cimes sombres, une main sur ton ventre douloureux, et une jambe un peu amochée.

Impossible…. murmures-tu…

Tu dois le voir de tes yeux. Tu dois savoir si tu es allergique à lui ou si … c’est cette vibration que tu as senti quand tu as déclenché le jeu. Lay a compris et s’approche, inquiet. Il pense peut-être que tu vas l’abandonner pour cet hôte bien meilleur que lui, et la peur le transit. Tu le sens. Mais tu dois vérifier. Tu sens le loup si près de toi, et tu reprends tes esprits en baissant les yeux sur lui, grimaçant pour te redresser sur un coude, osant un œil vers lui , pour voir s’il compte en finir avec toi. Pourquoi est-ce qu'il te sent? Quitte à vous battre, autant que tu y passes en sachant. Te tenant un peu le ventre, silencieux, tu ramènes ta jambe, elle peine à se plier, ton genou ayant fait connaissance avec le fameux tronc. Il t’a protégé? Ou projeté dans le vide en sachant qu’il s’en tirerait? Parce qu’il ne semble pas plus blessé que ça, alors qu’il a pris plus cher que toi.

Tu restes là de longues secondes à le fixer sans chercher à fuir, et Lay en toi, s’est assis dans un coin comme… résigné à ne plus être rien du tout. Il est si proche qu’en tendant le bras, tu pourrais l’atteindre.

Et c’est ce que tu fais. Tu tends le bras, prêt à lui toucher la tête sur le côté. Tu en oublies même que tu étais là pour chasser. Tu as peut-être appâté la meilleure proie prédatrice de ta vie de prince de l'outre-monde… et tu n’arrives pas à te persuader de le foutre KO et de le ramener par le bout de la carcasse chez toi avec le reste de ton armée de créatures mutantes. Tu dois savoir. Être sûr. Et si c’est vrai, alors… c’est grave…

Mais à peine approchée, ta peau à cinq centimètres de ses poils vers sa joue si immense, tu vois un flux transparent sortir de sa fourrure, déformant la vision derrière comme la chaleur le fait quand on regarde au dessus du bitume en été. Le flux enrobe ta peau et sous tes yeux, sans même le toucher, tous tes tatouages apparaissent centimètres après centimètres sur ta peau. D’abord rouge lumineux, puis virant au noir. Ton regard suit l’apparition, avec la démangeaison qui disparait après coup. Tu te laisses avaler. Le biceps. L’épaule, puis le réveil de tes tatouages sur ton cou te coupe un peu le souffle, expirant d’un coup. Incrédule , ne t’attendant pas à ce que le flux aille si loin, tu soulèves ton maillot de corps noir pour voir les tatouages imprégner ton torse, puis descendre par les creux des muscles de ton ventre. Le loup est témoin de ce qui t’arrive et impossible qu’il ne grille pas à quel point tu es choqué. Tu éloignes ta main de lui, regardant les tatouages s’effacer et reprendre leurs discrétion habituelle. Ils n’apparaissent que quand tu en as besoin, ou les actives… pour que personne ne comprenne qui tu es. Mais il existe deux exceptions qui peuvent les faire apparaitre...

Bordel … mais qui est ce loup…

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
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Sam 26 Aoû - 23:23
Heu… Que se passe-t-il ? Charn observe l’homme revenir à lui et soudainement le regarder avec une étrange expression. Le loup ne recule pas, continuant de le fixer, inspectant l’aura étrange qui l’entoure, mais surtout, complètement obnubilé par son visage apeuré. Oh, il ne semble pas avoir peur de lui. Le loup le laisse approcher sa main, ne sachant pas ce qu’il cherche, ne voulant pas non plus l’arrêter. Le rayon de lune traversant les feuillages arrive directement sur eux, la limite de l’ombre rencontrant l’argent de la lumière grise des nuits complètes. Charn perçoit le changement qui s’effectue, alors que cette main n'atteint même pas sa fourrure, provoquant immédiatement une réaction chez l’individu en face de lui. C’est surprenant. C’est bien la première fois qu’il voit quelqu’un réagir ainsi en sa présence. Et pourtant, il a connu des sessions de transfert d’âme, des sanctuaires occultes et des séances de spiritisme extrême. Rien, cependant, ne ressemblait à cela. L’air portait de la poussière nocturne. Les arbres bruissaient sous le léger vent du sous-bois. Les animaux vont à la vie active de leur monde.

Charn déposa une main sur le sol, le visage en face de celui de l’autre garçon. Nu dans la forêt, le froid l’atteignait à peine. Ses genoux ne touchaient pas le sol. Il n’était pas totalement accroupis, seulement, mais tout de même à la hauteur de l’autre. Dans ses yeux de nouveaux humains, les résidus de l’argent de ses iris lupins, alors que ses cheveux ont la couleur de son pelage. Il reste silencieux, observant simplement le visage de l’autre, les tatouages qui vont et viennent. Dans ses pupilles, il ne perçoit plus son aura, la couleur rougeoyante de l’autre personne. Il ignore qui il est, ce qui se passe en lui, pourquoi il fait tout cela. Mais il ne bouge pas de sa position, ne faisant rien de la pudeur et de l’espace personnel. Tout le monde appartient à la nature. Il est un garçon des bois, un animal qui vit ici, que la forêt accompagne. L’appel n’est pas si fort car il ne lutte pas contre elle. Il vit avec. Il a les pieds et les mains sales, des bleus qui se forment sur son torse et son dos dû à la chute, des cicatrices filiformes sur les avant-bras, la nuque et les mollets, des mèches lui tombant jusqu’aux pommettes, ébouriffées par la course. Il ressemble à un sauvage, tout droit sorti du rêve d’un enfant, d’une fille à la recherche de sensation forte, ou d’un homme souhaitant un ennemi.

-Tout va bien ? demanda-t-il, les mots incertains.

Il n’a pas l’habitude de parler aux inconnus. Il ignore tout du monde. Mais il n’a pas peur des autres.

Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
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Dim 27 Aoû - 18:21
Tu restes là , en partie choqué de ce qui vient de se passer. Combien de chances, de probabilités, peut-il y avoir pour que cela arrive, là, tout de suite, ici, face à toi qui plus est. Aucune. Une sur des milliards de milliards? Pourquoi ne t’attaque-t-il pas? Pourquoi ne fait-il pas comme tous les lycans que tu as croisé par le passé? Vrai que c’était dans un autre pays, un autre continent, ils étaient aussi plus petits, mais ce n’était que bien souvent des mordus. Les purs n’étaient plus de ce monde, du moins, tu le pensais. Des siècles que tu n’en avais pas croisé. C’était juste incroyable. Fascinant. Tu avais douté au début, mais le fait qu’il soit en plus en résonance avec toi… La question était… Pourquoi n’était-il pas surpris? De ce que tu dégageais? De ce qui se passait sur toi? Impossible qu’il soit lié à lui, sinon il ne serait plus seul, Samael l’aurait possédé depuis longtemps et tu serais dans la merde jusqu’au cou. Il ne l’a donc pas encore trouvé. Tu ne le permettras pas, les créatures des forêts, de la terre et du vent sont à toi… S’il possède un corps du monde qui t’appartient, il pourra voir à travers ses yeux ton monde, ta magie et c’est hors de question.

Et d’un coup, alors que tu pensais le voir s’enfuir, retourner à la forêt, après cet évènement, ou encore t’attaquer… il se transforme, sous la lune. C’est pas… sensé être la… pleine lune? Comment peut-il se transformer comme ça? Pourquoi n’a-t-il d’ailleurs pas l’apparence d’un lycan bipède comme c’est souvent le cas à la pleine lune? Lay a encore dû se planter et bien entendu , tu n’as pas vérifié. Cela doit être presque la pleine lune et non la pleine lune à proprement parler, mais de visu, elle y ressemble. Pas le temps de vérifier qu’il apparaît devant toi sous son apparence humaine. Ta bouche se ferme sous la découverte de son faciès. Oh… Lay aussi réagit. Son visage te fait quelque chose… C’est lui… Il est non seulement compatible avec Samael, mais… il est aussi … fait pour que Samael te … reséduise. Putain de logique de l’univers. Quand sa voix t’atteint, ça te fait cligner des yeux. Ok. Hello.

IL EST A POIL?
-Il … semblerait?
Réponse qui pourrait également être faite à la question que le lycan te pose.
IL SEMBLERAIT? MAIS REGARDE!
Forcément tu baisses les yeux. Pourquoi tu baisses les yeux? Oui il est à poil et… sacrément canon. Sublime. Ouh… à une autre époque, tu l’aurais foutu dans ton lit dès le premier soir, et abusé de lui jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Mais c’est un autre temps où tu ne respectais pas ton propre hote, une autre ère où vous étiez adulé, où tu étais reine, et où des créatures pures comme lui te servaient avec loyauté. Ton admiration pour son apparence cède à une autre humeur, plus nostalgique. A d’autres, il avait fallu plusieurs années pour te faire ressentir des émotions fortes et lui, en quelques minutes, il t’avait presque fait te sentir vivant. Lay, aussi l’a remarqué et paraît presque aussi fasciné que toi, même s’il détourne les yeux de sa nudité.

///Discussion dans leur tete:
Oh my god… Il ne porte rien…
C’est le but d’être nu…
Pourquoi il pouvait pas rester un loup? Pourquoi t’as joué avec lui??? On a failli crevé …
Mais on est encore là…
Tu as vu …? Ça a fait comme pour moi..
Je sais …
Tu… vas me laisser pour… lui… ?
Non.
Pourquoi?
Parce que tu as bavé. Ça fait 600 ans que j’attends que tu baves. Comment tu vas baiser avec lui si je suis lui et que tu es mort?
……. Je n’ai pas .. bavé.
A d’autres, tu préfères que je change de corps?
Non! S’il te plait…
Ce n'était pas mon intention. J’ai aussi envie de me le taper.
Dear… C’est pas un steak, tu te fatigues jamais? Qu’est-ce que tu veux faire? Le ramener pour l'expérimenter?
Non, on doit le protéger.
Hein ? Pourquoi? Il y a un problème? Le protéger de quoi? Si tu veux mon avis, il n’a pas besoin de nous.
C’est l’enveloppe charnelle destinée à Samael.
(Lay qui s’étouffe dans sa propre âme)
Attends quoi? Oh non non non.  Non ok. je sais à quoi tu penses, mais je pensais que ça n'arriverait jamais.
Il réagit à moi parce que ma correspondance est la même que celle de Samael, on est jumeau spirituel. Je ne peux être lié qu’à une enveloppe: toi. Donc si ce loup n’est pas à moi, il est destiné à Samael.
Attends att… tu étais marié à ton .. jumeau?
C’est un peu.. compliqué chez nous autres… et à l’époque, on se comptait sur les doigts d’une main.
Donc… ça veut dire que… Samael le cherche?
Il ne sait qu’il est ici et qu’il existe. Mais oui il l’a toujours cherché comme moi je t’ai toujours cherché.
Et s’il le trouve?
….
Lilith, s’il le trouve?
… tu n’aimeras pas la réponse…///

Votre petit échange n’a duré que quelques secondes, secondes où tu as regardé autour de vous pour être sûr d’être seuls, quand tes yeux qui reviennent sur lui remarquent les marques sur sa peau. La chute? Il marque vite..

- Et toi…
Tu touches du regard des doigts un bleu sur son épaule, murmurant quelques mots païens à peine audibles. Les tatouages de tes doigts apparaissent mais la démangeaison n’est plus.
Tu regardes d’où vous êtes tombés.
- Pourquoi … m’avoir protégé au lieu de te servir de moi pour amortir les chocs comme le ferait tout chasseur pour achever sa proie?
Tu t’efforces de ne pas regarder plus bas, parce qu’il met tes hormones à rudes épreuves ce petit malin.

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
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Ven 1 Sep - 21:24
Il semblerait ? Cela soulage Charn, qui aurait mal pris le fait que la chute l'abîme plus que de raison, alors qu’il a pris le plus gros des chocs sous sa forme la plus robuste. Il est assez prêt pour sentir son odeur et… oh… le mélange est particulier. Agrume, menthe, acidulé et sucré, humus, oxygène. Il sent la chaleur et la nature, le souffle entre les branches d’un arbre, l’odeur d’une bouche après avoir bu un cocktail, le fruit dans la main au soleil, le frottement d’un tissu contre une peau lavée. Couleur rouge à lèvres, drap qui se froisse, pieds nus dans l’herbe. C’est agréable, c’est… nouveau. Il aurait presque envie de se rapprocher pour coller son nez à sa peau, inspirer avec candeur cette découverte, apprécier chaque nuance de l’arôme qui le compose, dans cette univers où la pourriture est souvent la seule chose qu’il perçoit lors de ses chasses. Seulement, on lui a appris à ne pas se coller aux autres. C’est gênant apparemment. Son odorat a toujours été plus développé que celui des autres membres de sa famille, sous toutes ses formes. Une prouesse singulière dans cette immense communauté. Sa respiration s’échoue contre ses dents.

Surpris de voir sa main se lever vers lui, il s’écarte, tel un animal effrayé, ou un enfant. Mais rapidement, il comprend que ce n’est pas pour le blesser qu’il se permet cela, l’inconnu à la langue étrange et à la personnalité double. Alors, il le laisse faire, ne sachant comment répondre, ne faisant que baisser les yeux sur ses doigts tout proches. Mais il lui a posé une question aussi. La réaction lui a quelque peu coupé les pensées.

-Je vais bien, avoua-t-il, calmement. Ne t’inquiète pas pour les traces, elles partiront vite.

Ignorant bien pourquoi il voulait le rassurer sur son état, Charn se demanda surtout à quel but était donc tout ceci. Courir dans les bois, c’est rigolo. Tomber, un peu moins. Se blesser, c’est vraiment pas super. Mais se retrouver face à face avec la personne avec qui on jouait, c’est de nouveau plutôt amusant. Charn est un garçon simple ; il aime tout, et n’est clairement pas si difficile. Pourtant, alors qu’il aurait tout de même dû se méfier d’un individu portant sur sa peau une odeur si spéciale, avec des tatouages qui apparaissent soudainement et une rapidité pareille, il n’en était que plus intrigué. La question lui fait relever la tête, avant qu’un sourire ne fende son visage, jusque-là simplement curieux.

-Tu n’es pas une proie, répondit-il le plus naturellement du monde. Tu me vois comme un prédateur ?

Charn posa les mains sur les feuilles au sol, se rapprochant lentement tout proche du visage de l’autre individu. Les yeux dans les yeux, son corps se retrouvant diablement proche de lui de cette soi-disante proie. Il était un prédateur, lui ? Un loup comme Charn, ça ne chasse pas les humains, ou ceux qui y ressemblent. Ascendant, antécédent. Charn a une canine qui ressort un peu sur sa lèvre inférieure, un sourire sur la face, et la pudeur au placard. Ses doigts s’enfoncèrent dans la terre, avant qu’il ne se recule, se redressant en s'asseyant sur son derrière dans la zone de lumière argentée. Il inspira l’air frais sous les arbres. La démangeaison de reprendre sa forme de loup remontait sur sa peau en chaire de poule. Il voulait redevenir loup, mais pour le moment, il se contentera de ce carcan simple et peu ergonomique. Parce qu’il voulait un peu de conversation. Et c'était rigolo. Il avait complètement abandonné ses frères et sa cousine. Aucun regret.

Layla saylmhaeng
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Dim 3 Sep - 13:34
Tu sais que les lycans se régénèrent et c’est bien un truc que tu aurais aimé et d’ailleurs une chose sur laquelle tu travailles parce que tu veux garder le corps de Lay pendant encore longtemps, et hormis la magie et des potions absolument immondes à ingérer, tu n’as pas encore la clé automatique du phénomène. Tu t’es déjà demandé si le fait de le faire se transformer en autre chose qui se régénère, par morsure, pourrait réussir, mais la probabilité que ton alignement avec lui change et qu’il meurt plus vite ensuite, est une problématique que tu ne peux pas ignorer.

Tu observes son corps et ses gestuelles. Un sauvageon. Est-ce que tu ne connais pas sa meute, depuis le temps que tu es ici, parce qu’ils vivent au cœur de la forêt? Tu devrais dans ce cas remercier Lay et sa lubie de faire du footing en forêt la nuit. Cette trouvaille te fascine. Tu lui fais un peu peur , ou bien il se méfie, et il aurait raison, mais pourquoi t’avoir courser alors? La question se creuse quand il demande à son tour ta manière de le percevoir. Tu plisses les yeux en penchant la tête, un peu perplexe. Il jouait vraiment ou n’a-t-il pas percuté que courir après les gens comme ça, n’importe qui aurait pris ça pour l’arrivée de la mort, d’un prédateur sexuel, d’un tueur en série, qui sait. Mais pas lui? Étonné, tu continues de le détailler. Une proie si parfaite pour Samael qui n’aurait aucun mal à le prendre. … Si captivant. Et quand il te sourit, ça te pince le torse, tu te racles la gorge et regarde ailleurs. C’était quoi cette sensation. Tu fléchis à son charme, c’en est terrifiant. Rien que d’un sourire, il te fait perdre les pédales quelques secondes, toi altesse des vices, reine des succubes. Mais pas le temps de reprendre de la contenance, qu’il te surprend en se rapprochant de nouveau de toi. Autant toi que Lay en toi, restez figé, ton regard heurtant le sien, sans comprendre. Qu’est-ce qu’il fait..?

- Tu m’as pris en chasse, comment tu appelles ça… , que tu dis à mi-voix, te laissant absorber dans ses yeux où la nuit se reflète.
Le vent pourrait venir de lui que tu ne poserais pas de question. La pluie pourrait lui obéir que dans cet instant, tu n’aurais pas non plus réagi. Tes iris à toi réagissent à sa proximité, rougeoyant et dansant sous la tension qu’il insuffle dans ton sang. Tu n’as jamais expérimenté ce genre de sensations, c’est grisant, comme dans l’ancien temps.


- Dommage que ce soit… fini…

Ta voix est encore plus basse. Ses mèches qui tombent devant son visage, ses muscles saillants et solides, son odeur, ce qu’il dégage. La suite vient casser tout le mythe qu’il vient de te faire ressentir, un amant mystique en puissance, qui finit sur le cul comme un vulgaire gamin sauvage, exposant tout le matos sans pudeur, et te faisant regarder ailleurs d’un coup par respect, même si tu as tout vu. Tu es peut-être  la mère des vice mais tu as une décence pour les autres, une certaine prestance intérieure, qui fait que tu ne pourrais toi-même jamais faire ça. Et Lay te remercie d’avoir détourné les yeux. Tu dois cependant reconnaître qu’il est bien monté, et Lay te frappe intérieurement. Si tu devais compter le nombre de fois qu’il t’insulte, tu n’aurais pas fini. Mais il sait , tout ce que tu fais est nécessaire pour le bien du plus grand nombre.

Tu te redresses dans le but de te redresser quand un claquement te fait grincer des dents. Instinctivement , ta main se porte à ta cheville.
- Merde…

Génial, vu ce que tu sens sous tes doigts, tu t’es déboité la cheville, soit cassé et t’as rien sous la main pour accélérer la guérison ou te replacer tout ça. Le corps humain est vraiment merdique de fragilité. Si tu avais laissé Lay dans la course, la blessure aurait pu être bien plus grave et comme si ça ne te suffisait pas, une odeur de sang arrive à ton nez. Pourtant , tu n’as pas l’odorat particulièrement développé, donc pour que tu le sentes… c’est qu’il y en a un paquet. Et avec le sang vient cette odeur de pourri, de charogne. Le sang ne vient pas de toi, l’odeur d’aucun de vous deux. Et … elle correspond à cette putain d’odeur que tu connais si bien… Ta Cave en déborde dans certaines cellules hermétiques… Soit un Neuneu énorme… soit plusieurs, soit… un purgeur… voire plusieurs.. le hic… c’est que tu n’en as pas lâché ici, et encore moins récemment…

- Transforme-toi , que tu dis à mi-voix en regardant autour de toi, te concentrant sur ton sixième sens…

Tu en sens deux… Ce ne sont pas des neuneu… Impossible. Ceux que tu crées sont solitaires et ne sont pas capables de chasser entre eux, ils se bouffent entre eux. Est-ce qu’ils sont capables d’évoluer et de se reconnaître avec le temps?

- Si toi, tu me chassais pas… eux … ils le font.

Tu as beau avoir une cheville dans la merde, tu restes apte à te défendre, peut être moins que le lycan qui a toutes ses capacités, mais tu as ton lot de surprises pour ces saloperies. Alors que tu suis du regard les mouvements rapides dans les buissons qui vous tournent autour, ton aura commence à s’agacer, se densifier, une énergie ondulante sortie vers le haut , de ton dos et de tes épaules, les tatouages de ton corps apparaissant. Le bout de tes doigts s’allongent en griffes aiguisées rougeoyantes… Si Charn n’a pas jusque là compris ta puissance dormante, il peut à présent en partie la percevoir.

- Tue-les… sinon ils le feront…

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
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Dim 8 Oct - 18:10
Pris en chasse ? Ce n’est pas vraiment comme cela qu’il a perçu le jeu. Il aurait plutôt dit que cette personne l’avait charmé avec son odeur particulière, lui, le pisteur sans égal de sa meute, pour finalement faire une petite course à travers bois. En bref, rien de très surprenant pour lui. Se chasser les uns les autres, c’est une bonne activité familiale pour Charn. Et Charn ne connaît pas le fonctionnement de l’extérieur. En toute bonne fois, le garçon-loup hausse les épaules, ignorant la très légère douleur de son dos. Le tiraillement a presque disparu, ainsi que le bleu qui s’y était formé. Les loups marquent vite, mais leur corps se soigne tout aussi rapidement. Une bonne circulation du sang, la meilleure connue même. La chaleur qu’ils dégagent est supérieure à la moyenne et il est rare qu’ils ne soient victimes de problèmes liés à leur organisme. Tout comme ils peuvent tenir plusieurs jours sans manger, sans bouger, sans boire. Un loup comme lui, c’est presque une arme. Mais les cicatrices, elles, elles restent.

Il le regarde, ne prenant absolument pas en compte le fait qu’il soit nu devant un inconnu. Qu’aurait-il pu faire de toute façon ? Ses vêtements se trouvent logiquement à la maison de la Meute. Voyager léger, c’est ce qu’ils devaient faire. Quoi de plus léger que de ne rien avoir sur sa peau ? Fourrure, dans son cas, car il était plus longtemps en loup qu’en humain. Son oreille fine perçoit le bruit que fait sa cheville alors qu’il se redresse. Aussitôt, il se rapproche, inquiet, imaginant déjà que ce pauvre pied est en piteux état. Surtout, il avait appris que les autres êtres, à l'extérieur, sont beaucoup plus fragilisés, avec des os qui se cassent pour un rien. Comme les oiseaux ou les lapins. Leur corps humain est résistant, mais eux-aussi peuvent se briser des os. Mais aussitôt, une odeur putride lui monte aux narines. Il renifle l’air, percevant immédiatement les échos d’une autre présence en décomposition. S’il ne l’a pas senti avant, c’est qu’elle se rapproche. Son regard se reporte sur l’autre homme, l’écoutant sans broncher. Il est autoritaire, pour quelqu’un qui est blessé. Les gens blessés le sont souvent. Il n’y a qu’à voir son père. Charn posa les mains par terre, sentant l’humus sous ses griffes. La transformation est tel un second souffle pour eux. Ils sont pures, foulant les sols d’Asie du Sud depuis des millénaires. Une nature que les humains connaissaient bien pour en avoir fait mythes et légendes.

Malheureusement pour les ordres de l’inconnu, Charn n’attaquera pas. Il est seul, et un loup solitaire ne se livre au combat que s’il est obligé de s’y restreindre. Une meute, cela sert à cela. La protection, l’attaque, la défense. Il est isolé, avec un homme blessé ; il ne se risquera pas à se jeter dans une mêlée dont il ignore les ressorts. La fuite n’est pas honteuse pour les loups. Il faut survivre, c’est ainsi.

Ainsi, il s’approche de lui, glissant son énorme museau sur son corps pour l’obliger à monter sur son dos. Il n’attaquera personne. Sauf si ces créatures sont trop têtues pour les laisser tranquille. Les pattes du loup effleurent un chemin que seul lui connait au travers les sous-bois, transformant chaque racines en un tremplin, chaque arbre en une poteau de délimitation, chaque branche en une couverture protectrice. Il se déplace rapidement, espérant que son passager se soit bien accroché pour ne pas s’échouer quelque part dans la forêt. Enfin, il a l’air robuste, cet inconnu. Et son tour de magie de tout à l’heure était réellement impressionnant. Est-ce qu’il pourra lui en refaire un ? Et d’ailleurs, où vont-ils ?

Charn s’arrêta sur un sentier, mais, après avoir observé autour de lui, constatant qu’ils sont trop exposés, il s’enfonça de nouveau dans les bois. Il faut qu’il sache où il doit aller, mais il ignore bien sa destination. Même si la forêt lui indique un endroit tranquille, où l’odeur semble plus douce et où les autres ne sont pas passés, il ne sait ce qu’il doit faire. Après avoir vérifié qu’ils étaient seuls, le museau en l’air et l’odorat certain, il s’arrêta complètement, ne se transformant pourtant pas, préférant garder cette allure sous les feuillages éclairés d’une lune gibbeuse. Il regarda son camarade, remarquant de nouveau l’aura autour de lui. Peut-être dérogeait-il à sa mission, mais il avait trouvé bien autre chose, de bien plus intéressant.

Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
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Lun 9 Oct - 20:39
Tu étais pourtant prêt à te battre. Tu en as senti deux. Tu sais très bien ce que c'est, même s'ils ne t'appartiennent pas et c'est bien ça le problème. C'est ton île question alchimie, nécromancie et autres insanités dont tu ne te vanteras pas. Tu as beau être un expérimentateur par excellence, bien au delà de tout ce que pourrait prétendre chaque organisation scientifique de ce monde, tu n'es pas non plus idiot. Tu sais très bien que parfois, souvent, oui bon, ton éthique est discutable mais tout est relatif. D'un point de vue de démon c'est acceptable, d'un point de vue de reine.. hum des démons, ça l'est d'autant plus… Oui reine, ce titre, tu ne peux en changer le terme parce que le roi c'est cet enfoiré de Samael. Chacun sa merde. Et tu ne veux pas de celle qui a foutu et qu’il va foutre. Donc quelqu’un s’amuse à copuler avec des neuneu et à lâcher les purgeurs nés dans la nature. Ça risque de tourner au vinaigre cette histoire, ce sont les humains innocents qui vont se faire boulotter en masse et tu ne le permettras pas, c’est aussi pour ça que tu préférerais les tuer ici et maintenant mais quelque part, peut-être qu’ils ont été jeté là pour tester s’il y a un adversaire de taille dans le coin… ce qui grillerait tes cartes.

En temps que reine, supérieur aux autres daemons, tu n'es d'autant moins pas habitué à fuir. Tu pourrais leur coller une branlée si tu le désires, alors pourquoi partir, mais… Lay ne va pas bien en toi. Ta jambe te fait mal, tu encaisses, même si Lay fustige que tu aies abîmé son corps magnifique… qu'il chérit du mieux qu'il peut depuis sa possession, effrayé par l'idée de mourir. Peut-on lui en vouloir…? Tu passes ton temps à le mettre à rude épreuve… Alors quand tu te rends compte que Mowgli est redevenu un loup dont le garrot donnerait le vertige à un humain lambda, tu le regardes un peu surpris, son museau collé carrément contre ton ventre. Voyons monsieur, on ne se connaît pas, ne mettez pas votre truffe sur mon corps de dieu vivant comme ça, d'autres font la queue depuis des années pour ça. Puis tu fronces les sourcils quand tu comprends. Il veut que tu le chevauches? Toi Lilith, monter sur un loup garou exhibitionniste. Pour quoi vas-tu passer? Quoi que te battre en clopinant, c'est pas ton délire non plus et ça bousillerait aussi ton image, et puis personne ne te voit.

[Monte sur son dos ok, je veux partir d'ici! C'est trop dangereux! On ne sait même pas où on est! Et si ces machins ont un virus hein! T’as rien ici pour nous soigner! Si ça se trouve le nudiste est le seul à connaître l’endroit!] Lay marque un temps de réflexion. [ Attends.. en fait… si ça se trouve, c’est son territoire de meute? Comme en Sibérie? Il va nous ramener chez lui pour nous dévorer? Tu te souviens, on a failli se faire bouffer! Je sais plus trop….] Tu sens dans sa voix qu’il est prêt à défaillir et lève les yeux au ciel, attrape le col du loup par dépit , parce qu’au fond, là , dans l’immédiat, tout te soule, Lay aussi, ta cheville, tout et puis bon, qui sait, le “nudiste” est peut-être une expérience intéressante! Et puis ce n’est pas idiot ce que Lay a avancé. Et si … il te ramenait à une tribu de lycans originels que tu puisses exploiter, ce serait le jack pot. Lay comprend à quoi tu penses et passe de l’effarement, au doute, à l’offuscation totale comme souvent dans tes idées lumineuses. Il a fait tant d’infarctus mental à cause de toi, et pourtant celle-ci n’est pas la pire idée que tu aies eu depuis ces millénaires où tu foules les deux mondes.

A ton grand étonnement, les capacités physiques de ce loup t’étonnent et sont même très agréables. Dommage qu’il ne soit pas plus volumineux, bien qu’il le soit déjà bien assez, mais volumineux, comme le fut Fenrir ou entre autre Apollyon. Comme tu aimais le faire enrager, bien que tu as toujours eu un profond respect pour eux. D’ailleurs, il a disparu , et c’est bien un des rares que tu continues de chercher, inquiet de si Samael les a capturés ou non, et s’il compte les pervertir ou les détruire… Tu ne veux pas ça. Te serais-tu attaché avec le temps à tes daemons fidèles. La vieillesse adoucit probablement les bords. Toujours est-il que tu apprécies cette course effrénée, tout à l’heure avec lui, cette fois-ci contre lui, sentant la violence des souffles de vie, le vent, les odeurs, les ombres de sans corps errants et les animaux, l’appel des oiseaux et de la lune, tant de choses qui t’ont fait sentir si puissante à l’aube des temps. Ce loup, son sang, sa lignée, ont quelque chose d’incroyablement unique et tu ne sais pas mettre le doigt dessus… alors tu le laisses faire pour voir toujours plus, tes mains baguées s’enfonçant dans sa fourrure pour en ressentir les muscles en dessous et cette douceur de fourrure épaisse. Etrangement, tu aimes ça… c’est si inhabituel comme contact, si primaire, ça te manque ces choses là, celles d’antan… celles où vous étiez des dieux. Un sourire te vient , discrêt, le visage presque collé contre lui, suivant le mouvement. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, chevaucher une créature.

Tu rends finalement compte qu’il ne sait pas où il va, qu’il vous sauve en réalité, peu importe par où , il le fait et d’un coup, tu arrêtes de penser à sa meute. Tu ne vois plus que lui. Pourquoi? Tu es plus puissant que lui, tu pourras être une sérieuse menace pour lui, pourtant il t'entraîne au loin de ces saloperies… Il a tout à y perdre dans l’histoire, que ce soit en se battant contre ces monstres ou contre toi si tu avais été un pire nuisible. Se rend-il compte de son geste, et aussi du fait qu’il fait partie des familles de créatures qui sont sous ta coupe. Pensif, tu regardes tes tatouages à vif, si toutes les parties visibles de ton corps. Son énergie, son naturel, sa force te plaisent. Tu le veux à tes cotés, comme antan où tu t’entourais d’hybrides mythiques sublimes, pas comme des trophées mais comme des amis, des fidèles, des subordonnés incroyables, garde rapprochée, conseiller, amant, être unique qui faisait ta grandeur… ton panthéon. Pourquoi ressentir ce besoin à cet instant, tu ne comprends pas. Samael n’y touchera pas, tu dois trouver une solution tangible, pour lui comme pour Lay et toi. Et surtout comment lui expliquer tout ça…

Tu te couches sur son encolure quand il se renfonce dans les sous-bois, et fait tourner ta bague spatiale…fermant les yeux contre son pelage. Des mots magiques anciens s’enroulent à ses muscles bestiaux, la terre ondule sous ses coussinets, la végétation se tord. Lay a encore oublié que tu possédais ce rare pouvoir demandant trop d’énergie magique pour être utilisé sans raison, mais pour ce coup-ci, ça en vaut la peine. La végétation vous absorbe et vous recrache en douceur, sans même que le loup n’ait compris ce qui se passe. Il comprendra sans doute de l’autre coté qui sait. Ce genre de distorsion spatiale est si pratique et si courte, pour parcourir un kilomètre, mille ou entrer dans un autre monde, mais ce secret est interdit et vous n’êtes que quatre à le posséder…

Vous atterrissez de l’autre coté, au pied d’un immense portail de bois de 3 mètres de haut, lourd comme la conscience d’un ange, accroché à un mur de pierres surmontées de pointes sculptées. Derrière, le manoir coloniale thailandais de Lilith, son majordome métamorphe, un jardinier gardien Gargouille un peu rustre aux airs de Hulk grisonnant et deux assistants protégés par tes soins. Un jardin gigantesque, et tout ce que l’on peut faire pour rendre cet endroit autonome, zen et durable. En soi personne ne peut se douter ce qui se cache en dessous.

Ton énergie a filé comme de la flotte dans une passoire, tu as pris le risque, lançant par là même une alerte au majordome chauve-souris qui a entendu la vibration du portail spatial qui se referme sous sa bague bloquée. Tu te laisses glisser au sol, épuisé, tatouages fumants. Tu veux tester le loup.

- Amène moi dans ma chambre… s’il te plait…
Voyons voir ce qu’il va faire.

Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
Messages : 28
Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
Job/Fonction : Sans emploie, pisteur de compétition pour sa famille, même s'il ignore bien ce qu'il pourrait faire de sa vie.
Faceclaim : Bright Vachirawit Chiva-aree
Mer 11 Oct - 22:16
La seule magie qu'il connaît est celle que sa famille pratique depuis des temps illustres. Il paraît que son arrière-arrière-arrière-arrière grand-père était le prêtre catholique le plus puissant du Sud de l'Asie, tellement qu'aucun esprit mauvais ne pouvait profaner les âmes des membres de sa congrégation. Son père racontait ses histoires avec une pointe de nostalgie, comme s'il avait lui-même connu cette époque bénie. Charn s'y était toujours plus ou moins ennuyé, mais n'avait jamais osé dire quoi que ce soit en contradiction avec cette pensée. De toute façon, il y croyait, pourquoi en douter ? Alors, lorsqu'il sentit son univers se tordre, perdant les repères qu'il connaissait d'instinct, chaque bruit devenant un nouveau, chaque arbre une énigme, il crut un instant devenir fou. Jusqu'à voir la maison. Elle était grande et imposante, calme dans la nuit. Une sorte de havre de paix. Mais il la connaissait. Tout dans cette forêt était cartographié par sa famille. Enfant, on lui avait dit de ne jamais s'en approcher. "Il paraît que c'est un endroit maudit." Ce qui ne semble pas vraiment être le cas actuellement. "Maudit par le Dieu." Au vu de la végétation, sans doute pas. "La personne qui y vit est aussi dangereuse que Satan. Elle t'arrachera les dents si tu t'y aventure." De quoi effrayer le jeune loup en plein apprentissage. Enfin… Charn baissa les yeux sur l'homme qui devait de se laisser tomber de son encolure. Il veut lui arracher les dents ? Si c'est bien lui le propriétaire, alors il ne lui semble pas si offensif. Qu'est-ce que ça lui apporterait, des dents de loups ?

Charn posa ses pieds nus sur la terre fraîche, le regardant avec une certaine curiosité. Ses tatouages fument, il semble épuisé. C'est de lui que vient la magie de tout à l'heure. Il peut la sentir sur lui, recouvrant sa peau d'une fine pellicule de pouvoir. Il n'a pas non plus très peur de lui. Ils sont idiots, ses grands frères et grandes sœurs. Il n'est absolument pas terrifiant. Charn ne réfléchit pas longtemps avant de se saisir du corps de l'inconnu, une main sous ses genoux, l'autre autour de ses côtes. Le loup est légèrement plus petit que lui, mais il le transporte sans aucune difficulté, l'emmenant un peu plus dans la propriété. Il y avait des énergies importantes ici, mais sous cette forme, Charn n’en percevait que les odeurs. Ses sens lui disaient qu’il ne devrait pas être ici, mais ce n’est pas parce qu’il n’y est pas le bienvenue. Une idée implantée dans son cerveau, que rentrait dans cet endroit de cette manière ne lui convenait pas. Pourtant, il y était bien contraint. La porte de la demeure franchie, il admira le décor, ignorant certainement le fait qu’il soit nu dans un espace aussi courtois. Pourquoi en avoir quelque chose à faire ? Ce n’est pas comme s’il pouvait créer des vêtements par magie. Il baissa les yeux vers celui qu’il transportait.

-Où est ta chambre ?

Il avait lu, une fois, qu’il existait plusieurs niveaux de langues, en fonction de ton rang ou classe social - quoi que cela veuille dire - et étrangement, il songea qu’il allait peut-être devoir en faire de même. ll s’agirait de savoir se tenir. Pour un jeune homme totalement nu portant le propriétaire des lieux sans aucune autre pudeur. Mmm… On repassera pour la classe et la distinction. Ce fut à cet instant qu’apparut un grand homme, créature à l’odeur poussiéreuse que Charn regarda avec de grands yeux fascinés. Si on lui avait dit qu’il ferait autant de rencontres ce soir, il n’y aurait jamais cru. Phil attendra - de toute façon, il ne s’en privait pas depuis le temps - parce que son petit frère avait bien d’autres choses à faire.

Note : Le trio, les jumeaux et la cousine, ne sont pas encore arrivés en ville.



( אָדָם )
qui t'a appris que tu es nu ? adam dut avouer sa faute en admettant avoir mangé le fruit



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