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As soft as the rain ☾ Layla & Charn

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Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
Messages : 28
Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
Job/Fonction : Sans emploie, pisteur de compétition pour sa famille, même s'il ignore bien ce qu'il pourrait faire de sa vie.
Faceclaim : Bright Vachirawit Chiva-aree
Mer 10 Avr - 18:52
As soft as the rain

Après le départ de Lilith
Dans les jours qui suivirent le départ de Lilith, Charn passa une grande partie de son temps à lire. Il avait très bien repéré les différents ouvrages laissés bien en évidence dans la bibliothèque, dans le salon ou même parfois dans la chambre. Il pouvait sentir l’odeur de Jean-Eud sur les ouvrages, ainsi que parfois celui de Layla, comme s’il avait eu le temps de les lire dans sa longue éternité. Charn se plaisait dans une routine simple. Il se levait tôt, sortait courir autour de la propriété pour se donner faim et apprécier la fraîcheur des matins, avant de revenir dans le manoir. Il s’autorisait une rapide douche avant de rejoindre la cuisine pour se faire à manger. Il n’avait pas cette habitude d’être propre ainsi. Pourtant, il avait gardé un point d’honneur à ne pas dégouliner d’une autre odeur que la sienne. Sa peau n’avait pas la note fleurie des savons, même s’il se frottait avec les gants comme un jeune homme qui se respecte. Dès lors qu’on lui avait donné des vêtements, il s’était habillé. De plus, sa rencontre avec les enfants du manoir lui avait fait comprendre qu’il se devait d’être présentable. Tout le monde n’avait pas grandi à la sauvage comme lui.

Il passait beaucoup de temps avec Pheng Phan dans la bibliothéque, appréciant son silence lors de leurs lectures. Parfois, il discutait également avec Nahag, avec qui il partageait le point commun de l’odorat affuté. S’ils pouvaient se concurrencer, c’était aussi agréable d’avoir enfin une connaissance aussi sensible que lui à la moindre forte odeur. Il s’était une fois retrouvé à surveiller Nim, Doum Doum et Lila, alors que Aylane allait s’occuper d’une énième bêtise de Nanouk et Kick. Les trois petites filles étaient adorables et il avait adoré leur raconter une histoire pour les tenir concentrée sur lui. Parfois, il appercevait Bouwkritha, strictement suivis pas Shiloh, se baladait dans la bibliothèque. Pipop était la grande disparue ; Charn avait l’impression qu’elle le fuyait. Il avait même rencontré Sang Sang et Maia. La petite hybride ne voulait pas se faire voir de lui et c’était tout à fait respectable. Outre les enfants, il était aussi demandé pour de l’aide physique parfois. On lui confiait des tâches à l’extérieur du domaine, pour l’entretien, et il s’y pliait sans rechigner. Vivre ici ne devait pas être gratuit non plus. Et puis être dehors lui permettait de réfléchir clairement sur ses lectures.

D’une remarque plus générale, il aimait cet endroit. C’était tellement différent de ce qu’il a connu, à des années lumières de ce qu’il a vécu dans sa famille que le dépaysement est complet. Même s’il restait entouré de forêt, il ne fallait pas forcément changer de décor pour découvrir tout autre chose. Et puis, les livres l’aidaient. Il avait appris énormément de choses en peu de temps, bousculant totalement sa perception du monde. Parfois, tout de même, il remettait en cause certaines des explications, n’y voyant une nouvelle fois qu’une appréciation biaisée de la réalité. Mais il continuait tout de même. Il comprit également quelque chose de nouveau sur lui-même, dont il allait devoir discuter avec Lilith, pour mettre les choses au clair. En songeant à Lilith, ou plutôt à Layla, il lui manquait. Jean-Eud lui avait accordé une seconde chambre, qui lui paraissait un peu plus approprié pour séjourner, en attendant le retour du maître de la maison. Et avant de s’endormir, il se demandait toujours ce que pouvait bien faire l’autre individu. De temps à autres, son image refaisait surface lorsqu’il travaillait dehors, ou lorsque son nom était cité dans un ouvrage. Il était difficile de se détacher de sa présence, alors qu’il était dans chaque mur de ce manoir. Charn avait de lui-même tiré des livres parlant de la bibliothèque, pour lire à son sujet. Les mensonges qu’on lui inculquait à son sujet se dénouaient à chaque pages tournées. D’ailleurs, certains ouvrages s’empilaient sur sa table de chevet. Il n’avait jamais eu autant de lecture autour de lui. Cela le grisait réellement. Il voulait tout savoir. Et surtout à propos de Lilith.

Le jour du retour
Le jour où Lilith revint, Charn était dehors. Il avait été commissionné pour aller couper du bois. La pluie les avait surpris un peu après midi, mais il y était quand même allé. La saison des pluies commençait mais le nombre d’habitant dans la maison augmentait et si les nuits allaient être froides, il fallait du bois pour certaines chambres. Le loup s’était nonchalamment débarrassé de son haut pour se sentir plus à l’aise. La sensation des gouttes d’eau sur sa peau nue lui donnait l’impression d’être encore plus connecté avec les éléments. Il pouvait entendre la forêt soupirante de plaisir de recevoir ce cadeau du ciel, alors qu’il coupait du bois dans une zone dégagée. Le temps n’était pas clément, mais qu’importe, il se sentait bien. Son esprit était vide de toutes pensées, il n’y avait que l’odeur de la pluie sur l’humus frais, le ruissellement des gouttes sur les feuilles vertes et le mouvement perpétuel de son corps. S’il n’avait pas eu de mission, il se serait sûrement assis proche de l’entrée, aurait levé le visage vers le ciel et aurait fermé les yeux pour profiter des premières pluies de la saison. Lorsqu’il était plus jeune et encore dans la Meute, les saisons des pluies étaient souvent synonyme de peu de sortie. Les chasses étaient réduites, les louveteaux devaient apprendre à contrôler leur pulsion et les plus âgés les aider. Il n’y a qu’une fois, où lui et Jess s'étaient évadés de la maison pour aller se réfugier sous un arbre dans le sous-bois. Dans le creux du tronc, ils avaient rigolé toute l’après-midi en appréciant l’eau froide sur leurs petits visages. En rentrant, Charn et lui avaient été punis à plusieurs mois de corvée. Mais cela avait totalement valu le coup.

Charn explosa une nouvelle poutre de bois, faisant tomber les bûches à ses pieds. Il se redressa pour rejeter ses cheveux trempés en arrière. Le souvenir lui donnait un sentiment de nostalgie maladif, qu’il voulut quitter en recommençant sa pénitence. Seulement, un son au loin, dénotait du reste de la forêt. Les odeurs étaient étouffées par la pluie, alors il ne sut pas qui se rapprocher, mais il put le percevoir. Il se détourna de son plan de travail. Qui pouvait bien s’aventurer dehors actuellement, sous une pluie pareille, pour venir le chercher ? Même Jean-Eud attendrait que le calme revienne pour le prévenir. Soudainement, il l’apperçut, un tissu blanc traversant les arbres. Est-ce… ? Lorsque Lilith arriva enfin de son champ de vision, Charn lui fit un sourire rayonnant, levant la main pour le saluer un peu bêtement. Il avait pensé à leur retrouvaille, fantasmant un peu sur ce qu’il allait se passer, et alors qu’il était là, devant le fait, il n’arriva à rien dire d’autre que :

-Tu es de retour.

Dans un soupir de joie rassuré non feint. Il marcha vers lui, le rejoignant à mi-chemin, l’observant de haut en bas en songeant un court instant qu’il était fou de sortie dans de pareil accoutrement par ce temps. Sans se rendre compte qu’il ne portait qu’un pantalon rentré dans ses bottes de travail, et tout cela complètement inondé par la pluie torrentielle. Il n’avait d’yeux que pour Lilith.



( אָדָם )
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Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
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Job/Fonction : Responsable d'un laboratoire Privé. Docteur en génétique, c'est ainsi qu'on les appelle non?
Faceclaim : Metawin opas iamkajorn
Mer 10 Avr - 20:04
D’ordinaire, tu ne marches jamais autant dans ta propre propriété. Du moins, pas ces derniers temps, et certains endroits te paraissent avoir tant changer. S’est-il autant écoulé de temps depuis que tu te baladais dans ce bois? Les arbres même n’étaient pas aussi grands. Jean-Eud a-t-il changé des choses? Tu sais que ce vieux bougre se fait plaisir parfois. Il ne peut rester qu’ici de ce côté- ci de ton domaine. C’est quand tu entends les coups de hache dans le bois que tu t’y diriges, slalomant entre les branches basses, tes doigts frôlant les troncs. C’est si calme. Il y a quelques minutes, tu étais dans le brouhaha glacé de la ville de Kali, et ici, plus de machines, plus d’automatisme, juste la terre, la forêt, le ciel, ces choses qui te constituent et dont tu es l’empereur accompli. Tu l’as presqu’oublié, jusqu’à ce nuit en course poursuite dans la jungle…Tu suis l’instinct de ton aura, celle que tu as senti quand il te poursuivait. Lay le sent aussi, alors tu t’y diriges, et ça semble même faire plaisir à l’humain de le revoir.

Ce sont d’abord les couleurs de ses vêtements qui attirent tes yeux vers sa silhouette, puis tu le distingues de mieux en mieux. Nom d’un chien… ton cœur ne t’obéit plus, c’est mort. Le fait de le revoir te secoue. En même temps, tu cherches à savoir s’il est différent. Mais rien, c’est le même. Vraiment? Tu n’arrives plus à réfléchir, surtout quand il fait un smile à te damner, et qu’il s’avance vers toi, jusqu’à ce que tu te rends compte qu’il est torse nu, trempé, et forcément, tes yeux suivent chacun de ses muscles sans vraiment le cacher. Le son de sa voix, sa manière de marcher, de t’approcher comme si tu étais une personne ordinaire. Est-ce que tu lui as manqué? Il t’a attendu? Tu n’arrives pas à y croire…

Alors comme pour vérifier qu’il est bien réel, tu te rapproches sans aucune gène, coupant la distance entre vous. Aucun mot n’arrive à sortir. Tu voudrais répondre que oui, t’es de retour, mais avec des blessés, et que là bas, ça a mal tourné… que rien n’est arrêtable. La guerre aura lieu, l’avenir du monde va tomber, vous ne pourrez pas tout sauver, parce que vous ne pourrez pas être partout à la fois. Et l’idée même d’avoir été là bas sans savoir ce qui se passait ici, avec lui, ça t’a obsédé. Cette impuissance de l’impossibilité de l’omniprésence, le poids de savoir qu’il y aura toujours des morts, des morts qui tu pourrais empêcher. Oui, tu pourrais en sauver tant… mais tu ne peux pas te multiplier. Et … tu es ici. ça coûtera la vie à d’autres êtres vivants ailleurs que tu sois là ici, avec lui, et que tu ne veuilles pas être ailleurs, mais c’est le prix à payer pour être un dieu. Il n’y a pas qu’aux mortels ordinaires qu’il est imposé d’accepter la fatalité singulière… c’est un fardeau pire pour ceux qui sont assez puissants pour les empêcher mais qui doivent eux-même vivre.

Proche de lui, ta main frôle son poignet qui tient cette hache… il va exploser son libidomètre à dégager une virilité pareille, c’est indécent. Une tentation princière, un guerrier qui s’entretient… que même les larmes de Gaia daignent laver. Tu t’étonnes de toucher une peau chaude, là où la tienne est devenue froide avec la pluie, la fatigué, le manque d’énergie. Tu lui souris un peu…

- J’ai cru que je n’allais pas te revoir… tu es resté…
Tu avales ta salive et sourit plus franchement, te sentant si jeune, si débutant, comme un retour en arrière face à Adam, quand la vie ne t’avait pas encore piétiné. Mais il n’est pas Adam, il est tout le contraire. Sans plus de formalité, tes longs doigts bagués se perdent à moitié sur ses joues et sur sa mâchoire, tes lèvres happent les siennes avec envie, sans violence, prenant de plein fouet le bien être sensuel qu’un simple échange avec lui te procure. Ton autre main contourne la peau de sa taille, pour s’arrêter sur ses reins et le rapprocher de toi. Ses lèvres acquises comme un bonjour audacieux, tu ne veux pas lâcher, pas encore. Tu lâches juste un discrêt "merci" entre deux baisers.




EARTH & SKY GODNESS
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Charn Mnusyhmapa
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Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
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Sam 13 Avr - 20:30
Il est vrai qu’il possédait au moins une raison de partir. S’il était honnête - ce qu’il est - il avouera qu’il n’en avait tout simplement pas eu l’envie. Il se sentait bien ici. Même si l’horloge avançait, qu’il allait tout de même devoir se remettre à la recherche de son frère, il désirait profiter de ce microcosme paradisiaque plus longtemps. Encore plus simplement, il souhaitait revoir Lilith. Ce qui est chose faite, vu qu’il est là, devant lui, debout et trempé. Magnifique, au demeurant, sublime dans la lumière brumeuse et humide de la forêt. Charn fut subjugué par lui, le temps qu’il lui fallut pour le rejoindre, avant de sentir ses doigts glacés sur sa peau brûlante. Il ne baissa pas les yeux, ne perdit pas le contact avec ce regard si profond qui pourrait arracher des frissons au plus prévenant des hommes voulant se préserver pour le mariage. Le loup garda son sourire planté sur le visage, n’arrivant tout simplement pas à se détacher de cette expression alors qu’il est là, devant lui. Lilith semble épuisé, peut-être, s’il pouvait osé, fragile alors que sa voix trahit un certain soulagement de le voir. Charn aurait pu partir. Seulement, c’est bien impossible lorsque l’hôte du manoir dans lequel vous habitez n’est pas encore rentré. Qui plus est, quand ce même gardien du foyer vous accorde son intimité.

Charn sut ce qu’il allait faire en sentant ses mains sur son visage. Un baiser offert, pour sceller des retrouvailles. Le voyage ne fut pourtant pas si long que cela. Pourtant, c’était comme si des années s’étaient écoulées. Le jeune homme avait appris, réfléchi, travaillé, tout cela de son plein gré, sans jamais recevoir la moindre menace d’une punition pour une bêtise. Pour rassurer tout le monde, non, rien ne fut cassé pendant son séjour pour le moment. Mais il n’était pas un habitué des politesses, il ne connaissait pas tous les codes de cette vie-là, de cette société-là. Ses lèvres rencontrent les siennes, abstinentes jusqu’à seulement quelques jours, dans une harmonie qui n'appartient qu’à eux. Charn sentit la main de Lilith le rapprochait de lui, collant leurs deux corps humides. Le bruit de la pluie les camoufle ; l’odeur, pour le moment insipide, de Lilith explosa pour Charn. Il put prendre toutes les petites parcelles de son essence, jusqu’à même en reconnaître qui n’étaient pas de la sienne. Loin de s’en formaliser, il passa les deux bras autour du corps de l’autre homme, le prenant dans une embrassade profonde et sincère. Le sourire qu’il lui offrit à ce remerciement entre deux baisers se poursuivit dans leur étreinte.

Lilith est la toute première personne que Charn embrasse ainsi. Il est aussi le premier individu qu’il accueille de cette manière. C’est nouveau, alors il ne sait pas s’il fait bien les choses, mais il suit le mouvement, comme on dit. Ses mains chaudes caressèrent le dos de l’autre homme, sentant le tissu trempé collé à sa peau. S’il y mettait un peu d’effort, il pourrait le soulever. Pour faire quoi ? A cette question, Charn n’a pas de réponse, ce qui le dissuade de faire ce geste. Par contre, ce qu’il fit, c’est de répondre à chaque baiser que lui offrait Lilith. Il savait qu’il s’agissait de l’entité, car Lay ne l’avait jamais encore approché de la sorte. Cela ne le dérangeait pas ; dans les deux cas, juste voir sa personne le rendait heureux. En quittant ses lèvres, Charn toucha de son front le sien. Ils dégoulinaient tous les deux, chaque centimètre de peau mouillée par la pluie torrentielle. Ses paumes de main continuaient de caresser le dos de Lilith, souriant doucement. C’était si étrange pour lui, de vivre ce genre de chose, même s’il s’y habituait remarquablement bien.

-Tu vas bien ? demanda-t-il juste assez fort pour se faire entendre. Et le voyage ?

Il ne se doutait de rien, Charn, et surement pas des deux étrangers qui étaient arrivés par voie-express dans le manoir, ni de la nouvelle situation géopolitique de la Terre et encore moins des découvertes nouvelles de Lilith. Il ignorait tout cela. Dans l’instant présent d’ailleurs, sa question ne s’attardait ni sur les autres, ni sur le monde. Cela attendra un peu, qu’ils puissent profiter l’un de l’autre en paix.



( אָדָם )
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Layla saylmhaeng
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Faceclaim : Metawin opas iamkajorn
Dim 14 Avr - 10:36
Ses doigts sur ton dos te rassurent, il est réel. Ce n'est pas une illusion tant désirée qu'elle t'en paraît réelle. Durant une période de ton existence, à pas mal côtoyer outre monde et enfers, tu t'es perdu entre réalité et volonté illusoire, t'inventant une vie tant voulue, une vie méritée selon toi, mais juste un reflet de tout ce qui t'avait manqué, et non de ce qu'il te fallait. Beaucoup se trompent en pensant que ce qu'on veut c'est ce qui nous manque... Ce qu'on désire n'est pas toujours nécessaire, certains besoins ne sont en réalité que des caprices. Plus on en a, plus on en veut. Le vrai bonheur n’est pas dans le fait de ne manquer de rien, mais dans celui d’apprécier à sa juste valeur ce que l’on a et d’en comprendre l’importance. Et cela commence par savoir qui on est vraiment. Ce que tu es, tu l’as longtemps cherché, et tu n’es même pas sûr, aujourd’hui, de réellement savoir, mais tu essaies. C’est compliqué d’y passer du temps quand on doit assumer des responsabilités d’une telle ampleur mais avec le temps et surtout depuis que tu es arrivé à Bangkok… tu y es. Tu sais. Il t’a fallu des millénaires.

Tu cherches encore le faiseur de destin. Il existe, tu en es sûr, mais veut-il être trouvé c’est autre chose. La légende veut que ce soit le frère de la Source, mais elle veut aussi qu’il ait été tué par elle, durant son avènement macabre sur Danàan. Alors… où est-il? A cet époque, l’absorption d’âme n’était pas encore acquise. Les tout premiers morts ne furent pas assimilés par les autres, et le faiseur de destin en fit partie. Serait-il de votre côté si tu venais à le découvrir…?

A-t-il mis Charn sur ton chemin, ou tisse-t-il les toiles à l’avance, vierges, que nous remplissons de par nos actes au fur et à mesure? Peu importe, Charn est resté et ça te convient parfaitement. Pendant de longues minutes tu vas te perdre sur ses lèvres moelleuses et trempées, le sentir respirer contre toi, et égoïstement, tu te dis que tu as envie qu’il te réchauffe tant votre différence corporelle est différente. Quand son front se pose au tien, scellant l’arrêt momentané de vos baisers, tu souris si sincèrement que tout ton visage en est imprégné et pourtant ton souffle n’est pas si grand, mais il est empli de fatigue aussi. Tu cherches de tes mains les siennes, croisant tes doigts aux siens sans bouger.

- Le voyage était… je ne t’en ai pas parlé parce que je ne pensais pas que ça pouvait t'intéresser… J’ai même eu peur que tu ne reviennes pas après avoir ouvert mes livres… que tu me détestes... que tu prennes peur... Je pourrais t’expliquer au sec si tu veux… Pour faire court, sans notre intervention …et … l'obstination d’un petit shaman plein de surprises…j’aurais perdu deux de mes futurs généraux… J’ai ramené l’un d’entre eux, un léviathan, avec son âme sœur… une panthère. L’autre, le lycan possédé par mon fils, est reparti avec le petit shaman, ils vont bien. Je suppose que je devrais être content que ça se terminé bien… mais tout ceci n’aurait pas dû arriver… J’ai sous estimé le réveil de Samael…

Tu te détaches de lui, éreinté pour tout ça, regardant ses mains, les caressant des pouces, puis tu  les montes à ton visage, fermant les yeux dès que la chaleur traverse tes joues.

- Je dois faire attention au corps humain de mon hôte… tu veux bien qu’on rentre? Je ne peux pas tomber malade, mais mon corps si… Tu…

Tu regardes le bois qu’il reste à couper derrière lui.

- Tout ceci peut attendre. J’ai… besoin de toi…
Tu te rapes la lèvre des dents avant de renvoyer encore une fois tes mèches en arrière, ressentant une sensation désagréable dans tes muscles.

- Tu veux bien me suivre?

S’il veut bien, vous retournerez à l'intérieur en courant, passant par l’arrière du manoir, pour rejoindre tes appartements. Tu entreprendras d'ôter tes vêtements avant d’envoyer télépathiquement à Jean-Eud la demande pour préparer de quoi éviter un truc de la famille des pneumonies-grippes, et lui demander si ça se passe bien avec les deux invités.




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Charn Mnusyhmapa
Charn Mnusyhmapa
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Lun 15 Avr - 21:50
Lilith devait avoir l’habitude de réfléchir à la place des autres, car qui avait bien pu lui souffler que Charn n’était pas intéressé ? Comme un chiot à qui on venait de lui dire qu’on ne savait pas s’il pouvait manger cette sucrerie, il pencha la tête sur le côté. Sans être contrarié, il trouvait ses craintes bien étranges. Si le départ de Charn le perturbait à ce point, il se devait alors de le rassurer le plus possible sur ses intentions. Non, il n’était pas prêt de quitter les lieux, surtout avec ce qu’il lui raconte juste après. Un léviathan, une panthère, tout cela semble bien amusant ! Outre ses nombreuses découvertes via les ouvrages de la bibliothèques, Charn avait aussi commencé à côtoyer autre chose que des loups-garous, ce qui lui ouvrait les yeux sur plusieurs choses. Tout d’abord, tout le monde n’avait pas la même résistance physique que lui, alors il devait faire attention. De plus, en fonction des capacités de chacun, il était presque de son devoir de ne pas insulter quiconque sur son apparence ou ses caractéristiques. Une parole de travers est malheureusement si rapidement arrivée. Mais c’était cela qui l’excitait le plus : découvrir.

Lorsque Lilith mentionna ses généraux, il ouvrit des yeux ronds, totalement investis dans son discours. Oh, donc, les généraux de la reine des démons ne sont pas juste là pour faire peur aux louveteaux ? Encore plus fascinant, car il allait peut-être un jour les voir en vrai et ainsi constater de son propre fait s’ils sont aussi effrayants que les livres les décrivent. Il en connaissait quelques-uns pour les avoir côtoyés à la maison de la Meute, sans avoir jamais réellement eu de conversation avec eux. Après tout, ils étaient considérablement affaiblis et leur but premier était de faire vivre un enfer à leur hôte pour se tirer de leur souffrance. S’il avait eu des oreilles non-humaines, elles se seraient relevées au terme de lycan. Un lycan ? Un autre comme lui ? Il plissa ensuite des yeux, au croisement entre une étrange sensation de jalousie et de curiosité. Qui est-ce donc ? En plus, il y a un shaman dans l’équation. Et… Le fils de Lilith ? Il ne devrait pas être aussi surpris que cela, mais c’est vrai… C’est vrai qu’il a des enfants. Charn aussi en soi. Non, enfin… Ses petits frères et petites sœurs ne sont pas ses enfants, mais c’est quasiment tout comme. Il les aime pareil. Ils lui manquent cruellement d’ailleurs ; voir la petite troupe d’enfants lui fait souvent penser que sa famille serait mieux ici que là-bas.

Faire attention à son corps. Charn baissa les yeux sur ses propres mains que Lilith amena à son visage. Il était frigorifié. Depuis combien de temps marchait-il dans les bois pour le retrouver ? Trop longtemps, surtout avec son niveau de fatigue. C’est vrai qu’il restait encore du bois, une bonne partie encore, trop pour qu’il ne doive pas y retourner demain. Il faillit émettre une remarque dans le style “si le bois reste dehors, trop longtemps, il risque de ne pas sécher assez vite pour plus tard”. Mais au vu du visage et de la demande de l’autre homme, il ne pouvait pas résister. C’était aussi impossible que de dire à la petite bouille de Nim. Alors Charn sourit, hochant la tête pour l’accompagner et rentrer le plus rapidement possible dans le manoir. Sur le chemin par l’arrière-porte, ils laissèrent des traces de pas, des flaques d’eau. Charn étouffa un rire, songeant alors à Jean-Eud et au fait qu’il allait très clairement leur tirer les oreilles pour avoir ainsi déterminé son couloir tout propre. Charn commençait à bien le connaître, il pouvait déjà voir son visage désapprobateur. Pris dans sa petite folie, le loup vola un baiser à Lilith, une fois dans ses appartements, l’entourant un instant du bras pour le tenir contre lui, ses lèvres effleurèrent les siennes, avant de se détacher pour lui sourire. Il s’ébroua, à la manière d’un canidé rentrant d’une balade sous la pluie, passant la main dans ses cheveux détrempés. C’était étrange d’être ainsi trempé alors que tout autour de lui était si sec et propre.

-Tu veux que j’aille te chercher de quoi t’essuyer ? Oh, et mes vêtements de rechange sont dans ma chambre, je vais passer les récupérer aussi.

Il n’avait pas encore mentionné à Lilith qu’il séjournait autre part ; maintenant c’est chose faite. Charn garda néanmoins son sourire, ravi de n’avoir pas que les descriptions des livres pour son imagination. Il avait le réel maître devant lui.



( אָדָם )
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Layla saylmhaeng
Layla saylmhaeng
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Mar 16 Avr - 21:29
Une fois dans tes appartements, tu otes ta chemise blanche, collante, et refroidie, la sensation est juste ignoble, et ce ne sont pas tes siècles d'existence qui te font t'y habituer. Il y a moins de douze , tu te gelais littéralement les parties à sortir par moins quatre dégré dehors après avoir plongé dans une piscine avec un léviathan mourrant, et à présent c'est la mousson. De ton point de vue personnelle, tu en as un peu marre de la flotte dans l'immédiat. Tu laisses le linge au sol dans un coin de la pièce. Quand d'un coup, le loup t'attrape par la taille et t'embrasser, te scotchant dans son audace. Ton ventre heurte à froid le sienne, une de tes mains finissant sur son torse. Nom d'un chien... ton adrénaline n'a fait qu'un tour, la chaleur a gagné ta nuque sous la surprise de ce vol. Et c'est qu'il te laisse comme ça en plus...

Tu tourne légèrement la tête, fermant les yeux quand il s'ébroue, te prenant bien évidemment tout. Si tu avais commencé à sécher, c'est foutu. Mais ça te fait sourire, ça te plait, il est imprévisible, impulsif, solide... Sexy... pour sûr ... sexy , ton regard est déjà retourné sur lui. Tu ne loupes aucun creux de ses abdos. Et la limite de son jean. Lilith, écoutes-tu ce qu'il te dit? Tout à fait. Tu écoutes. Tu écoutes... Cette limite de jean t'omnubile au point que tes iris rougeoient doucement, tes tatouages ne cessant d'apparaitre et de disparaitre depuis tout à l'heure, et ça ne te dérange plus. Il a une autre chambre que la tienne? Jean-Eud, dois-tu le tacler pour avoir oser le séparer de toi? Et puis tu te dis que c'est pas si mal.. ça te donne des idées bizarres de celui qui s'introduit la nuit chez un autre comme quand tu étais reine des succubes....

D'un geste ample, ton index et ton majeur l'attrape par cette même limite du jean, entrant dessous. Ils s'y resserent et tu l'attires contre lui, ton autre main se glissant dans une de ses poches de jean arrière contre sa fesse. Ton visage, sourire et canines douces sorties, ton nez frôle le sien.

- Qui a dit que tu avais besoin de vêtements... dans l'immédiat... , soufflé contre ses lèvres, le regard vers le bas, avant que la pointe de ta langue ne rencontre ses lèvres.

Habillement, du pouce, tes doigts n'ayant pas bougé, tu fais sauter le bouton de son jean, dézippe la fermeture lentement... avant d'y plonger la main, tes phalanges entrant directement en contact avec l'objet de ta convoitise sans le griffer.

- J'ai envie de me détendre... au chaud...
Tes doigts contournent son membre sans le blesser, voulant voir sa réaction sous ta caresse aphrodisiaque, ta main se chauffant sous ton pouvoir... Tu glisses ta joue contre la sienne, pour mordre doucement son oreille, glissant sensuellement un :
- Et ... te récompenser pour être resté à mes cotés...




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Charn Mnusyhmapa
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Mer 17 Avr - 23:00
Qui avait dit que… ? Quoi ? Charn sentit ses joues rougir sous la main de Lilith qui s’échappait vers son intimité. La langue de l’autre homme toucha ses lèvres, le surprenant et accentuant les nouvelles teintes cramoisies de ses joues. Il était plus réceptif qu’il y a quelques jours, principalement par le biais de ses lectures - car il avait pu se documenter sur plus de choses que les simples ouvrages laissés à son égard un peu partout - mais également par l’étrange proximité qu’il entretenait avec l’hôte de la maison. Il avait bien fini par comprendre que ce qu’il se passait n’était pas aussi “ordinaire” que les premières fois lui laissaient croire. C’était normal de ressentir quelque chose pour une personne belle et intéressante, pas forcément de vouloir lui sauter dessus à la moindre occasion. Le loup ne sut soudainement plus où placer ses mains. Il y a quelques minutes, il était bien courageux de voler un baiser à la reine des démons. Maintenant, il n’était plus aussi audacieux. Baissant une fraction de secondes les yeux sur ce que pouvait bien faire Lilith avec son pantalon, il constata qu’il était en train de se le faire retirer. Il y avait quelque chose de beaucoup plus intime à se faire déshabiller qu’à se présenter déjà nu devant la personne. Charn n’a pas la même pudeur ; il a bien compris qu’on ne se balade pas ainsi dénudé dans une sociétée propre et distinguée. Ce que faisait Lilith n’avait pourtant rien à avoir avec de la pudeur. Il s’agissait de l’intimité pure.

Il émit un bruit venant du fond de la gorge en sentant la chaleur émanant de la main de l’autre homme sur son entre-jambe. Cela, couplé à la légère morsure sur son oreille et au murmure au message très clair, lui donnèrent raison à la réaction de son corps. C’était la première fois qu’il vivait cela et les sensations étaient aussi brusqués que fortes, ce qui le perturba et… l’excita ? Il ne savait s’il s’agissait de la perspective d’une telle promesse ou bien tout simplement parce qu’il n’avait jamais fait cela avant. Dans tous les cas, il laissa son corps s’exprimer, tandis que sa langue s’abandonnait à laisser la moindre de ses pensées qui lui échappaient.

-Tu as des invités, chuchota-t-il sans grande conviction. Je devrais au moins les rencontrer, non ? (Ses mains trouvèrent enfin leur place : sur le ventre de Lilith, touchant ses hanches dans leur mouvement.) Et on est toujours trempé…

Il n’y avait réellement pas beaucoup de motivation dans sa voix. Les pupilles de Charn s'étaient assombries, appréciant les caresses, comme tout homme de son âge et de sa trempe pouvait le faire. Il ne luttait pas réellement. Même si… Cela lui semblait tout de même trop brusque et trop rapide. Charn aimait prendre son temps, surtout pour les affaires personnelles, surtout pour les histoires de sentiments. Car il ne savait ce qu’il ressentait pour Lilith. Il y avait encore un peu d’admiration de l’enfant en lui, mais maintenant, il le trouvait aussi respectable, quoique légèrement amusant par moment et diablement humain. Mettre de l’ordre dans tout cela, il allait lui falloir plus que quelques jours loin de lui et une myriade de pages à comprendre. Sa langue glissa sur sa lèvre inférieure, l'humidifiant de nervosité. Charn ignorait que bien d’autres individus se seraient damnés pour recevoir ce genre d’attention de Lilith, ne serait-ce qu’un regard, sans même espérer une poignée de main. Lui, justement, il voulait en profiter. Et pas dans un contexte pressé. Ses bras se refermèrent autour du démon, le prenant en étau dans un câlin chaud. La volonté d’un loup n’a d’adversaire que ses pulsions.



( אָדָם )
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Layla saylmhaeng
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Jeu 18 Avr - 22:49
L'entendre grogner te tire un sourire discret mais amusé, surtout qu'il réagit sous tes caresses douces. Qu'est-ce que ça va être quand tu vas passer à la vitesse supérieure?

- Mm mm, fis-tu en te détachant un peu de lui, mais le tenant toujours par la poche et ton intrusion. Tes doigts continuent doucement, ton visage près du sien, détaillant chacune de ses réactions. Sois plus convaincaint... , dit à mi-voix, alors que ton pouce s'occupe en douceur du bout de l'objet de ta convoitise.

- Les invités se font soigner... il vaut mieux les laisser se reposer... et ... pour te sécher, laisse-moi t'enlever ça...

Tu croises son regard, lui souriant doucement. Tu lâches son membre sans le blesser malgré le jean, lâche aussi sa poche, pour le faire reculer d'une main sur le ventre, l'autre sur la torse. Quand son dos touche le mur derrière lui, tu descends tes yeux sur lui, t'enivrant de ses muscles et de leurs reflets mouillés. D'un geste de main ample sur le coté, tous les grands rideaux noirs se ferment, plongeant la pièce dans une semi obscurité. Une claquement de doigts et ce sont les bougies qui s'allument aux alentours, que déjà tes lèvres viennent happés lentement les siennes, ta main lui caressant la gorge, gorge que rejoint lentement ta bouche, descendant peu à peu sur sa clavicule.  Tes mains ont déjà rejoint ses flancs, pour les contourner jusque dans son dos, avant qu'un de tes genoux finissent au sol, la descente de ton corps le long du sien ne se faisant par sans tes lèvres qui embrassent avec envie les parcelles de peau croisée. A l'arrière Lay rougit dans son coin, ne lâchant pourtant pas tout ce qui se passe des yeux, aussi excité que toi mais lui ne gère rien.

Tes ongles effilés griffent la peau du loup sans laisser de marque, juste pour la sensation, avant d'attraper les rebords du jean ouvert et de le tirer lentement vers les cuisses. Une de tes mains continuent la manœuvre de le déshabiller, alors que la seconde épargne une libération maladroite de son membre réveillé de ces tissus un peu rêches. Une fois libre, tu peux pour la première fois prendre connaissance de l'animal quand il frôle inconsciemment ta gorge alors que tu l'embrasses sur le ventre... Ta main plaque doucement sa virilité contre son ventre, pour ne pas qu'il se sent gêné de ce contact avec un peu aléatoire, mais la tentation est trop forte et en prince du péché que tu es, tu y apposes sensuellement ta langue sur toute la longueur.




EARTH & SKY GODNESS
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Charn Mnusyhmapa
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Lieux de vie : Un peu partout. Il vit dans la nature, dans les grands espaces, mais loge aussi là où on veut bien de lui. La maison de Lilith est pour l'instant son toit sur la tête.
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Dim 21 Avr - 23:17
Être plus convainquant. C'était compliqué lorsque la main de Lilith se trouvait dans son pantalon, à toucher une partie de son corps particulièrement sensible à ce genre de stimulation. Charn loucha sur le visage de l’autre homme, tentant d’avaler sa salive en se rendant compte qu’il faisait très mal son travail pour le convaincre d’arrêter. Lui-même n’était pas sûr de le vouloir, même si quelque chose de particulier lui tirait dans l’estomac. Il ne savait pas réellement quelle est cette sensation ne pouvait y apposer de mot, mais il sut qu’elle le dérangeait, lui supprimant une partie du plaisir qu’il est censé tirer de cette interaction. Toutes les informations ne concordent pas. Il voulait faire plaisir à Lilith, mais il ne savait pas s’il en était capable ou même si cela était la bonne solution. Lui aurait presque préféré simplement discuter de son voyage, qu’il lui en dise plus sur les problèmes qu’il y a rencontré, que Charn puisse enfin être pleinement investie dans cette histoire, au lieu de ressembler à un rat de bibliothéque, faisant un temps partiel de babysitting dans la maison de la personne qui a l’extrême gentillesse d’être son hôte sans presqu’aucune compensation. Charn n’était même pas sûr qu’il lui doive son affection - même si Lilith l’avait complètement. C’était fou, alors qu’est-ce qui le retenait de faire une autre folie ? Ce sentiment au creux de son ventre.

Lorsque son dos rencontra le mur, son cerveau tournait en rotation froide. Il voulait réfléchir, mais rien ne se produisait de concret. Il se laissa faire, enivré par la présence du roi des démons, qui lui accordait toute son attention. Ses soupirs et ses yeux suivirent la course de Lilith vers le bas de son ventre, inspirant fébrilement pour tenter de regagner un semblant de pensées. Il l’avait déjà dit, mais il n’y connaissait rien, étant de ces hommes qui n’ont rien expérimenté malgré un âge relativement avancé. Ce n’est pas qu’il ignora la biologie ou toutes ces autres matières constituant un être vivant et viable mais n’ayant jamais ressenti cette pulsion, et n'ayant jamais eu la possibilité de l’expérimenté avant, il était complètement perdu. Un sentiment étrange pour un pisteur, qui avait pour territoire connu tout ce qui l’entourait.

-Lilith, appela-t-il, mais sa voix s’étrangla dans sa gorge.

L’autre homme est en complète possession de ses moyens, tandis que Charn perd complètement les siens. Cette main qui touchait son sexe excité, ou encore ce souffle sur l’une des parties les plus érogènes de son corps, tout cela ne l’aide pas à formuler une parole qui pourrait lui donner raison. Il sait pourtant que cela est étrange ; il y a toujours cette pointe au fond de lui.

-Attend, attend, attend, appela-t-il en posant les mains sur les épaules de l’alchimiste. C’est pas que je veux pas le faire, je te le promet. Juste… J’ai une sensation dans mon ventre, j’ai pas l’impression que c’est correct.

Les yeux loup ne dégageait aucune peur, aucune frayeur par rapport à ça. Il y avait pourtant une pointe d'inquiétude et surtout d’incompréhension. Il ne savait pas ce qu’il se passait de travers. Peut-être était-ce lui ? Peut-être était-ce de sa faute ? A cause de son incompétence dans le domaine ? A cause de son attirance pour lui alors qu’ils viennent de se rencontrer ? C’est bien la première fois qu’il vit ce genre de choses, et même pour un adulte comme lui - enfant de la nature tout de même - c’est perturbant, si ce n’est effrayant. Charn n’est qu’un bout d’homme sauvage sorti de la forêt il y a peu. Tout ce qu’on lit sur un livre n’est pas ce que l’on peut comprendre de la réalité.



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Layla saylmhaeng
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Jeu 25 Avr - 20:50
Ce lycan est autant parfait sous tes mains que sous ta langue, tu le découvres et tu vas retenir jusqu'à la moindre veine, la moindre particulier de tout ce que tu touches, même à cette endroit là. Cette odeur de forêt, d'humus frais, te renvoie à des temps où tout sentait comme ça... même l'intérieur des chaumières et des lits. Tout son être frémit dans tes mains, à un point que tu n'aurais rêvé qu'il réagisse autant. Jusqu'à ce qu'il t'arrête. Tu as juste entendu ton nom de loin comme une complainte à la continuité mais visiblement, son coeur va trop vite et tu t'arrêtes au ralenti sans relever les yeux vers son visage, comme te contenant. Quoi. Il a peur de toi maintenant? Est-il comme tous ces mâles qui font les badass devant toi pour assurer et une fois le moment venu, tu es trop pour eux? Une pointe de froideur d'accroche l'arrière la gorge, comme une contrariété. Après tout, n'es-tu pas la prince des péchés, dieu des vices et de la tentation? Pourquoi ose-t-il toujours aller contre toi? Peut-être as-tu été trop sentimental sur ce coup. Le manque est une torpeur si pénible avec les siècles... peut-être est-ce toi le problème au final. Après tout, tu les sais que tu es un problème, ils le disent tous et quand ils t'ont face à eux, aucun n'ouvre plus sa gueule...

L'impression que ce n'est pas correct. C'est bien sa phrase? Tu fermes yeux un instant, posant ta main à plat sur son ventre, calmant ton propre pouls. Puis pour qu'il soit libéré, tu tapotes de ton autre main sur son mollet en rouvrant les yeux, pour l'aider à virer son jean. Au moins faire les choses bien même si c'est foiré. Une fois le jean libéré, tu te relèves, sans un mot, sans colère, frustré et jette son jean sur un fauteuil près du feu que tu allumes d'un claquement de doigt. Toujours habillé de ton pantalon lourd d'humidité, tu vas vers le grand meuble pour ouvrir la porte, et en sortir un pagne sombre, puis tu reviens vers lui.

- Navré de ne pas incarner ce qui est correct... Je ne suis pas réputé pour ... il parait...

Tu fixes le pagne avec une broche à l'emblème de la terre, faisant attention de ne pas le blesser, puis retourne au meuble pour ouvrir une autre porte et en sortir une bouteille d'un alcool particulier qui n'a rien d'innocent, mais qui va te faire du bien. Tu l'ouvres , et t'en sers un grand verre, avant d'en prendre une gorgée immédiate, avalant avec cette énergie coupée que tu n'as pas comblé. Lay de son coté, s'inquiète de te voir comme ça.
[Est-ce que... ça va ? c'est pas grave, tu pourras faire ça après ... un autre jour? Ce n'est pas pressé, on est resté 600 ans comme ça...
Tu ne comprends pas...
Si... je crois justement...
Fous-moi la paix...
T'es fatigué... Tu as enchainé trop de choses, et tu ... le veux... mais... vous êtes aux deux antipodes... il est comme moi je crois...
Connerie, c'est un lycan, il ne peut pas rien avoir fait... Je le croyais au début mais tu as vu ce qu'il dégageait tout à l'heure... il a une aura de mâle dominant ...
C'est pour ça que tu lui as sauté dessus? Tu sais pas en fait si c'est normal... tu n'as pas vu de lycan ancestral depuis des millénaires ... tu l'as dit toi-même. En plus il a évolué dans un truc chelou, genre, une secte non? Ca m'étonnerait même pas que ... ça l'est à moitié empéché d'être ce qu'il doit être ...
...
Laisse moi la place.
Si je fais ça, tu vas pas être net, j'ai bu.
C'est bon, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude avec toi... Laisse moi parler avec lui. La tu veux juste baiser avec lui, pas discuter, mais lui, je crois qu'il en a besoin.
Et de ce que j'ai besoin? Pourquoi ça a toujours été optionnel mh?
Tu t'en préoccupais pas avant de le rencontrer. Pourquoi tu t'en inquiètes maintenant...
... ]

- J'ai... besoin de me reposer... désolé d'avoir été rude. Mes pulsions n'ont jamais beaucoup plu... J'ai juste pensé ... que...
Tu marques un temps d'arrêt en ouvrant un autre placard pour sortir un autre pagne rouge et doré. Ton pantalon finit au sol, tu enfiles le tissu... lui jetant un regard un peu perdu ...
- Lay veut ... passer du temps avec toi... peut-être sera-t-il meilleur...

Un sourire en coin, avec l'arrière pensée de ... jalousie d'échouer là où ton hôte va réussir parce que tu le connais. Il est bien plus doux et gentil que toi.
- J'ai besoin d'aller ...

Tu t'assois sur le lit, avec le verre que tu poses sur la table de chevet.
- Il t'expliquera...

S'il s'approche, tu lui fais signe de la main qu'il doit attendre... La vérité c'est que tu es énervé contre toi-même parce que tu n'as jamais su pourquoi ça revenait encore et encore... sans savoir ce que tu as fait de travers mais la vérité c'est que si toi et Bao vous entendez si bien c'est parce que vous être pareil là dessus. En même temps pourquoi ça t'étonne, il t'a tout enseigné... Et avec qui il s'est pris la tête? Ton descendant... tu es un tout, imbuvable, imprévisible, et toi même ne sait pas te lire. La question, c'est comment Lay y arrive. Il est le seul et c'est aussi pour ça que tu ne veux aucune autre enveloppe, il fait parti de toi. En l'espace de quelques secondes, tu fermes les yeux, te sentant aspiré en de ton corps vers l'outre monde, cédant la place à Lay qui sort de son amphore pour rejoindre la place de votre conscience... Un instant, ton corps facille.

LAY'S TURN

Ton bras stoppe ton corps, tendu sur le lit. Tu ouvres les yeux, ça tourne un peu comme certaines fois où tu es trop fatigué. Il te fait un instant pour t'habituer à la lumière du feu en face de toi et tu le vois, le lycan qui t'a coursé dans les bois, en vrai pour la seconde fois. Derrière l'âme de Lilith, tu te sentais en sécurité mais à présent, tu ressens ce qu'il dégage, et en contrejour de la cheminée, habillé comme ça... il est comme intemporel. Dehors la pluie ne cesse pas...

Silencieux, tu l'observes, ton regard a changé, tout est redevenu humain chez toi et c'est beaucoup moins rassurant face à ça, surtout s'il est... énervé... à cause de Lilith qui s'est presque barré comme un voleur. Il va aussi vite voir que ta voix est plus soft, le même timbre, mais rien à voir, moins d'autorité, moins de chaleur qui vous fait tressaillir jusqu'aux tripes... Non, tu es juste Lay... Ce n'est rien de glorieux, mais... c'est tout ce que tu as.

Tu avales ta salive, le regard un peu fuyant.

- Désolé pour Lilith... est-ce que ça va...?

Charn Mnusyhmapa
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Ven 3 Mai - 22:08
Son expression est maladroite. Il ne voulait certainement pas dire que Lilith est incorrecte, l’ambition du péché sur ses lèvres. Non, ce n’était pas ça. Il voulait plutôt exprimer cette appréhension au creux de son ventre, comme si ses instincts lui indiquent qu’il s’y prenait mal, que ce n’était pas ainsi que les choses devaient se dérouler entre vous. Il ne savait pas réellement si cela venait directement de son in-expérience ou de la découverte. Peut-être un peu des deux, car il ne saurait placer d'où pouvait bien lui venir cette réflexion. Lui qui d’habitude agissait par instinct, se retrouvait complètement empêtré dans ses pensées. Toutes ses lectures avaient éveillé un nouveau souffle dans son cerveau trop longtemps habitué à la même information. Il pouvait enfin s'épanouir dans un environnement qui lui convient, proche d'une nature sauvage, restant à portée de main de la connaissance et non loin d’un lit chaud. Etait-il avare de ce confort ? Surtout qu’il refusait l’intimité avec Lilith, l’hôte de la maison. Lui refusant son corps, en suivant l’instinct et la réflexion.

Il vit bien le visage de l’autre homme alors qu’il s’éloignait, se détachant en lâchant une phrase qui lui fendilla le cœur.  Non, ce n’est pas ça. Il le chuchota alors qu’il se faisait habiller, aussi honteux qu’un petit garçon devant la soudaine froideur de Lilith. Il ne voulait pas le blesser, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait faire. Mais si ne pas le blesser signifiait activement participer à une activité sexuelle contre son gré, ce n’était pas correct non plus. Charn a conscience de son propre corps, de celui des autres. Son manque de pudeur peut choquer, sa confiance avec son physique rend perplexe mais, être ainsi n’est pas une invitation. Il voulait presque s’excuser d’être ainsi, de l’avoir provoqué en quelque sorte, mais il se retint, sentant que ce n'était pas la bonne chose à faire non plus. Il le voit descendre son verre, en proie à une conversation à l’intérieur de lui qui ne l’enchante pas. Serait-ce Lay ? Charn s’approcha, se tenant tout de même à une distance respectable, voulant voir son visage. Il est muet ; n’en avait-il pas déjà trop dit après tout ?

Charn était prêt à répondre à ses propos, avant de le voir se changer et surtout, avant d’apprendre que Lay voulait effectivement lui parler. Ils n’avaient pas eu la chance de beaucoup se voir, le détenteur de ce corps et le loup qui l’avait pourchassé dans la forêt. Il le suit du regard alors qu’il va s’asseoir sur le lit, s’approchant encore une fois en tentant de ne pas envahir involontairement son espace personnel. Il attend, observe la transition, sourit à Lay lorsqu’il apparaît devant ses yeux. Tout à changer. L’odeur s’adoucit, l’attitude se contracte comme munie d’une petite anxiété de celui qui sait qu’il n’est pas le plus fort, alors que sa voix devient petite, ses yeux s'agrandissent. Il pouvait totalement percevoir que Lilith avait quitté la pièce, ne serait que physiquement. Charn hésite un instant, avant de s’asseoir à côté de lui, encore une fois, à une distance respectable.

-Je vais bien, dit-il lentement, sans pour autant oser regarder autre chose sur les bordures de sa tenue. Je ne voulais pas vexer Lilith. C’est juste que… C’est une première pour moi. Depuis que je suis ici, j’ai plein de premières fois, c’est sympa… Mais ça c’est… c’est important. Je crois ?

Il regarda Lay, lui faisant encore une fois un petit sourire.

-On a pas eu beaucoup de temps pour parler, continua-t-il. J’aurais aimé que les conditions soient moins… comment on dit ? Gênantes ?

Il lâcha un rire désabusé, se rendant compte de ce qu’il racontait. Tout était comme un premier pas sur un chemin ou il n’avait aucun repère. Cela le rendait particulièrement vulnérable. En un sens, il accepte cette situation, ne pouvant pas y faire grand chose. Mais de l’autre, cela ne retirait en rien le malaise et le côté très dérangeant. Il avait l’impression d’avoir fait une bêtise, ressentant presque de la culpabilité. Mais s’il avait appris une chose en grandissant dans un environnement qui l’obligeait à agir d’une certaine manière, c’est qu’il fallait toujours être soi-même, quoi qu’il arrive, et s’écouter, comme on pouvait le faire avec les feuilles. La forêt reste toujours la même, malgré ses multiples changements à l’intérieur de son sein. Elle se modifie en permanence, mais elle reste toujours elle-même. Charn est comme une forêt ; grandissant en tentant de conserver son identité si durement obtenue.



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Layla saylmhaeng
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Lun 6 Mai - 19:39
Assis sur le lit, Lilith a déjà quitté votre zone de fusion d’âmes. Elle doit être en train de défoncer un truc dans l’outre monde, en lui foutant tout sur la tronche, comme si la créature, aussi dégueulasse puisse-t-elle être été responsable de la timidité de Charn ou des pulsions impériales d’une déesse frustrée… Mais bon, ce n’est pas comme si tu allais avoir de la compassion pour ce qui a maintes fois manqué de te tuer quand ça trouvait le moyen de passer en ce monde, ou que pire, Lilith en créait des similaires pour les étudier.

Tu as à peine vu son sourire, un peu stressé, même si tu es le seul à avoir voulu être en face de lui pour calmer le jeu, et que Lilith ne lui saute pas dessus et foire tout et se mette en colère alors qu’il n’a rien fait de mal. Elle n’a rien dit mais tu sais très bien ce qui la perturbe et le sexe a toujours son échappatoire, échappatoire que tu lui interdis depuis trop longtemps. Tu sais que ça ne peut pas durer, elle n’y arrive plus, et toi aussi, tu aimerais bien… autre chose que l’abstinence.

Tu lui jettes un œil quand il s’assoit à côté de toi, écoutant ses aveux, et un sourire se dessine en coin, un peu touché.

- T’inquiète pas… ça m’a fait la même chose quand je l’ai rencontré la première fois.

Tu n’as pas le charisme de Lilith, qui assume tout. Toi, tu as un peu de mal avec certaines choses, même si tu assures pour d’autres, avec le temps. Tu fais tourner une bague autour de ton doigt, pensif.

- Ne lui en veux pas trop… ce qui s’est passé ce soir… je savais que ça allait arriver… Le voyage a été vraiment dur… Elle a failli perdre ses futurs  généraux dans un tournoi truqué…. où étaient présentes des créatures qu’elle ne pensait pas revenues sur Gaïa… L’un de ceux qui ont frôlé la mort s’est révélé être son fils qu’elle a tout juste retrouvé par hasard après des siècles à le chercher. Son unique de l’ancien monde. Il compte beaucoup pour elle, même s’il a fallu qu’il frôle la mort, pour qu’elle s’en rende compte. Il avait disparu de son poste de gardien des enfers où il gardait … le frère de Lilith, Samael, celui qui veut aujourd’hui partir en guerre contre nous et détruire Gaïa… par vengeance. S’il y arrive, tout le monde va mourir… Lilith a longtemps été furieuse contre son fils… parce qu’il a déserté dans l’outre monde, par égoïsme, pour ne plus  être prisonnier de son rôle comme tout dieu… comme elle aussi. Il aurait pu tourner autrement si elle avait été là pour lui, mais à l’époque, elle n’avait pas le temps, pas la fibre et ne comprenait pas ces choses là. C’était une déesse à l’état pur, beaucoup moins humaine…. moins usée…

Tu te lèves parce que tes cheveux mouillés gouttent sur le lit. A la recherche d’une petite serviette sèche, tu continues ton explication, la voix tranquille, la démarche différente, moins impériale, même si avec l’habitude et le temps, Lilith a déteint sur toi.

- J’ai dû la contaminer avec mon humanité, souris-tu un peu, amusé à cette idée qui est pourtant bien réelle.

Tu trouves le tissu et méthodiquement en revenant sur le lit, tu les sèches. Tu as toujours été plus délicat que Lilith parce que tu connais la fragilité d’un corps humain après tant de siècles de vie, tu dois en prendre soin. Et quand tu le fais, elle te laisse la place d’ailleurs. Tu te rassois comme avant, un peu plus proche de Charn sans vraiment le vouloir. Tes mains effilées passent dans tes mèches.

- C’est un petit shaman qui est amoureux de son fils qui a débarqué au tournoi, pour le sauver alors que ça tournait très mal et qu’on ne pouvait pas être partout à la fois... De ce que j’ai compris, ils sont connectés. On a tous senti l’énergie de l’implosion de leur contact… J’ignore comme c’est possible, mais tout comme toi et moi sommes uniques pour recevoir des démons primordiaux, ils existent d’autres êtres qui peuvent recevoir des démons ancestraux. Tu en connais certains, comme Bao… le type qui passe pas les portes.

Tu lui jettes un regard avec un sourire, et tout en continuant, tu t’approcher de lui, en tailleurs derrière lui, pour essuyer sa nuque de la serviette, et… ses épaules encore humides, les trouvant attirantes. Ne pas y penser, se concentrer sur la conversation…

- Le fils de Lilith… s’est réincarné en un lycan comme toi. Et encore plus rare, ils sont 100 % alignés… Au point qu’ils ont fusionné dans l'arène… Et pour que ça arrive, ça veut dire que le démon n’a pas choisi sa réincarnation,  comme ça arrive par hasard pour tous ceux qui se réincarnent… ils tombent sur cette chance par hasard et la saisissent. J’en ai vu un paquet comme ça… Mais si on veut qu’un corps et un daemon soient alignés, et que l'hôte ne meurt pas et garde le daemon en lui toute sa vie, on doit l’invoquer spécifiquement. Lilith a passé des siècles à chercher son fils, et elle découvre qu’un dégénéré a fait la folie de l’invoquer pour le faire prisonnier d’une de ses créatures fétiches… et qu’à cause de ça, elle n’a pas pu le replacer à son poste, et y renfermer son frère à temps…. Pire… l’invocation d’un être de cette puissance en un corps met en danger tout le monde présent dans les alentours de l’invocation. Invoquer un démon, généralement, c’est accepter de le foutre en rogne en voulant l’enchainer à un être inférieur, donc si en plus d’être emmerdé, il trouve que le corps qu’on lui affecte est indigne de sa puissance, il va se servir tout seul et choisir le plus compatible dans les coins…et tuer celui qu’on lui a proposé… Une fois en ce corps… l’hôte va perdre totalement le contrôle, c’est systématique. Ici, quand on invoque un démon, on le fait dans une geôle, pour qu’il ne tue personne et se calme seul… Un daemon qui n’a jamais connu la liberté avant ça, la vraie… tu imagines? Lilith m’en a parlé quand les autres dormaient… Elle a peur que celui qui invoqué son fils n’ait provoqué un massacre…. Les lycans originels vivaient en meute… comme pour toi. Elles les a créé ainsi… ce qui veut dire que si ce lycan était présent à l’invocation… le reste de la meute était aussi là. J’ai mis du temps à calmer sa colère, parce que si ça ne tenait qu’à elle, elle irait passer à l’interrogatoire Apollyon et son hôte pour savoir d’où il vient et qui est l’invocateur. Ce loup comme peut être d’autres, n’y sont pour rien, si effectivement y’a un mage noir en liberté. C’est l’invocateur le responsable. La règle est de ne jamais invoqué plus puissant que soi-même, mais beaucoup provoque des drames de pas leur incompétence…

Au fur et à mesure de tes explications, tu as remonté la serviette sur ses mèches arrière, lui séchant tranquillement comme si tout était normal.

- ça… ajouté à son inquiétude de ne plus te revoir si Samael t’attrape… ça nous a … pas mal éprouvé. Je réagis juste différemment d’elle…

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